Le Club des Cinq et le passage secret – Blyton, Béja et Nataël

Deuxième épisode de cette nouvelle collection en bande dessinée des aventures du Club des Cinq, que nous retrouvons pour de courtes vacances sur l’île de Kernach. Histoire courte et intense mêlant actions, enquêtes et dénouement heureux sur une trentaine de pages. Pour les débutants de la bande dessinée, même si je suis très fan des graphismes. J’aurais préféré lire un format original mais tant pis. Malgré tout, on retrouve bien l’esprit des petits romans.

Quatrième de couverture Claude et ses cousins sont bien décidés à profiter des vacances de Noël pour explorer le passage secret d’une ferme de Kemach. Or leurs projets sont compromis : les bulletins scolaires n’ont pas été bons. Les voilà bloqués à la maison sous la surveillance de Mr Rolland, un précepteur dont le comportement curieux pourrait bien cacher quelque chose. Les quatre enquêteurs et leur chien Dagobert sont en alerte…

Le Voyage Extraordinaire tome 4 – Filippi et Camboni

Ce quatrième tome fait aussi office du premier tome d’un nouveau cycle. Arès des aventures qui ont présenté les personnages et contre qui et quoi ils se battent, les voici repartis de plus belle. Les enfants Emilien et Noémie, vont aider à combattre le troisième axe. Rien de bien sensationnel au niveau du récit puisque le cycle qui se nomme Les îles mystérieuses va se dérouler vous vous en douter sur des îles… mystérieuses, et c’est là que finalement ils vont finir par atterrir. Ce n’est pas trop l’histoire qui m’a intéressé, mais l’univers décalé, steampunk comme ça s’appelle, c’est à dire un mélange de technologie futuriste dans une fin de XIXème siècle voir début du XXème siècle. C’est déroutant pour les novices du style mais néanmoins cela reste une bonne critique de la société par ce côté épuré de la technologie d’aujourd’hui et surtout une vision romanesque du siècle des lumières.
Le graphisme est particulièrement réussi avec beaucoup de détails et des personnages très charismatiques. Les couleurs sont belles et l’univers s’y prête particulièrement bien. En somme, c’est une très bonne bande dessinée qui se déroule dans un monde que nous connaissons mais en même temps différent aux graphismes chatoyants (oui, j’aime bien le mot).

Quatrième de couverture Grande-Bretagne, 1927. Après les péripéties du concours Jules Verne, Émilien et Noémie, les enfants les plus intrépides d’Angleterre, sont de retour au bercail. Mais pas pour longtemps, car Térence, l’ancien assistant de leur père, a besoin d’eux pour une mission très spéciale ! À San Francisco, les services secrets américains ont établi une base dans les anciens locaux de la prison d’Alcatraz, pour lutter contre le Troisième Axe. Une mission dirigée par un homme passionné par les technologies et collectionneur dans l’âme : Al Capone en personne ! Ensemble, arriveront-ils à percer les mystères de cet ennemi insaisissable ?

Le club des Cinq et le trésor de l’île – Blyton, Béja et Nataël

Qui n’a pas lu étant enfant un livre de la bibliothèque rose et découvert ce Club des Cinq. Hachette propose aujourd’hui une bande dessinée sur nos petits héros de notre enfance. L’album est assez fin et pour cause, il ne dépasse que de peu les trente pages. Clairement affiché pour les jeunes lecteurs, la bande dessinée est courte, intense, et on se l’imagine assez facilement mêlé action et enquête avec des dénouements joyeux.
En effet, cela ne déroge pas à l’habituel histoire du club des Cinq et à ce à quoi nous nous attendions. C’est vraiment court, mais le récit arrivera à tenir le lecteur dans l’attente des rebondissements qui se succèdent. Le graphisme reprend les codes des années 60-70 avec une colorisation très actuelle, ce qui rend une bande dessinée très agréable à lire.
Une histoire qui vous fera découvrir le club des Cinq et leur première enquête. C’est sympathique mais trop court.

Quatrième de couverture Pour la première fois, François, Mick et Annie vont passer les grandes vacances chez leur tante. Ils y font connaissance de leur cousine Claude, un vrai garçon manqué. Accompagnés du fidèle chien Dagobert, ils partent à la découverte du trésor qu’indique une vieille carte trouvée sur l’île de Kernach. Ils doivent faire vite, car ils ne sont pas les seuls à rechercher le trésor…

Crusades 3. La bataille de Mansourah – Izu, Nikolavitch et Zhang Xiaoyu

Ce dernier épisode du triptyque se termine dans un registre encore plus empreint de mystère. Entre batailles violentes et révélations, nous découvrons que quelques ont oeuvré dans le secret pour sauvegarder l’humanité, alors que d’autres n’ont fait que vouloir servir leur propre dessein, et c’est au sein même de l’église que les traîtres se trouvent. Cette bande dessinée est une manière différente de décrire l’engouement des hommes pour la religion au même titre que le film ou la série Stargate.
Au niveau du graphisme, c’est toujours aussi bien travaillé et la bande dessinée se lit avec beaucoup de plaisir. Finalement, ce dernier épisode, bien qu’il peut paraître décevant si le lecteur s’attend vraiment à autre chose, mais l’ensemble est très réussi. Une bonne saga, avec un dénouement très surprenant.

Quatrième de couverture De fausses pistes en vraies révélations, l’épopée du templier Guillaume de Sonnac et de ses compagnons se poursuit  dans ce troisième et dernier volet d’une aventure placée sous le triple signe de l’horreur, du fantastique et de la SF au temps des croisades !

Parti enquêter sur les vraies raisons de l’échec de la Cinquième Croisade aux portes de Damiette, le Templier Guillaume de Sonnac va faire une découverte stupéfiante, absolument contraire à l’histoire officielle, au dogme et aux intérêts de la papauté.

Flashbacks et revirements de situation dominent ce dernier tome, qui livre enfin la clé du mystère. Complot politique, énigme ésotérique ou science-fiction ? Le dénouement de Crusades explore toutes ces pistes pour choisir sa voie, résolument renversante.

Crusades 2. La Porte d’Hermès – Izu, Nikolavitch et Zhang Xiaoyu

Après le dénouement spectaculaire du premier épisode, voilà Guillaume de Sonnac qui va essayer de comprendre pourquoi, et surtout qui était au courant. Mais la vérité, parfois, doit rester cacher, pour des raisons qui dépassent tout un chacun, et qui répond à des considérations supérieures.
Le récit est une nouvel fois très bien ciselé, et comme le précédent album, mêle autant l’action que l’enquête. Les rebondissements et les révélations parsèment cet album et font de cette histoire, un vrai plaisir de lecture.
Graphiquement, c’est identique à l’album précédent. Cette suite est à la hauteur du premier album et promet une suite toute aussi passionnante.

Quatrième de couverture Une plongée stupéfiante au temps des croisades, avec cette aventure qui mêle science-fiction, horreur et histoire. Vingt-cinq ans ont passé depuis l’échec de la Cinquième Croisade, anéantie par la peste en 1221. Guillaume de Sonnac, Chevalier du Temple, enquête au sein d’une Commission créée par le Pape Grégoire IX, sur les raisons réelles de l’échec des Croisés. Tout le porte à croire en effet que cette histoire de peste n’a été qu’un écran de fumée, destiné à dissimuler les circonstances d’un drame auquel semblent mêlées d’étranges et dangereuses créatures tapies dans les catacombes de la cité, dont les membres de la mystérieuse secte des Assassins seraient les gardiens. C’est pour percer le secret de ces « spectres aux yeux d’argent » qu’il réunit, après avoir arraché le consentement du pape Innocent IV, quelques hommes de confiance, à la recherche d’une vérité qui dépassera de très loin leurs suppositions les plus folles et leurs craintes les plus irraisonnées.

Crusades 1. Le spectre aux yeux d’argent – Izu, Nikolavitch et Zhang Xiaoyu

Premier épisode d’un triptyque qui débute durant la cinquième croisades. La secret de la prise de Damiette pensent quelques soldats se fera par les catacombes. Mais une horreur rôde et les massacre. Plusieurs années plus tard, il est envoyé Guillaume de Sonnac, et une compagnie d’hommes et femmes aux talents particuliers pour enquêter sur ce mystère.
Le récit est généreux, plein de rebondissements, et tient en haleine le lecteur. Très cinématique, les scènes d’action sont très réussies, la bande dessinée alterne l’enquête, les moments de terreur et les combats.
Graphiquement, il n’y a rien à dire, c’est parfait, les personnages et les expressions, la gestuelle très dynamique, et les décors sont réussis.
Ce premier album est plus que convaincant.

Quatrième de couverture 1219 : la cinquième Croisade…
Les Croisés essayent de passer par  le port stratégique de Damiette afin de pénétrer en Egypte et de reprendre Jérusalem aux Sarrasins.
Alors que la victoire est proche, l’armée des chrétiens est terrassée par une mystérieuse peste…
… ou du moins, c’est ce que l’histoire retiendra.
1245 : une septième Croisade se prépare…
Le nouveau Maître de l’ordre du Temple, Guillaume de Sonnac, est envoyé en mission à Damiette, avec l’élite de son ordre, pour enquêter sur les origines de la « peste de Damiette ». Mais ce qu’ils vont y découvrir n’a rien à voir avec une maladie…

Le Bourreau 2. Mascarades – Gabella et Carette

Ce deuxième épisode présente un personnage, le bouffon, qui se moque littéralement du bourreau et des nobliaux de Paris. Le Bourreau va mener son enquête et les révélations qu’il va découvrir sont des rebondissements à l’impact impressionnant. Le récit fantastique devient plus haletant jusqu’au dénouement. Ce deuxième épisode, alors que le premier nous avait déjà régalé, est encore plus intéressant. Mais, pour ma part, les auteurs auraient pu largement réaliser avec ce récit deux ou trois tomes facilement.
Au niveau graphique, les personnages sont exceptionnellement bien réalisés, la bande dessinée est très cinématique, et les déplacements des personnages vous en mettent plein les yeux, un vrai régal.
Un très bon deuxième album qui aurait pu largement faire une belle saga.

Quatrième de couverture Le Bourreau n’est plus le seul capable de miracles à Paris. Un mystérieux saltimbanque a fait son apparition, redonnant espoir aux Parisiens. Le Parlement a ordonné son arrestation, mais l’exécuteur est obsédé par cet enfant que le Bouffon a sauvé, et par l’étrange cave qu’il a découverte… Curieusement, les nobles sont déterminés à l’empêcher de fouiller dans cette direction. Le Bouffon, l’enfant miraculé, les nobles… Tout est lié, il le sent, mais par quoi ?

Le Bourreau 1. Justice Divine ? – Gabella et Carette

Premier épisode qui présente un personnage fantastique dans une époque fin de moyen-âge, début renaissance, à Paris. Le bourreau est un justicier invincible. Invincible parce qu’il prend des mesures radicales pour s’effacer de la mémoire des gens, jusqu’à ne plus exister, et lui permettre ainsi de devenir ce qu’il est, une sorte de super-héros (mais pas des temps modernes, ou alors, des temps modernes pour l’époque). Bref, le récit est original avec dans ce premier épisode, la présentation du concept fantastique, basé certainement sur des pensées scientifiques, et ce qu’il en coûte à celles et ceux qui ne respectent pas la règle.
Graphiquement, c’est très bien réalisé et très propre, avec des personnages très dynamiques et des décors d’un Paris sombre, cruel, et pourri. Bande dessinée assez violente finalement, car tout est dans le geste de quelques cases uniquement et dans cette idée originale. Un premier tome très convaincant.

Quatrième de couverture Paris, dans un Moyen Âge finissant. À l’instant et à l’endroit de son choix, ils viendront tous, pour expier leur crime et mourir par son épée. Les Parisiens l’appellent « l’heure du Bourreau », et nul ne peut y échapper. Car celui qui applique la sentence est invulnérable. Bras armé du Parlement, il incarne une justice de classe qui va soudain vaciller lorsque face à lui se dresse le Bouffon, un saltimbanque capable de détruire toutes ses certitudes.

La cavale du Dr Destouches – Malavoy et Brizzi

Fin de la deuxième guerre mondiale, Paris. Le Dr Destouches aide tous les patients, qu’ils soient allemands ou juifs, ou tout simplement de simples malheureux. Obligé de quitter Paris avec sa femme, le couple se retrouve dans un hôtel en Allemagne, alors qu’il n’a qu’une idée en tête, récupérer son trésor enterré au Danemark. Le docteur est un personnage au caractère entier, fidèle à lui-même et qui pratique sa profession avec beaucoup d’empathie, sans jamais prendre le parti de l’occupant ou de l’occupé. Le récit est bien construit avec cette fuite toujours plus loin dans les lignes ennemies pour tenter de s’en sortir. Agrémenté de quelques scènes comiques, le docteur est un personnage attachant, avec de gros défauts malgré tout, mais tellement humain.
Le point fort de cette album réside dans le graphisme. Un noir et blanc maîtrisé. Des personnages magnifiques, aux traits très expressifs. Un vrai régal pour les yeux. Une grande maîtrise de cet art qu’est le dessin. J’ai adoré les détails, les expressions, les décors, tout est superbement bien réalisé, pour accompagné un récit pointu.

Batman Dark Knight Edition Intégrale – Miller, Janson et Varley

Bande dessinée de la fin des années 80. Le dessin, le coup de crayon en est typique. Mais l’essentiel n’est pas dans le graphisme, tout se passe dans le récit. L’histoire est sombre. Batman a disparu depuis 10 ans. Le crime a repris ses droits sur Gotham. A plus de cinquante ans, Bruce Wayne reprend du service. Le récit montre une Amérique corrompue, sale, dégueulasse, mais présentant un façade puritaine bien hypocrite. Batman, ou plutôt Bruce Wayne, en reprenant du service, doute. Pris entre la quête de la justice et ses vieux démons, Batman n’est finalement que l’homme caché derrière un masque, un homme qui se ment. Le récit est très bien réalisé, bien construit avec un aspect psychologique intéressant, loin du typique Batman ou autre. Heureusement que le récit est bon, parce que je n’adhère pas au graphisme vieillot.

Quatrième de couverture Des années après avoir pris une retraite forcée, Bruce Wayne est devenu un quinquagénaire aigri et porté sur l’alcool. Mais la plongée de Gotham City dans le crime et le désespoir va le pousser à redevenir le justicier Batman. Traqué par la police et le gouvernement, le Chevalier Noir va mener sa dernière horde sauvage.