Lucky Luke 112. La corde au cou – Achdé et Laurent Gerra

cordeaucouAprès l’incroyable succès de la Belle Province, voici notre cow-boy favori de retour au Far West auprès de ses outlaws préférés. Afin de lutter contre la surpopulation des prisons américaines le président décide d’exécuter les détenus condamnés aux peines les plus longues et donc de faire pendre les Dalton. Est-ce le bout de la piste pour les 4 desperados les plus stupides de l’Ouest ? Une nouvelle et formidable aventure de Lucky Luke signée Gerra et Achdé. Hilarant !

Dans cet épisode de Lucky Luke, les Dalton sont condamnés à la pendaison, mais une loi permettant de se marier les dispense de cette peine. C’est donc avec quatre femmes indiennes de la tribu des têtes plates que les Dalton se marient et connaissent les joies de la vie en couple.

Cet épisode de Lucky Luke, que des auteurs continuent à faire vivre, est un album assez réussi, même si nous ne retrouvons pas la candeur et la naïveté du Lucky Luke de Morris et Goscinny. L’humour est beaucoup plus contemporain, mais nous avons l’occasion de découvrir quelques caricatures sympathiques comme John Wayne et Kirk Douglas, mais aussi Joe Dassin et surtout un sacré clin d’oeil à Astérix.

Le scénario est bien mené avec quelques rebondissements et une morale qui fera sourire les adultes mais que les enfants ne comprendront pas forcément. Ce Lucky Luke est dans la veine du Lucky Luke classique, dans la continuité plutôt, donnant ainsi une nouvelle jeunesse au cow-boy. Les enfants d’avant apprécieront forcément l’évolution du héros du far-west.

Le graphisme est époustouflant donnant réellement l’impression que c’est Morris qui est toujours au dessin, bien que certains détails n’auraient jamais pu être dessinés par son créateur.

En somme, un sacré bon album de Lucky Luke, sans prétention, mais qui vous fera prendre pas mal de plaisir.

Korrigans 1. Les enfants de la nuit – Thomas Mosdi et Civiello

korrigans1Selon la légende, durant la nuit de Samain, des passages s’établissent entre l’Autre Monde, celui des Dieux des temps héroïques, et le nôtre. Cette année-là, l’an 1100 de notre ère, des Cléricaunes du clan de la Forêt ténébreuse massacrent le père de Luaine, une petite irlandaise, et enlèvent sa mère et son grand-père. Recueillie par des Korrigans, Luaine va partir avec eux à la recherche de ses parents disparus, et devra s’opposer aux noirs desseins de Balor, le Maître des Ténèbres…

Ce premier tome nous transporte littéralement dans un monde parallèle, celui des lutins, des elfes, des korrigans, où seule la magie est le repère des ces habitants, où la superstition est dépassée par la réalité de ce monde.

Le premier jour de l’année celte, une passerelle est ouverte pour permettre à l’âme des morts de passer dans l’au-delà. Mais une tribu de lutins menés par un roi puissant décide d’enlever des humains. Ils s’attaquent à une charrette où se trouve une famille. Seule la petite fille arrive à s’échapper mais elle pénètre malgré tout dans ce monde avec des korrigans bienveillants.

Dès les premières pages, et même dès la première page, le graphisme vous scotche tellement c’est magnifique. Civiello arrive avec un talent rarement inégalé à nous faire entrer dans cet univers de la mythologie celtique. Le dessin est beau et on se prend facilement à contempler les planches au point de laisser tomber la lecture tellement la finesse et les détails sont surprenants. Les couleurs sont douces et cruels comme nous pouvons nous imaginer cet univers surnaturel. L’ambiance est ici l’atout de cette bande dessinée.

Le scénario en revanche est plus pauvre et ce premier tome est complètement déséquilibré. Quelques planches sont presque vidées de leur texte. L’histoire semble s’inspirer plus de la fantasy que de la mythologie tel que le SdA, mais Tolkien s’est énormément inspiré de la mythologie celte et viking pour son univers.

En somme, une bande dessinée au graphisme époustouflant qui déçoit un peu par son histoire qui n’est pas au niveau du talent de Civiello.

L’Histoire Secrète 1. Genèse – Pécau, Kordey et Beau

histoiresecrete1A l’aube de l’humanité, quatre frères et soeurs se voient confier par leur shaman quatre cartes d’ivoire. Ces amulettes confèrent à leurs possesseurs des pouvoirs surnaturels. Leur maîtrise passe par deux règles simples : les quatre cartes ne doivent pas être utilisées en même temps et chaque frère et soeur ne devra avoir en sa possession qu’une seule carte. En théorie, les rapports fraternels devraient constituer une garantie pour que ces règles soient respectées et un équilibre préservé. Quelques siècles plus tard, ces liens sont rompus. Le goût du pouvoir et le désir de vengeance ont miné et séparé le quatuor.

Ce premier tome nous situe à l’époque de Moïse quand quatre frères et soeurs, les archontes, possesseurs d’amulettes en ivoire leur conférant d’immenses pouvoirs. Mais le pouvoir engendre l’envie et la haine, et la fratrie se bat impliquant les hommes dans leur guerre.

Le récit est assez bien construit même si les repaires concernant ces frères et soeurs, leurs relations entre eux, sont assez obscurs au début. Leur pouvoir, rapidement expliqué, leur permet de se rendre aux yeux des hommes de l’époque tels des divinités qu’il faut idolâtrer.

Les liens qu’ils ont va jusqu’à perturber l’histoire de l’humanité. Ainsi, quelques énigmes sont dévoilées au lecteur afin de comprendre quelques détails historiques. Dans cet épisode, par exemple, c’est le pouvoir d’une amulette qui permet à Moïse de fuir, lui et son peuple, mais vous découvrirez pourquoi aussi il a été décidé de transmettre une certaine religion par la mère, énigme enfermée dans une seule phrase.

Au niveau du graphisme, il faut reconnaître que le dessin n’est pas à la hauteur. Les traits des personnages, leurs expressions principalement, sont mal interprétés et quelques cases sont incompréhensibles. Heureusement que les couleurs rattrapent un peu la qualité.

En somme, l’album est d’un niveau moyen à cause du dessin bâclé mais le scénario est intéressant en espérant que dans le prochain album certains défauts soient effacés.

Star Wars Episode IV. Un nouvel espoir – Georges Lucas, Bruce Jones et Eduardo Barreto

starwarsIVQuand il achète deux droïdes pour le compte de son oncle, un humble fermier de la planète Tatooine, le jeune Luke Skywalker est loin d’imaginer que son destin vient de basculer. Un destin qui le verra s’initier aux mystères de la Force, cette énergie qui relie tous les êtres vivants, et jouer un rôle crucial dans le combat désespéré mené par les Rebelles contre l’armée de l’Empereur. En ce futur Chevalier Jedi, les forces de la liberté trouvent un nouvel espoir.

Depuis que la marque Star Wars a été rachetée par Disney, nous avons droit à des rééditions et cette fois-ci c’est le quatrième épisode qui débuta la passion pour cette saga de space opera.
L’histoire, vous la connaissez, et rien ne change. Seuls quelques détails sont supprimés pour certainement répondre au cahier des charges mais qui n’entachent en rien le déroulement du récit.
Le graphisme est assez bien travaillé, réalisé dans les années 90, il aurait quand même mérité un petit coup de jeunesse avec des couleurs nouvelles et un coup de crayon. Il reste malgré tout bien fait et la mise en page ajoute une rythmique fidèle au film.
C’est une bonne bande dessinée dans l’ensemble.

L’Histoire Secrète 2. Le château des Djinns – Pécau, Kordey et Beau

histoiresecrete2Le Château des Djinns. XIIe siècle. Renaud de Châtillon, prince d’Antioche, est libéré des geôles d’Alep où il croupissait depuis des années. De retour en Terre Sainte, il est sauvé d’une embuscade par l’archonte Aker, détentrice d’une carte d’ivoire qui lui permet d’agir sur le temps et les éléments. Elle va l’entraîner dans une dangereuse quête, celle de l’ivoire jadis récupéré par Moïse, qui a le pouvoir d’engendrer des créatures démoniaques. Chrétien de Troyes, qui les accompagne, voit en cette carte le Graal qui le hante…

Ce deuxième tome se situe plusieurs siècles après le premier opus. Il se déroule dans le milieu de moyen-âge, en pleine période de conquêtes et de guerres religieuses, les croisades.

Bien que nous retrouvons la fratrie qui se querelle à nouveau, les personnages sont différents, éloignant ainsi le lecteur de l’attachement qu’il avait pu se faire avec les personnages du premier tome. Dans cette nouvelle quête, nous suivons Renaud de Chatillon et Chrétien de Troyes à la recherche du Saint Graal, la coupe qui recueillit le sang du Christ.

Le scénario reste assez nébuleux et les personnages sont trop nombreux et finissent par donner le tournis, ne permettant plus de savoir qui est avec qui ou contre qui. Dans cet épisode, quelques détails historiques sont encore, apparemment, le fruit de la conquête de pouvoir par les archontes.

Le graphisme s’est légèrement amélioré par rapport au précédent tome mais les personnages sont toujours bâclés. Les expressions du visage ne sont pas explicites et les visions éloignées sont d’un très mauvais rendu. Heureusement, encore une fois, que les couleurs rehaussent le niveau, sinon, l’album serait largement au dessus de la moyenne.

En somme, cet album est tout juste moyen. En espérant que les prochains albums seront d’une meilleure facture pour nous permettre d’apprécier ces histoires secrètes, autant sur le plan scénaristique que sur le plan graphique.

Marseille Noir – Cédric Fabre

marseillenoirLa collection Asphalte Noir revient en France et, après Paris, explore Marseille, de l’Estaque au Vieux-Port, de la Joliette à la Plaine, de la Belle-de-Mai au Stade Vélodrome, en passant par le Panier ou les îles du Frioul… Marseille dans toute sa diversité, toutes ses communautés, toutes ses contradictions. Des nouvelles noires inédites, écrites spécialement pour ce recueil, par des auteurs marseillais de naissance ou d’adoption, oeuvrant aussi bien dans le polar que la littérature générale. Avec des textes de Christian Garcin, Pia Petersen, René Fregni, Emmanuel Loi, Philippe Carrese, François Beaune, Rebecca Ligheri, Minna Sif, Marie Neuser, Serge Scotto, Salim Hatubou, François Thomazeau, Patrick Coulomb, Cédric Fabre.

Ce recueil de nouvelles a pour thème commun la ville de Marseille, la grande Marseille, la médiatisée, la belle, la méchante et la moche, en somme, Marseille. Ces différentes nouvelles sont réunies par Cédric Fabre et les auteurs viennent d’horizons assez différents. Certains sont nés à Marseille et la connaissent, l’ont dans l’âme et dans l’esprit, les autres y vivent et l’ont dans le coeur. Marseille, on l’aime ou on ne l’aime pas, mais elle ne laisse pas indifférent. C’est difficile aussi de dire qu’on ne l’aime pas, car ses quartiers sont différents mais la vue sur la mer est toujours la même, le mistral y souffle toujours aussi fort et froid.

Dans ces nouvelles, on y retrouve bien sûr les clichés, la pègre, le banditisme, mais aussi la loyauté donnée pour la vie, l’amour pour un ami jusqu’à la mort, c’est des sentiments puissants et forts. On découvre le père qui raconte à son fils ce qu’est le Vélodrome, mais aussi la femme bafouée et passionnée. C’est aussi celui qui se venge quelques décennies plus tard, et l’amour d’une vie emportée par la drogue.

Ces nouvelles c’est les différentes facettes de Marseille, les gens sont comme la ville, fiers, grandes gueules, sanguins, mais au fond, ce sont de grands enfants qui s’amusent dans un carphanaum continu.

Les auteurs se succèdent avec leur style. Quatorze nouvelles, quatorze histoires, quatorze styles. Certains sont incisifs, d’autres sont posés, mais on y trouve à chaque fois un peu de cette folie que le mistral souffle sur la ville. Quatorze vies rocambolesques qui vous tiendront en haleine et vous feront découvrir une ville sous un autre angle.

Que l’on aime ou non Marseille, ce recueil aura le mérite de vous la faire vivre différemment.

Je remercie Libfly et Asphalte pour ce partenariat.

babelio

Mini-histoires d’Astérix – Goscinny et Uderzo

minihistoireRetrouvez Asterix et Obelix dans 9 courtes histoires étonnantes! avec au programme: tout sur la mode, comment parler latin, le dur métier de mascotte, le changement de saisons, les dangers de l’école, comment faire de la bonne soupe, les secrets d’un anniversaire réussi… On lit ces histoires de nos célèbres gaulois avec grand plaisir !

Ces petites histoires d’Astérix sont éditées au débit dans des numéros de Pilote avant de devenir un produit promotionnel en cadeau à l’achat de biscottes. Ces histoires sont l’équivalent des gags que vous pouvez retrouver dans les bandes dessinées éditées à l’époque comme Gaston ou Boule et Bill par exemple.

On trouvera donc ces histoires courtes différentes. L’humour est moins conformes à l’humour habituel des aventures d’Astérix. La pagination est aussi différente. Les cases sont plus grosses et la lecture, il faut le reconnaître, est beaucoup plus aisée. Ces mini histoires ont été éditées à nouveau dans l’album Astérix et la rentrée gauloise en 2003.

Ces petites histoires sont un vrai plaisir de lecture, différentes de l’Astérix que nous avons l’habitude de lire. L’aspect promotionnel est très présente ce qui les rend très contemporaine.

Graphiquement, l’atout est la lisibilité de par la plus grande taille des cases. En somme, ces mini-histoires sont un vrai plaisir. Elles vous permettront de retrouver vos héros préférés dans des situations différentes, avec un humour différents.

La Geste des Chevaliers Dragons 19. L’antidote – Ange et Boutin

lageste19Akanah et Eléanor, devenues de jeunes Chevaliers Dragons, sont toujours aussi… insupportables. Aimant l’alcool, la fête, l’argent, la légèreté, l’amitié, et appréciant les hommes… autant qu’elles le peuvent, du moins, puisqu’elles doivent rester vierges. Après un incident particulièrement scandaleux, la Seconde de l’Ordre des Chevaliers Dragons décide de sévir, et envoie nos deux héroïnes dans une mission difficile, au potentiel tragique. Akanah et Eléanor vont-elles découvrir enfin le sens de l’abnégation et du sacrifice ?

Dans cet épisode, nous retrouvons deux jeunes filles qui utilisent leur position de Chevalier pour profiter un peu de la vie. Mais l’ancienne ne voit d’un bon oeil ces écarts et envoie les chevaliers sur une mission.
Le récit mêle combats violents, sanglants, humour et un peu de politique. L’histoire est légère, intéressante, et nous permet de découvrir une nouvelle facette des Chevaliers qui combattent pour rendre libre des peuples du joug du veill.
En revanche, le graphisme ne va pas plaire forcément, les traits sont très anguleux et semblent emprunter au style manga. Les expressions sont trop franches et les scènes épiques malgré tout bien rythmées.
Dans l’ensemble, la bande dessinée est nettement relevée par son récit sympathique, mais le graphisme peut décevoir.

 

Zombies 2. De la brièveté de la vie – Peru, Cholet et Champelovier

zombies2Des mois après la contagion, le mot vivre est devenu obsolète, survivre l’a remplacé. L’avenir ne se conjugue qu’entre de nouvelles tragédies. Pourtant, Sam et la caravane de bateaux menée par Lapointe ne perdent pas espoir. À chaque fois qu’ils tuent un zombie ou qu’ils sauvent une vie, ils entretiennent le rêve d’un monde nouveau… Mais une rumeur silencieuse, affamée et mortelle vient vers eux, une nation de morts est en marche. Les zombies ne rôdent plus sans but, ils semblent animés d’une volonté unique et avancent tous dans la même direction. Celle des survivants.
97 % MORT – 2 % VIVANT – 1 % NE SE PRONONCE PAS (ENCORE)

Dans ce deuxième tome, le petit garçon a survécu, et est suivi par le médecin du groupe dirigé par une ancienne vedette du cinéma. Il apparaît aussi qu’il est immunisé puisqu’il ne passe pas de l’autre côté. Dans le même temps, le personnage central découvre que sa fille est vivante, mais mordue et immunisée. Alors que la recherche de vivants et d’une solution est primordiale pour la survie de l’espèce humaine, une horde gigantesque de zombies arrive sur eux, emportant tout sur son passage.

Ce deuxième tome est extrêmement bien construit au niveau du scénario. Les rebondissements sont nombreux faisant de ce deuxième opus un album bien meilleur que le précédent. L’histoire est entraînante, haletante, et malgré le manque évident d’imagination des auteurs, à cause du nombre de ressemblances frappantes avec d’autres écrits ou bandes dessinées, l’atout réside malgré tout dans le scénario.
Le graphisme est fidèle au premier album et nous sombrons petit à petit dans le gore. Les couleurs ajoutent une dimension plus profonde à l’horreur.
En somme, cet album se lit avec beaucoup de plaisir et même si l’histoire manque d’originalité, il n’en demeure pas moins que la saga Zombies est intéressante. A suivre… bien sûr.

Ernest et Rebecca 2. Sam le repoussant – Bianco et Dalena

ernest2La vie n’est pas facile tous les jours ! Entre des parents qui se déchirent, une grande sur qui a ses propres soucis et un tonton qui voudrait la forcer à prendre ses médicaments, Rebecca a fort à faire pour conserver insouciance et joie de vivre. Et puis, il y a cette santé fragile qui voudrait la cloîtrer à l’intérieur… Mais, Rebecca a la parade: elle est devenue l’amie de son microbe, Ernest. Celui-ci lui a promis d’ apprendre à devenir un bon microbe et de réconcilier ses parents. Une jolie plongée dans le monde de l’enfance, que nous offrent Bianco et Dalena.

Dans ce deuxième album d’Ernest et Rebecca, nous retrouvons cette petite fille constamment maladie, pseudo étudiante en microbie, grande amie d’un microbe vert, moche, mais sympa. La ligne principale de cet album est le nouveau petit ami de sa mère, Sam, qu’elle doit combattre en s’entraînant préalablement, dans la neige par exemple.

Il faut reconnaître que l’humour est omniprésent dans cette bande dessinée, un humour très jeune, tout à fait adapté aux petits lecteurs. Autant ma fille de neuf ans que moi, un papa plus âgé, nous avons ri en suivant cette petite Rebecca dans son imagination débordante. Mais hormis ces dizaines de gags hilarants, l’un des atouts de cette bande dessinée réside dans le graphisme. Le coup de crayon est très contemporain, avec une inspiration manga tout en restant très européen. C’est agréable à regarder. Les détails sont impressionnants, sur le visage des personnages comme dans le décor. Les plis de la nappe comme le nez du docteur qui prend quelques coups sont très réalistes. Les couleurs sont ici aussi très bien réalisées, avec une palette très large et une belle douceur.
En somme, nous avons un album très bien réussi, qui se lit avec plaisir.