Nathalie Nicette, professeur de Lettres Classiques à Quimper, est une femme de quarante-sept ans, apparemment sans histoires. Veuve depuis trois années, elle vit seule, recevant de temps à autre la visite de ses deux grands enfants. Son existence, douillette mais morne, va basculer le jour où, par hasard, elle retrouve Crista, sa meilleure amie de lycée. Tout semble les séparer. Crista est délurée, joyeuse et décomplexée. Elle va entraîner une Nathalie étonnée par sa liberté de penser dans le monde festif de la nuit et l’initier aux réseaux sociaux. Mais dans l’ombre sévit un prédateur, déterminé à parvenir à ses fins, quitte au passage à se débarrasser de quelques victimes collatérales… Pourquoi la sage Nathalie intéresse-t-elle autant cette bête tapie, qui peut changer de profil autant qu’elle le veut ?
Une professeur de lettres, veuve et célibataire, retrouve une amie d’enfance qui profite de la vie, en sortant en boîte, en draguant sur les réseaux sociaux. Mais tout bascule lorsqu’un soir, alors qu’elles sont en boîtes de nuit, en train de danser, l’une de leurs amies de soirée se fait assassiner.
Le roman démarre très lentement et prend même bien son temps pour rentrer dans le vif du sujet. Bien que l’écriture soit fluide et usant d’un style facile à lire, et même, assez intéressant, le récit tends malgré tout à s’enliser dès les premières pages. L’auteur, malgré les rebondissements, reste embourbée et n’arrive pas à lancer le lecteur dans une enquête passionnante.
Le dénouement, prévisible depuis le milieu du roman, ne laisse pas le lecteur sur ses fesses. En plus d’être prévisible il manque d’originalité.
Enfin, nous sentons que l’auteur est passionnée de son terroir et nous l’assène à chaque occasion, usant et inutile.
Un roman qui manque d’envergure, de seconde zone…
Je remercie Babelio et Palémon Editions pour ce partenariat.