Dans ce troisième tome de la trilogie des héros de Phlan, nous faisons suite au précédent épisode avec la recherche de la dernière fontaine qui peut mettre en péril la cité de Phlan.
Le récit est très linéaire, très prévisible et sans vraiment d’intérêt. L’histoire est d’une grande pauvreté, alternant scènes de combat avec des scènes de réflexion misérables.
C’est un épisode très décevant de la série des Royaumes Oubliés qui fait chuter considérablement le niveau alors que ce dernier était déjà bien entamé par cette trilogie.
Alors que l’univers se prête à des histoires, des quêtes fantastiques, les auteurs apparemment en sont incapables et écrivent des romans que tout un chacun pourrait pourrait écrire.
Le critique 
Ces romans étaient formatés pour un univers consensuel et pour inonder le marché américain, très conservateur. Les invocations démoniaques, les méchants déviants, les héros boiteux et tout ce qui fait la noirceur d’une quête est lavé au profit d’un format « prêt-à-l’emploi » qui se répète au fur et à mesure de cette collection. Certains romans de Salvatore (malgré leurs qualités) ont même servi à vendre des manuels de jeux de rôle complémentaires (c’est le cas de sa Pentalogie de Clerc qui est sorti en parallèle avec le manuel du moine et les races exceptionnelles à jouer). La marchandisation des écrits est une plaie dont D&D a aujourd’hui encore du mal à se relever…
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