Leo Loden 6. Pizza aux pruneaux – Carrere et Arleston

Etre accusé d’une bavure alors qu’on a tiré en l’air, ça énerve. Alors on quitte la P.J. et on devient un privé. Même si le milieu n’est plus ce qu’il était. Même si Marseille a oublié Pagnol. Même si on a dans les pattes un tonton loufoque. Etre flic, c’est comme manger des cacahuètes : c’est dur d’arrêter.

Ce sixième album est pour moi une découverte. Ce personnage des années 90 que je ne connaissais pas nous emmène de Marseille à Nice dans une enquête sur la mafia italienne et ses ramifications sur la côte d’azur. Leo Loden est un détective privé dont la petite amie travaille dans la police et affublé d’un oncle débrouillard.
Le récit est assez basique et linéaire avec beaucoup de clichés sur les mafieux, les marseillais, mais c’est un peu l’essence de cette bande dessinée : rire des clichés dans un univers contemporain, c’est un peu l’enquêteur du dimanche.
Le graphisme, très adapté au genre, est bien réalisé, mais sans non plus être fantastique. Rappelons que cette album date des années 90, donc forcément, rien à voir avec aujourd’hui.
Le récit est sans beaucoup de rebondissements et surtout très annoncé, sans beaucoup de suspense, et au dénouement simple et efficace. Un album mitigé très simple, tant au niveau du scénario que graphiquement, qui plaira difficilement aux moins jeunes.

Levius tome 1 – Haruhisa Nakata

Dans un monde qui subit les conséquences d’une guerre dévastatrice, un nouvel art martial fait fureur : la boxe mécanique. Des lutteurs équipés de membres mécaniques s’affrontent violemment. Levius Cromwell vit avec son oncle Zack. Malgré son jeune âge, il montre d’étonnantes prédispositions pour devenir un grand combattant !! Et si l’avenir de l’humanité dépendait de sa réussite…?

Dans un univers mêlant la technologie avec la période du XIXème siècle,  avec des hommes et des femmes que la chirurgie a réparé, dans un contexte totalement anachronique, nous suivons Levius, un jeune homme ayant subi des opérations suite à la guerre et la perte de membres. Levius s’est engagé dans la boxe mécanique. Sa particularité qui fait de lui un adversaire de plus en plus fort, c’est d’assimiler la douleur de l’autre et chaque combat le rend plus puissant.
Le récit est généreux, car l’auteur apprécie les pages sans texte, faites uniquement de gros plans, pour rendre des scènes cinématiques. Heureusement que ce premier tome est généreux, car la sensation de survoler est présente, trop certainement. Le graphisme est bien réalisé, tout en noir et blanc, mais les première planches en couleur donnent envie de se lire ce premier tome tout en couleur, car il faut l’avouer, le choix d’un univers sombre donne beaucoup de profondeur à ces premières planches très réussies.
Ce manga et l’auteur s’en vante, est réalisé à l’occidentale, rien de bien transcendant, on lisait Tintin et Astérix déjà comme ça il y a bien longtemps, mais faut croire que pour lui, c’est exceptionnel.
Bon, dans l’ensemble, mon avis reste mitigé, j’aime bien le graphisme mais l’histoire est molle, ça manque de carburant et dommage pour la couleur.

La pierre du trouveur 2. L’éperon de Wiverne – Jeff Grubb et Kate Novak

Giogioni d’Eperon de Wiverne est un jeune noble qui n’a pas de chance. Pris pour cible par une guerrière démente, puis un dragon irascible, il réussit enfin à rallier le domaine familial et s’apprête à prendre un repos bien mérité. Hélas! Trois fois Hélas! On a volé la relique qui garantit la prospérité de la lignée, et c’est Giogi, comme toujours, qui est chargé de parer le coup. Pour retrouver l’éperon de Wiverne, il entreprend un périlleux voyage vers le château du mage Flattery, un génie du mal protégé par une armée de morts-vivants. Entre ces murs l’attend l’épreuve qui fera de lui un homme…

Deuxième épisode de la trilogie de la pierre du trouveur, dans lequel nous allons suivre l’un des personnages du premier opus, à qui des aventures vont arriver alliant fantasy et humour. Le récit est très linéaire et n’a rien de surprenant. Le dénouement se devine plusieurs chapitres avant même d’arriver jusqu’à la fin. C’est même assez décevant parce que l’histoire est très basique, sans rebondissements notables. C’est de la fantasy assez moyenne qui plaira à ceux qui affectionnent l’univers des Royaumes Oubliés, mais est ce que cela suffit… j’en doute. Alors bien sûr, il y a l’ennemi juré, trop fort, trop puissant, de la trahison, de la magie, beaucoup, et surtout beaucoup de naïveté, trop même. En somme, le récit est assez décevant et ne restera pas dans les mémoires.
Le style quant à lui est simple, très fluide, ce qui donne l’avantage de vite lire ce livre très moyen. Un deuxième épisode mitigé, on sent que la saga des Royaumes Oubliés commence à s’épuiser et ce n’est que le douzième numéros de la série, c’est grave-grave.

World Catch Mania 1. Welcome to Russelmania – Mick et Valiente

Bienvenue dans World catch mania ! Le monde du catch est un univers explosif où des gladiateurs bodybuildés et hauts en couleurs luttent pour la victoire et assure le spectacle. Dans une ambiance de tonnerre, les lutteurs enchaînent combats, cascades et comédie pour ravir le public et mettre le feu aux poudres !!!

Il fallait bien une bande dessinée sur le catch et ce n’est pas Bamboo qui s’y est collé. On retrouve les principaux acteurs du catch moderne dans une série de gags. Le graphisme est assez bien réalisé pour le genre, ni trop, ni pas assez, juste suffisant et c’est pas transcendant. Chaque gag tient dans une page au format de six ou sept cases, c’est rapide, léger, et pour la plupart même pas très élevé. Le niveau est vraiment bas, et WCM aura tué les éditions Kantik qui n’ont pas tenu un an après la sortie de cet album… non, je déconne. Mais l’ensemble de cette bande dessinée est très en dessous de la moyenne.

Black Clover 1. Le serment – Yûki Tabata

Dans un monde régi par la magie, Yuno et Asta ont grandi ensemble avec un seul but : devenir le prochain Empereur-Mage. Mais, au royaume de Clover, Asta fait figure d’exception. Incapable de produire la moindre petite étincelle magique ; le jeune garçon ne possède aucun pouvoir… Qu’à cela ne tienne ! Loin d’être découragé, il compte bien rivaliser avec Yuno pour aller au bout de son rêve !

La magie est omniprésente et chacun en possède un morceau lui permettant de réaliser des actes de tous les jours plus facilement. Certains la possèdent avec plus de puissance et d’autres, plus rares, n’ont même pas une once de cette magie. C’est le cas de Yuno et Asta qui depuis tout petit se confrontent pour devenir un jour l’Empereur-Mage.
L’univers est assez original et le récit semble bien construit, mais, l’humour trop présent gâche énormément le plaisir de la lecture. Bien que ce genre de bande dessinée soit certainement destinée à un public adolescent, c’est parfois les prendre un peu trop pour des demeurés tellement l’humour lourd et le dessin qui va avec est présent à presque chaque page. Le graphisme quant à lui est assez bien réalisé sauf pendant les pétages de plomb de l’auteur. Je n’ai pas accroché à la série et je m’y arrêterais dès le premier tome.

Buck Danny 28. Tigres volants contre pirates – Hubinon et Charlier

Des sanglantes péripéties de la guerre du Pacifique aux développements les plus modernes de l’aéronautique, l’aviateur Buck Danny et ses coéquipiers traversent, d’aventure en aventure, un demi-siècle de l’Histoire américaine et mondiale. Joignant un sens extraordinaire du détail vrai au souffle des grandes épopées, les aventures de Buck Danny nous tiennent en haleine et nous découvrent, chemin faisant, les dessous de la géopolitique mondiale.

La femme d’un des pilotes des Tigres Volantes a été faite prisonnière. Tuckson l’accompagne pour partir à sa recherche. Ils sont faits prisonniers. Mais les Tigres Volants volent à leur rescousse.
Dernier tome de la saga des Tigres Volants et certainement l’un des plus haletants tant l’action est omniprésente de bout en bout de cet album. Le sauvetage de la famille qui échoue puis le sauvetage des prisonniers… font de ce récit un dénouement des plus héroïques que Buck Danny nous a proposé jusqu’à maintenant. Un très bon album dont le graphisme participe grandement avec la réalisation des scènes d’actions très cinématiques, fluides et pleines de mouvements. Le choix des couleurs peut ne pas plaire mais l’époque voulait ce genre de mélange.
Un album très très bon qui clôt le triptyque des Tigres Volants d’une manière très remarquable.