Premier roman de la saga des vampires de Anne Rice, roman d’ailleurs qui aura fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Le roman est paru dans les années 80 et plusieurs romans plus tard la mode est lancée. D’abord les jeux de rôles, puis le cinéma et plus récemment, beaucoup de romans, de nouvelles, de séries et encore des films. Mais c’est Anne Rice qui propose le vampire que nous nous imaginons tous aujourd’hui.

Nous sommes avec Louis dans une chambre d’hôtel miteuse, accompagné d’un journaliste qui va enregistré le récit de ce personnage qui se prétend être un vampire né il y a trois cent ans. Louis est né en Louisiane. Il a un domaine, des esclaves. Il raconte alors sa vie de l’époque et son passage dans le monde des immortels grâce ou à cause de Lestat, un français qui lui donne le baiser de la mort avant de le ressusciter.

Louis est un vampire avec des sentiments complexes, et le roman est une tragédie humaine dans lequel la passion dans le sens noble du terme est omniprésente. Cette passion dévorante, qui se vit à chaque fois jusqu’à ce qu’une nouvelle passion prenne le dessus et vous dévore à nouveau.

Louis est le personnage par lequel l’auteur va nous faire vivre le quotidien d’un vampire. Pour ma part ce n’est pas mon personnage préféré. J’ai une attirance pour d’autres personnages plus complexes, comme Claudia, tellement imprévisible.

Le style est un mélange de langage soutenu, de poésie et de plus léger, l’ensemble est harmonieux et se lit très facilement et même si le roman est un peu long, vous arriverez rapidement jusqu’au dénouement.

C’est un long monologue assez frustrant puisque nous aurons qu’un seul point de vue, mais Louis passe en revue presque toute sa vie. Un monologue très sentimental.

Ce n’est pas le meilleur de la saga, mais il installe malgré tout les éléments nécessaires pour continuer.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.