Le Fléau 11. L’ombre et la mort – Stephen King, Aguirre-Sacasa, Perkins et Martin

La fin approche. Les pions sont avancés. Et Flagg se fait surprendre et par les gens de Boulder et par les gens de son propre camp. L’épisode est généreux. Le récit laisse peu de répit au lecteur. Qu’adviendra t-il des personnages que nous suivons depuis plus de dix albums. On commence à s’y attacher et les première pertes sont là, des hommes et des femmes meurent dans ce combat incessant, sans fin, du bien contre le mal.

Un très bon récit qui approche de son dénouement. Mais le graphisme est toujours aussi mauvais.

Quatrième de couverture Le combat final est imminent. Après bien des tergiversations, l’affrontement reste la seule possibilité. Avant de mourir, Mère Abigaïl a donné ses dernières directives : certains des membres-clefs du Comité doivent se rendre sur le territoire de l’Homme en Noir, infiltrer ses troupes et l’anéantir. Mais n’ont-ils pas sous-estimé les pouvoirs de Randall Flagg ? Une chose est sûre, le sang va couler.

Sourcellerie – Terry Pratchett

Dans ce cinquième épisode des annales du Disque-Monde, le huitième fils d’un huitième fils devient le sourcellier malgré lui, un petit garçon qui tient dans ses petites mains un bourdon puissant, puissant au point que la magie devient réelle. Fini les goûters arrosés, et les ronflements paisibles dans les couloirs de l’université. Que vient faire alors ce petit garçon qui a le don de vous agacer en arrivant avec ses petits mains tenant un bourdon, qui lorsqu’il vous regarde, donne l’étrange sensation de voir juste derrière vous.

La magie est chamboulée. Mais Rincevent est toujours là, il a un peu vieilli, mais lui seul, accompagné de la fille de Cohen, et de Nijel un héros débutant, peut sauver le monde.

Truffé de pépites, ce cinquième roman, bien que je l’ai trouvé un poil en dessous du niveau reste malgré tout un plaisir de lecture dans cet univers comique, héroïque et fantastique. Beaucoup d’humour et puis beaucoup de plaisir à retrouver des personnages.

A suivre bien sûr pour ces moments de lecture à l’humour qui décape.

Quatrième de couverture La magie, c’est de la bouillie pour les chats. Voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l’Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-Monde par l’entremise du huitième fils d’un mage (défroqué, oui !).
Disons-le tout net : casse-cou.
Faudra-t-il compter sur Rincevent pour sauver les meubles ? Il a plus d’un tour dans son sac percé. Il a aussi une équipe de choc, avec le pusillanime Bagage – tellement humain ! – et le subtil bibliothécaire de l’Université des mages – tellement simiesque ! Avec Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les cœurs et les coups.

Le Fléau 10. Voyage sans retour – Stephen King, Aguirre-Sacasa, Perkins et Martin

Cet épisode est un tournant important de l’histoire. Dans cet album, de gros bouleversements arrivent dans la communauté de Boulder. Ils décident d’envoyer un petit groupe vers Las Vegas pour éradiquer la menace, mais d’autres événements importants arrivent. Est ce le début de la fin, très certainement.

Un chapitre plein de rebondissements qui annoncent de graves difficultés à surmonter dans le prochain album. Que vont pouvoir faire les habitants de Boulder pour survivre à ce qui leur arrivent. D’un autre côté, l’homme en noir réunit ses forces et s’apprête à attaquer.

Un très bon album avec des graphismes encore une fois pas à la hauteur.

Quatrième de couverture La fin est imminente pour les habitants de la zone libre de Boulder. L’homme en Noir rôde et s’approche au plus près de ceux qui résistent encore. La rédemption ne semble plus d’actualité…

#BalanceGenève – Sandra Mamboury

Ce roman est une suite de d’anecdotes de la vie de Clémentine Pinson, journaliste un peu ratée, sans le sous, et sans travail aussi. Chaque petit chapitre qui se déroule dans l’ordre chronologique de sa vie pendant une petite période, nous raconte les déboires de cette journaliste maudite, qui vit, travaille et respire Genève.

D’une écriture très fluide, très agréable même à lire, le roman se veut comique, avec des traits d’humour sur un peu tout. Au point que l’auteur semble un peu s’égarer et ne pas aller au bout des choses. On début souvent sur un cliché un peu rapide, de comptoir et on finit rapidement dans le flan, on sent un début d’étincelle, puis le soufflé perd de sa hauteur. C’est décevant.

Ce que je souhaite, c’est que l’auteur n’a pas essayé de s’autobiographier, parce que sinon, c’est assez pathétique. Espérons que ce personnage qui essaye de voler de ses propres ailes, mais qui à chaque fois comme un poussin se casse la gueule n’est qu’une pure fiction.

Je remercie Babelio et Slatkine qui publie des romans bien meilleurs que celui-ci.

Quatrième de couverture Correspondante d’Info-Matin pendant une année à Paris, Clémentine Pinson revient à Genève en pleine tourmente de la presse écrite. Son quotidien cesse de paraître, elle tente de survivre comme journaliste indépendante. Sans refuser les petits boulots et les paris audacieux dans une ville où elle multiplie les rencontres insolites et improbables.

Le Fléau 9. No man’s land – King, Aguirre-Sacasa, Perkins, Martin

Ce neuvième tome voit la communauté de Boulder prendre des décisions difficiles. Dans le même temps Harold est approché par l’une des femmes qui se dit être la petite copine du diable, l’homme qui est l’opposé de Mère Abigail.

C’est un épisode de transition. L’histoire semble s’arrêter pour installer les bases de la suite, et nous l’imaginons assez facilement, le conflit qui s’ensuivra. C’est malgré tout une bonne continuité dans le récit même si cette phase qui permet de souffler est un cap toujours difficile de passer en bande dessinée. Les auteurs y arrivent plutôt bien.

Graphiquement, c’est identique aux albums précédents, on est dans un style américain, du comic en couleur. Je ne suis pas très fan de ce style mais le récit est là pour mettre au rang des bandes dessinées à lire cette longue saga.

Un neuvième tome paisible, bourré de révélations, mais au rythme plutôt lent. Une transition tranquille.