Sur les traces de Lovecraft Anthologie vol.1 – Collectif

Depuis la Miskatonic University d’Arkham jusqu’aux plaines sibériennes, en passant par Kadath ou le plateau de Leng, voyagez sur les traces de H. P. Lovecraft… Cette anthologie réunit douze nouvelles inédites d’auteurs qui ont su rendre un hommage passionné à Lovecraft et à son oeuvre.

Cette anthologie réunit plusieurs auteurs francophones pour un thème, l’œuvre de Lovecraft. Les nouvelles sont inspirées de son travail et se posent dans un univers très contemporain, ce qui peut perturber le lecteur habitué des nouvelles de l’auteur de référence. Passé ce premier obstacle, les nouvelles se lisent plus ou moins facilement. Certaines sont d’un très bon niveau, écrites avec justesse et présentant un récit qui tient vraiment la route. D’autres sont moins bonnes et bien loin de l’ambiance sombre à la limite de la folie que pouvait rendre une nouvelle de Lovecraft.
Cette première anthologie présente donc un mélange de nouvelles dans des styles très différents. Je regrette malgré tout que certaines de ces nouvelles n’aillent pas jusqu’à un dénouement nous donnant un minimum d’explications, alors que le maître avait le don de nous distiller suffisamment d’informations nous laissant dans le désarroi d’une peur indicible.
Dans l’ensemble, mon avis reste mitigé parce que je m’attendais à des nouvelles se déroulant dans une époque plus proche de celle de Lovecraft, ce qui parfois a été perturbant. Malgré tout, cette anthologie était un moment intéressant de lecture, pour découvrir la continuité de l’univers inventé par le maître de l’horreur.
Je remercie Babelio et Nestiveqnen Editions.

Barracuda 6. Délivrance – Dufaux et Jérémy

Les pirates partent à l’assaut de Puerto Blanco : sur les flots, Blackdog sur le Barracuda, accompagné par le redoutable pirate, Faucon Rouge ; au coeur même de l’île, Raffy à la tête de la flibuste. Les retrouvailles se feront sur les cadavres encore chauds des Espagnols… Reste le diamant du Kashar : qui choisira-t-il, l’impitoyable pirate ou Frère Esteban, le fou de Dieu aveuglé par le pouvoir ?

Sixième et dernier tome de cette saga qui au départ ne devait être qu’une trilogie. Puerto Blanco est sous le feu des attaques des espagnols. Blackdog est sur l’île de diamant du Kashar. Ce dernier épisode réponds à toutes les questions que les cinq premiers albums ont posé. Entre piraterie, combats violents et magie, l’histoire est surprenante, et le dénouement aussi. Pour ma part, ce côté magique va trop loin, j’aurais préféré une explication plus intellectuelle de la superstition de ce diamant. Quant aux graphismes, autant certaines planches sont magnifiques, autant parfois, les visages sont mal faits, totalement différents, et ratés. Cet album reste mitigé même si le niveau reste bien au-dessus de la moyenne, mais il est en-deçà du niveau des cinq premiers épisodes.
J’aime malgré tout le travail de Jérémy mais Dufaux, sur le coup, s’est un peu vautré. Dommage…

Le joyau du petit homme – R.A. Salvatore

Dans ce troisième tome de la trilogie du Val Bise, nous retrouvons donc Drizzt et ses compagnons, qui partent à la recherche de leur ami Régis. Ils traversent le pays pour le retrouver aux mains de son ancien maître. Le récit est à la hauteur des deux premiers tomes de cette trilogie. C’est bien construit et il y a un savant mélange d’actions pour nous tenir en haleine jusqu’au bout. Je doute malgré tout que la traduction soit vraiment conforme à l’originale mais l’ensemble tient la route malgré tout. Les personnages sont attachants et l’elfe noir prend de plus en plus de pouvoir dans le regard des lecteurs, avec un race et un tempérament atypique.
Au terme de cette trilogie, nous avons une histoire intéressante, bien construite, et qui se lit avec un vrai plaisir pour les amoureux de la fantasy.

Les torrents d’argent – R.A. Salvatore

Dans ce seizième tome des Royaumes Oubliés, deuxième tome de la trilogie du Val Bise, nous partons à la recherche de Mithril Hall, la cité d’origine de Bruenor. Le récit reste dans la même veine que le premier épisode de la trilogie, avec un mélange de recherche, de dialogue et de combats. La quête reste passionnante et très prenante jusqu’au dénouement. Bien qu’habituellement, les romans des Royaumes Oubliés sont d’un niveau plus médiocre ou moyen que bon, cette trilogie est quant à elle très bien réfléchie, et écrite. Les personnages deviennent plus travaillés qu’auparavant et nous commençons à nous y attacher de plus en plus. Drizzt est un personnage complexe entouré d’amis tout aussi complexes que lui. L’écriture n’est pas celle d’un grand classique, mais se lit facilement, et avec beaucoup de plaisir. Il nous reste un dernier épisode avant la fin.

Les Simpson Sous les projecteurs – Collectif

2 histoires inédites :
Je rétrécie donc je suis… petit
M. Burns souffre d’une affreuse indigestion qui le paralyse totalement. Son équipe scientifique a mis au point un rayon rétrécissant ainsi qu’un vaisseau lui permettant de détruire les éléments gênants de l’intestin de M. Burns. Homer est alors désigné pour conduire le vaisseau mais au moment où il se fait miniaturiser, Bart et Milhouse se retrouvent accidentellement projetés sous le rayon. A eux trois, ils vont explorer l’estomac de M. Burns, déterminer la cause de son indigestion et l’éliminer avant d’être agrandis à nouveau.

Cette bande dessinée est constituée de deux histoires. La première voit Homer au milieu d’une expérience scientifique. Dans la deuxième histoire, Bart fait publier le journal intime de sa soeur. Le niveau général est moyen, une histoire est assez bonne, l’autre trop mauvaise. Ce qui est dommage c’est le manque de profondeur des histoires focalisées uniquement sur un thème. Graphiquement, c’est très pauvre aussi avec une économie flagrante décevante. En somme, un album qui n’est pas à la hauteur et qui ne pourra plaire qu’aux collectionneurs.

Les Simpson Coolitude – Matt Groening, Collectif

La famille Simpson part en vacances ! Mais pas n’importe où ! Bosqueverde, promesse des Caraïbes, belles plages, sable fin, mer turquoise. La surprise est de taille quand ils découvrent que le pays est en guerre civile depuis trente ans. Sous l’influence de Lisa, participante active au respect des droits de l’Homme, c’est toute la famille qui se retrouve impliquée dans l’organisation de la révolution !

Retrouvez d’autres histoires inédites dans cet album hilarant où M. Burns transforme l’Eglise en produit commercial et Marge fraude au marché noir pour s’acheter de nouveaux rideaux…

Deux nouvelles histoires dans cet épisode des Simpson. Dans la première, la famille gagne un voyage dans une île des Caraïbes. La critique est assez flagrante mais les gags qui s’accumulent font sourire. Dans la deuxième histoire, Marge cherche des rideaux avec des épis de maïs et sa quête la mène un peu partout. Les histoires semblent être écourtées comme si le trajet d’outre-atlantique leur faisait perdre toute l’essence des Simpson que nous connaissons. C’est dommage, parce que nous ressentons qu’un travail a été fait mais que la bande dessinée que nous lisons n’en est qu’un faible résumé. Petite déception à cette lecture.