Harrap’s Méthode Intégrale Anglais – Sandra Stevens

Un environnement d’apprentissage convivial qui entretient l’envie d’apprendre et garantit une assimilation sûre et progressive.

Voici une méthode très intelligente qui vous permet de progresser à l’oral de manière très progressive. L’essentiel des exercices se font grâce à l’écoute des CDs fournis avec le livre qui réunit en plus des exercices, les corrigés -oui, parfois les corrigés sont dans un autre livre ou se trouvent sur le site internet de l’éditeur-, un dictionnaire. Autant vous dire qu’avec cette méthode, vous pouvez déjà par vous familiariser avec la langue anglaise, l’intonation et la prononciation. Bien sûr, cette méthode est parfaite pour commencer à se débrouiller à l’oral, et l’écrit devra faire l’objet d’une autre méthode. En somme, pour un prix assez abordable et en préparation d’un voyage en Angleterre, la méthode reste un bon choix.

Warhammer – Les Voies de la Damnation 3. Les forges de Nuln

Ce troisième volet de la campagne « Les Voies de la Damnation » est destiné à des personnages ayant joué le premier épisode Les Cendres de Middenheim et le deuxième Les Tours d’Altdorf. Lors des précédents épisodes, les personnages se sont mis sur la trace d’un démon lié à trois objets dont le dernier se trouve à Nuln. C’est là qu’ils devront se rendre afin de détruire le dernier artefact en question et débarrasser le Vieux Monde de la menace qu’il représente. Malheureusement, le démon est désormais bien conscient de leur présence et de leurs actions, et de nombreux sectateurs et anciens ennemis feront tout leur possible pour leur mettre des bâtons dans les roues.

Après une introduction présentant l’ouvrage et son cadre d’utilisation (1 page), la première partie Un Guide de Nuln (23 pages) décrit le centre militaire et technologique de l’Empire, carte à l’appui. Cette prestigieuse cité, ancienne capitale impériale, abrite notamment les célèbres forges destinées à produire la fine fleur de l’artillerie. Elevée au rang de cité-état, elle s’illustre par la concentration d’intellectuels présents en ville ainsi que par 2000 ans d’histoire marqués par la corruption et le vice. Le chapitre retrace les péripéties et les tragédies qui émaillent le passé de cette ville pleine de contradictions. Quelques précisions sont fournies sur la flamboyante Comptesse Emmanuelle von Liebwitz qui dirige la ville, l’aristocratie locale et les différentes organisations importantes.

La ville est ensuite décrite en commençant par la vie quotidienne des Nulners, l’influence prédominante des arts et de l’industrie d’armement. Deux nouvelles carrières sont offertes au passage : le ramoneur et le ramasseur de fumier. Puis les généralités concernant les impôts, la garde, l’armée, ainsi que les traditions locales servent de préambule à la description géographique de Nuln qui est décrite quartier par quartier, avec une vingtaine de lieux importants tels que l’école impériale d’artillerie, les archives, etc. Le chapitre comporte également une table aléatoire d’annonces d’offre d’emploi pour aventuriers.

Chapitre I : La Troisième Entité (8 pages) présente la structure de l’aventure et le dernier artefact qui sera ici l’objet de toutes les convoitises. Les adversaires des PJ sont également présentés avec leur profil chiffré et leur portrait. Un nouveau sortilège est de la partie, ainsi que la présentation de toutes les intrigues qui vont secouer cette bonne ville de Nuln pendant la visite des personnages.

Chapitre II : Au Revoir Altdorf… (5 pages) commence par proposer des moyens de faire le lien entre Les Tours d’Altdorf et l’aventure présente. Il traite ensuite des informations qui mettront les personnages sur la trace du dernier artefact. Leurs victoires passées sont encore loin de leur avoir assuré le triomphe sur leur adversaire principal, un démon du chaos…

Chapitre III : Au Fil du Reik (11 pages) met en scène le trajet d’Altdorf à Nuln, en remontant le Reik à bord d’un imposant navire de croisière. Celui-ci contient bien entendu son lot de personnalités singulières et le voyage connaîtra quelques péripéties parfois sordides qui devraient maintenir les personnages sous pression. En outre, leurs actions passées n’auront de cesse de les poursuivre.

Chapitre IV : Nuln, Ecoeurante et Effrayante (5 pages) fait découvrir aux joueurs l’ambiance si particulière de cette superbe cité. Ce court chapitre contient surtout des éléments pour rendre l’ambiance de la ville en utilisant les cinq sens ainsi que quelques tables aléatoires permettant de déterminer des bruits, des odeurs, des scènes de la vie quotidienne. Mais ce chapitre contient surtout le calendrier des évènements qui vont rythmer l’aventure depuis l’arrivée des personnages en ville, et tout au long de la « semaine de la Poudre Noire », sept jours de liesse et de festivités sur fond de meurtres et de disparitions mystérieuses.

Chapitre V : Investigations (15 pages) contient tous les éléments de cette aventure non-linéaire. Le déroulement chronologique ayant déjà été fourni, ce chapitre propose les PNJ, les lieux et les intrigues. Les personnages auront l’occasion de côtoyer le gratin de l’aristocratie de Nuln, mais aussi de mener l’enquête comme ils ont pu le faire dans les épisodes précédents, chaque jour amenant son lot de meurtres ou sa disparition.

Chapitre VI : Le Canon et les Dessous de Nuln (9 pages) décrit la deuxième phase de l’aventure, alors que les différentes intrigues entremêlées commencent à converger. Tandis que le point d’orgue des festivités approche – l’inauguration d’une gigantesque pièce d’artillerie – les évènements s’accélèrent et c’est dans les bas-fonds de la cité que les mèneront leurs pérégrinations en quête de vérité, notamment dans le réseau d’égouts de la ville, particulièrement peuplé.

Chapitre VII : La Mascarade (8 pages) permettra aux personnages de découvrir le luxe des réceptions de la Comtesse von Liebwitz en participant au bal masqué donné en l’honneur de l’inauguration. Celui-ci contient bien sûr tout le gotha de Nuln et certains invités prestigieux peuvent venir de bien plus loin. Alors que tout le monde pense le coupable des meurtres sous clé, la réception sera néanmoins beaucoup plus agitée que prévu. Sept PNJ importants sont fournis, car les relations interpersonnelles seront la clé de cette soirée inoubliable, destinée bien sûr à se terminer dans un bain de sang.

Chapitre VIII : Tous les Feux de l’Enfer (4 pages) contient le dénouement de cette campagne en trois actes, qui peut prendre de multiples formes selon les actions des personnages. Quoi qu’il en soit, il sera haut en couleur, et verra – ou pas – l’avènement de celui qu’ils combattent depuis le début.

L’ouvrage se termine sur une page d’aides de jeu à photocopier et quatre personnages prétirés. Les plans des diverses scènes d’action sont livrés au fil des chapitres.

Ce troisième tome de la campagne des Voies de la Damnation, première campagne de la deuxième version de Warhammer le jeu de rôle, est le dernier et donc le dénouement. Après un descriptif assez sombre de la cité, le livre fait la place au scénario qui va mener les personnages d’Altdorf jusqu’à Nuln. Après un début sur le Reik,  à bord d’un navire, les personnages arrivent à la cité où ils vont devoir démêler tout un sac de noeud avec comme fond la Princesse Emmanuelle, ses frasques et la présentation du dernier canon sorti des fonderies. Pour les anciens, il y a quelques anecdotes à découvrir comme le tenancier d’une auberge déjà rencontré dans le premier scénario contenu dans la première version de Warhammer.
Le scénario est loin d’être simple à mettre en place pour un meneur de jeu, même expérimenté. Il faut avoir face à vous des joueurs tout aussi expérimentés qui ont tendance à comprendre immédiatement ce que l’on attend d’eux. Le scénario est assez difficile, le timing très serré et les adversaires loin d’être faibles. Vous l’aurez compris, le dénouement de cette campagne se finit difficilement, et vous aurez à déplorer certainement la perte de quelques personnages sans avoir la certitude que le scénario se termine dans les conditions idéales pour l’avenir de la cité, ni de l’Empire.
Un livre intéressant dans l’ensemble, une campagne en dent de scie, mais un dénouement en apothéose.

Un regard de sang – Lina Meruane

«C’est alors qu’un feu d’artifice a explosé dans ma tête. Ce n’était pas du feu que je voyais, c’était du sang en train de couler à l’intérieur de mon œil. Le sang le plus émouvant que j’aie vu de toute ma vie. Le plus inouï. Le plus effrayant.»
Avec Ignacio et quelques amis, Lina se trouve à une soirée lorsque survient la catastrophe qu’elle redoutait depuis longtemps. Son ophtalmologue lui annonce qu’elle devra attendre plusieurs semaines avant de pouvoir subir une intervention chirurgicale, il lui suggère de partir se reposer auprès de sa famille à Santiago du Chili. Retour dans la ville de son enfance, plongée dans les souvenirs d’une vie qui lui semble déjà lointaine. Quand Ignacio la rejoint, Lina le guide dans cette cité devenue floue et qu’elle bâtit d’images passées. Elle compense sa vue diminuée par ses autres sens, par le fantasme aussi, en attendant le retour à New York et la délicate opération…

Ce roman étranger, chilien, est l’oeuvre d’une auteure que je ne connaissais pas. Ce roman a été récompensé par un prix. Son récit raconte un passage dans une vie. Un moment tragique où le personnage, qu’elle place comme elle même découvre des problèmes graves aux yeux. Dans son récit d’aveugle, elle nous décrit son monde fait de noir et de sensations avec énormément de détails. A l’intérieur d’elle-même, le personnage nous fait toucher du doigt les profondes émotions qui sont vécues pendant ce périple. L’histoire aurait pu être banale, mais l’écriture empreinte de légèreté, presque tactile, nous transporte dans sa tête, au coeur de son imaginaire.
Le récit entouré par la mort, la mort de ses yeux, la mort de la vue, le noir impénétrable, est encore plus vivant par l’espoir et la poésie qui l’accompagne. Comme pour contrer le destin tragique de son corps, elle nous décrit avec encore plus de vivacité ce qu’elle ressent, imaginé ou vécu.
Un roman à l’écriture légère, pleine d’émotion, de vie, qui raconte une tranche de vie difficile avec beaucoup de tendresse finalement et de poésie.
Je remercie Babelio et Grasset pour ce partenariat.

Les Simpson Du Homer pour les fêtes – Matt Groening, Collectif

C’est le retour de Noël et l’occasion pour Matt Groening, le créateur corrosif mais sympathique des « Simpson », de fêter les réjouissances de l’hiver. Entrez dans cette ronde joyeuse et glacée et laissez-vous gagner par la magie d’étranges lettres au Père Noël, de vins chauds, d’anges de Noël, de cadeaux de Hanoukka, de bonnes résolutions, de bonshommes de neige borgnes, du vocabulaire de snowboarder, de chiens de traîneaux à la truffe rougie, d’émissions de Noël ringardes, et de délirants régimes d’hibernation. Un grand moment de joie suprême, c’est… Les Simpson Du Homer pour les fêtes !

Ce deuxième tome des Simpson a pour thème Noël. Un album assez fourni au niveau des histoires mais aussi des petits intermèdes qui sont un programme TV, une publicité ou la lettre au père Noël. Hormis le dessin qui reste fidèle, c’est ni mieux ni moins bien, c’est du Simpson, nous avons ici un thème dans lequel nous nous reconnaîtrons surement. Les Simpson est une critique, acerbe, taillé à la hache, de notre société, notre quotidien. C’est criant de vérité et Homer, Lisa ou Bart sont là pour nous le rappeler. J’ai beaucoup aimé cet album qui bien que fait pour divertir les jeunes ne laissent pas moins à réfléchir sur notre comportement. Je l’ai trouvé très réussi, avec un humour toujours aussi grinçant.

Kevin and Kate 1. Let’s go – Sandrine Lemoult

Sais-tu comment on rit en anglais ? Avec Kevin et Kate, tu le sauras bientôt ! Les deux enfants rivalisent d’ingéniosité quand il s’agit de faire des bêtises ou de faire rire leurs camarades… Même s’il existe des petites rivalités entre le frère et la soeur, ils sont toujours prêts à faire face au prétentieux Marcus ou à passer du bon temps avec leur amie Lucy. Et grâce à eux, au hamster Bruce et au chien Hurricane, tu ne t’ennuieras pas une seule minute ! Avec un texte entièrement en anglais, des sous-titres pour chacune des bulles et des pages de vocabulaire illustré, Kevin and Kate permet aux enfants d’apprendre l’anglais en s’amusant. Les situations de la vie quotidienne permettent un vocabulaire varié et l’humour de la série permet de rendre la lecture plus facile.

Voici une idée originale qui permet à tout âge d’apprendre l’anglais par des situations quotidiennes en bande dessinée. Chaque case est traduite par un petit texte situé juste en-dessous. C’est très bien pensé et les petites histoires se suivent et présentent des moments de tous les jours vécus par des enfants d’une famille normale. Un dessin sympathique, sans fioriture. Il faut apprécier le travail de l’auteur qui aura réussi en quelques pages, en quelques mots à nous apprendre des expressions du quotidien.
Une très bonne idée à découvrir et ce, quelque soit l’âge.

Orcs 3. Les guerriers de la tempête – Stan Nicholls

Les races anciennes et vous, les envahisseurs, se livrent une guerre sans merci. La Mort rôde sur tout le pays et il ne reste plus que nous, les orcs, pour décider du futur du monde. Que Jennesta essaie de se débarrasser de nous, pour voir. Que chacun de nos ennemis tente de nous attraper. Moi, Stryke, je suis fatigué de courir. Les cinq étoiles portent la réponse que je trouverai dans mes rêves. Le temps de la révélation est proche et bientôt nous pourrons déchirer le voile du mystère. Nous devons vaincre et en finir avec tout ceci. Ou du moins essayer, quitte à en mourir. J’ai vu notre destin. Alors ne vous mettez en travers de notre chemin !

Ce troisième tome démarre sur la poursuite ultime de Jennesta et son armée des Renards qui se sont réfugiés dans une bourgade humaine. Le récit est bien construit que le précédent tome. Ce dernier épisode nous convie à un flot de combats et de révélations toujours plus surprenantes les unes que les autres jusqu’à un dénouement haut en couleur. La trilogie qui avait bien commencé, s’était ensuite essoufflée, se termine ici en apothéose. L’histoire prend une tournure très fantasy avec une vraie quête pour les Orcs renégats comme pour toute la nation Orcs. Un récit qui se lit avec une grande facilité, sans lourdeur. Une trilogie qui finalement est vraiment intéressante et loin de la fantasy habituelle. Ici nous sommes du côté du méchant ennemi de l’homme, l’orc tout vert, et sa vision est bien différente de celle que nous nous sommes imaginés depuis le Seigneur des Anneaux. Une très bonne trilogie…

La guerre des Lulus 1914. La maison des enfants trouvés – Régis Hautière et Hardoc

L’offensive de l’armée allemande au nord-est de la France jette des milliers de villageois sur les routes. Dans le désordre ambiant, quatre enfants, Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, sont oubliés lors de l’évacuation de leur orphelinat. Bientôt, ils se retrouvent isolés derrière la ligne de front. Livrés à eux-mêmes en territoire ennemi, Ils s’organisent pour survivre…

Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig sont quatre des pensionnaires de l’orphelinat de l’abbaye de Valencourt en Picardie. Tout le monde les surnomme les Lulus. En cet été 1914, lorsque l’instituteur est appelé comme tant d’autres sous les drapeaux, personne n’imagine que c’est pour très longtemps. Et les Lulus ne se figurent évidemment pas une seconde que la guerre va déferler sur le monde finalement rassurant qu’ils connaissent. Bientôt, le fracas de l’artillerie résonne dans le ciel d’été. Il faut partir, vite. Mais lorsque la troupe évacue l’abbaye manu militari, les Lulus, qui ont une fois de plus fait le mur, manquent à l’appel. Sans l’avoir voulu, ils se retrouvent soudain à l’arrière des lignes allemandes.

Pour traiter de la première guerre mondiale un siècle après, et pour donner un sens au sacrifice, proposer aux jeunes générations quelles sont les erreurs à ne pas commettre, les auteurs ont proposé une saga sur des enfants orphelins qui se retrouvent au milieu du conflit malgré eux. Chaque album détaille ce qui se déroule pendant une année. Le thème choisi est intéressant, l’angle est pédagogique et l’objectif n’est pas tant de montrer les horreurs de la guerre sur le front, mais de voir avec des yeux d’enfants ce que les décisions de quelques adultes fous ont généré dans leur monde.
Le récit est bien construit, et nous sommes attentifs aux réactions de chacun de ces enfants, de ces personnages atypiques dans une période sombre. Le graphisme est bien réalisé et les personnages sont particulièrement bien traités. L’ensemble rend un album qu’il faut lire, ou faire lire à ses enfants. Un album, une série qui s’annonce d’un niveau excellent et qui je l’espère deviendra rapidement un classique dans les écoles.