L’ancien agent du Mossad Eytan Morg, reclus au large de l’Irlande depuis quatre ans, doit sortir de sa retraite quand l’homme à la tête du Consortium, une organisation criminelle qui préside en secret aux destinées de l’humanité, exige de lui parler avant de mourir.
Aux États-Unis, le jeune flic Andy Irvine est confronté à un meurtre barbare : une infirmière est retrouvée pendue dans un entrepôt, le corps calciné. Mais ce meurtre n’est peut-être pas isolé… Tueur en série fétichiste? Opération du Consortium? Seul Eytan pourra le découvrir, mais le temps lui est compté.
Pour l’anecdote, David Khara, je l’ai découvert dès son premier roman, un roman fantastique édité par Rivière blanche, et que je vous conseille vivement de découvrir. Puis Le projet Bleiberg est arrivé, une bombe. J’ai adoré, les exemplaires que j’ai sont dédicacés. L’auteur est d’une grande gentillesse, généreux. Je reçois un jour un album de bande dessinée, l’Oiseau du Temps, dédicacé par le scénariste, parce que pendant un salon, ils étaient installés côte à côte. Voilà ce qu’il est.
Mais, il faut un mais, toujours, sinon c’est pas marrant, je dis donc, mais, ce roman m’a déçu. La barre était haute pour arriver au niveau du Projet Bleiberg. Le récit ne m’a pas pris aux tripes. J’ai trouvé les personnages moins… plus lisse. Ce roman est un roman que je qualifierais de commercial. Je ne dis pas qu’il est mauvais, loin de là, mais j’ai l’impression d’avoir lu un roman d’un écrivain habitué au succès, écrivant son roman annuel, utilisant une trame toute bien faite, bien ficelée, mêlant action, sentiment… Je n’ai pas été transporté comme dans les précédents romans. Autant ses tous premiers romans, le récit est spontané, l’auteur écrivait dans le train entre deux rendez-vous alors qu’il avait encore un boulot comme tout un chacun. Mais celui-ci, c’est du roman écrit tranquillement, lu et relu, pour faire glisser l’histoire sans accroc, pour ne pas choquer, avoir le temps d’y inclure deux trois bonnes pensées (Andy et son petit copain, ça touche un public différent…). Rien à voir avec la passion flamboyante des premiers instants.
Je n’ai pas accroché malheureusement. Alors déçu, oui, par l’auteur qui m’avait fait rêver, par le roman, moyennement, parce que ce n’est pas mauvais, mais juste moyen. C’est fluide, le roman se lit facilement, tous les ingrédients sont là pour faire un bon scénario, un téléfilm passionnant, un triptyque formaté, parfait.
Je remercie Babelio et J’ai lu pour ce partenariat.