Walking Dead 28. Vainqueurs – Kirkman, Adlard, Gaudiano et Rathburn

La Colline a été dévastée et la communauté qui l’habitait a dû fuir les lieux, sous l’impulsion de Maggie. Dwight a rejoint Rick, en lui affirmant que les Chuchoteurs ont été anéantis. Malheureusement, même si Beta qui a pris la tête des Chuchoteurs a perdu une bataille, il lance une horde de rôdeurs sur Alexandria. La guerre est peut-être terminée, mais la survie d’Alexandria est en jeu.

Dans cet épisode, la vague de morts-vivants dirigés par les chuchoteurs marche sur Alexandria. Le combat va être rude, violent. Cet album semble sonner la fin d’un cycle. Jamais il n’y a eu autant de morts sur les chemin, mais surtout, c’est un ultime combat contre les chuchoteurs et ce qu’ils avaient mis en place pour détrôner le nouvel ordre que veulent mettre en place. C’est un album au récit intéressant, dans lequel des décisions importantes sont prises pour l’avenir. Le graphisme est comme le précédent album, mieux travaillé que la plupart des autres albums. Le dénouement du cycle comme écrit précédemment se pressent.

Chroniques de la Lune Noire 6. La Couronne des Ombres – Pontet et Froideval

L’Empire semble victorieux… La discorde ronge pourtant déjà ses rangs. Wismerhill croyait avoir gagné Moork mais les ombres du passé se dressent devant lui, menaçantes, sournoises. Wismerhill est une fois de plus face à son destin. Ceindra-t-il la couronne des ombres ? Pourra-t-il faire face aux terribles volontés de l’Aigle bicéphale ? se dressera-t-il seul face à l’Empire tout puissant ?

Dans cet épisode violent, Wismerhill prend du galon. Il règne sans partage sur un royaume grandissant et devient le pantin de forces bien plus puissantes et dont le dessein n’est pas encore bien défini. Le récit est assez linéaire mais laisse un peu plus de place à une histoire qui se pose enfin, et paraît moins fouillis. Le graphisme est en amélioration par rapport aux épisodes précédents. Même si ce n’est pas encore ce à quoi je m’attends, le dessin est plus sombre, mieux travaillé. Les personnages qui gravitent autour de Wis sont mieux traités pas le scénariste mais aussi par le dessinateur. Nous avons donc ici un album qui peut se définir comme le vrai grand départ de la saga. Un bon épisode même si certains points sont encore à améliorer.

Heimaey – Ian Manook

Quand Jacques Soulniz embarque sa fille Rebecca à la découverte de l’Islande, c’est pour renouer avec elle, pas avec son passé de routard. Mais dès leur arrivée à l’aéroport de Keflavik, la trop belle mécanique des retrouvailles s’enraye. Mots anonymes sur le pare-brise de leur voiture, étrange présence d’un homme dans leur sillage, et ce vieux coupé SAAB qui les file à travers déserts de cendre et champs de lave… jusqu’à la disparition de Rebecca. Il devient dès lors impossible pour Soulniz de ne pas plonger dans ses souvenirs, lorsque, en juin 1973, il débarquait avec une bande de copains sur l’île d’Heimaey, terre de feu au milieu de l’océan.

Voici un polar road trip. Le récit se déroule en Islande. Soulniz, veuf, revient sur cette île pour faire découvrir à sa fille la beauté des paysage qu’il avait découvert plusieurs décennies auparavant. Mais leur séjour tourne vite à une fuite vers l’avant à cause d’un individu qui les harcèle. Et bien sûr, le dénouement se déroulera à Heimaey.
Le récit prend immédiatement aux tripes avec les révélations qui s’accumulent au fur et à mesure. Autour de Soulniz, le personnage principal, un homme dans la force de l’âge très attachant, gravite sa fille, Beckie, mais aussi Kornelius, un policier qui mène une enquête dont les fils sont entremêlés avec l’histoire de Soulniz. Tous ces événements sont au milieu d’une nature hostile qui prend une part importante dans cette histoire, où l’analogie avec l’homme est parfois frappante, une nature difficile, violente, belle et douce à la fois.
Le roman est surprenant, le road trip est magnifique. Un bon polar comme on les aime, celui qui vous fait voyager, j’adore.

Walking Dead 27. Les chuchoteurs – Kirkman, Adlard, Gaudiano et Rathburn

Les survivants menés par Rick ont mis en place divers points de contrôle. Negan a disparu depuis quelques jours, lorsqu’il réapparait après avoir assassiné Alpha, la leader des Chuchoteurs. Dwight tient à le descendre immédiatement, mais Magna l’en empêche. Ils décident de l’amener à Rick… Pendant ce temps, Beta a retrouvé le corps sans tête d’Alpha. La tension monte encore d’un cran…

Dans cet album, la confrontation avec les chuchoteurs est inévitable. Tout le monde est sur le pont pour la confrontation mais encore une fois, la politique est de la partie. L’album présente un scénario qui s’affine et devient toujours plus intéressant. Le dénouement semble approcher et l’envie de savoir se fait pressante. Un album travaillé très intéressant. D’autant que j’ai trouvé le graphisme bien supérieur à certains des précédents albums, ce qui fait de ce vingt septième épisode pour ma part, l’un des meilleurs moments de lecture de Walking Dead.

Complete Electric Guitars Vol. 1 – Jean-Jacques Rébillard

Idéal pour apprendre la guitare électrique et progresser rapidement. Nouvelle version avec 40 pages en plus et un cahier d’exercices. Tenue de l’instrument, tous les accords et les accompagnements de base, lecture du rythme, riffs et rythmiques en blues, rock et metal, harmonie visuelle technique main gauche main droite (slide, hammers on, pull off, flat picking), improvisation blues, rock et métal. 10 pages sur les sons de la guitare électrique avec un maximum de conseils pour bien choisir son matériel… Tablatures pour tous les morceaux.

Voilà le manuel pour apprendre ou se remettre à cet instrument que j’affectionne particulièrement, la guitare électrique. La méthode est très progressive avec l’apprentissage du solfège, des techniques et de la vélocité. Au terme de ce premier volume, vous saurez un mieux manier votre instrument, connaîtrez quelques riffs connus. La méthode est résolument rock et hard rock, même si les riffs d’apprentissage ou quelques extraits sont du blues ou du jazz, mais vous finissez avec du Metallica, AC/DC et autres. Pour ma part, j’adore, je me suis réapproprié une Washburn que je délaissais depuis trop longtemps et je vais continuer avec le deuxième volume.

La France médiévale – Collectif

Ouvrage collectif d’une équipe d’historiens, d’universitaires et de médiévistes réputés, « La France médiévale » vous offre un tableau vivant et détaillé de tout ce qui compose une partie fascinante de l’Histoire, le Moyen Age :
-L’environnement à l’époque médiévale, les différents types d’architecture, les créations artistiques et littéraires…
-Les ordres et les modes de vie de la société médiévale : clercs et moines, chevaliers et paysans, événements-charnières de la périodes (croisades, Guerre de Cent ans, Jeanne d’Arc…)
-Les mentalités et les modes de vie du monde médiéval : moyens de connaissance, sciences et techniques, rôle et statut de la femme, problèmes de santé et d’hygiène, modes de consommation et habitudes culinaires, jeux, spectacles et loisirs…
-Les grands axes du pèlerinage de Compostelle, les châteaux forts, les monastères, les sanctuaires, les villes.
-L’évolution des frontières de la France établie à partir d’une cartographie, les lignages royaux et les informations pratiques concernant les sites présentés.

Voici un ouvrage complet, un peu complexe parfois, mais passionnant, sur la France du début du Moyen-Age jusqu’à la fin de cette période mal connue et pourtant si riche. Tout y est décrit, de la faune et de la flore, en passant par les guerres et les chevaliers, les croisades, jusqu’à l’architecture de l’époque. C’est riche, très riche, et permet à la fin de vraiment appréhender cette époque dans son ensemble.
Il faut reconnaître que le travail pour concevoir ce guide est énorme. Beaucoup d’historiens y ont participé pour fournir ici un ouvrage complet. Un guide de cette époque dans une France en construction.

Dad 4. Star à domicile – Nob

Ce n’est pas tous les jours facile de s’occuper de quatre filles fortes en caractère, et Dad est bien placé pour le savoir. Entre l’émancipation grandissante de son aînée Pandora, les questionnements amoureux d’Ondine, les prises de position éthiques d’une Roxane survoltée et les demandes d’attention constantes de Bébérenice, la petite dernière, ce comédien au chômage aura au moins trouvé un rôle à la mesure de son talent : celui d’un père comblé.

Dans cet album, fidèle au concept des albums précédents, Dad se met aux réseaux sociaux, avec une certaine nostalgie de sa jeunesse. Un album très plaisant à lire, un peu différent, mais très bon et intéressant, avec toujours autant d’humour. Des situations toujours hilarantes. Ce quatrième album reste dans la veine des précédents albums.

Le programme D-X – David Khara

L’ancien agent du Mossad Eytan Morg, reclus au large de l’Irlande depuis quatre ans, doit sortir de sa retraite quand l’homme à la tête du Consortium, une organisation criminelle qui préside en secret aux destinées de l’humanité, exige de lui parler avant de mourir.
Aux États-Unis, le jeune flic Andy Irvine est confronté à un meurtre barbare : une infirmière est retrouvée pendue dans un entrepôt, le corps calciné. Mais ce meurtre n’est peut-être pas isolé… Tueur en série fétichiste? Opération du Consortium? Seul Eytan pourra le découvrir, mais le temps lui est compté.

Pour l’anecdote, David Khara, je l’ai découvert dès son premier roman, un roman fantastique édité par Rivière blanche, et que je vous conseille vivement de découvrir. Puis Le projet Bleiberg est arrivé, une bombe. J’ai adoré, les exemplaires que j’ai sont dédicacés. L’auteur est d’une grande gentillesse, généreux. Je reçois un jour un album de bande dessinée, l’Oiseau du Temps, dédicacé par le scénariste, parce que pendant un salon, ils étaient installés côte à côte. Voilà ce qu’il est.
Mais, il faut un mais, toujours, sinon c’est pas marrant, je dis donc, mais, ce roman m’a déçu. La barre était haute pour arriver au niveau du Projet Bleiberg. Le récit ne m’a pas pris aux tripes. J’ai trouvé les personnages moins… plus lisse. Ce roman est un roman que je qualifierais de commercial. Je ne dis pas qu’il est mauvais, loin de là, mais j’ai l’impression d’avoir lu un roman d’un écrivain habitué au succès, écrivant son roman annuel, utilisant une trame toute bien faite, bien ficelée, mêlant action, sentiment… Je n’ai pas été transporté comme dans les précédents romans. Autant ses tous premiers romans, le récit est spontané, l’auteur écrivait dans le train entre deux rendez-vous alors qu’il avait encore un boulot comme tout un chacun. Mais celui-ci, c’est du roman écrit tranquillement, lu et relu, pour faire glisser l’histoire sans accroc, pour ne pas choquer, avoir le temps d’y inclure deux trois bonnes pensées (Andy et son petit copain, ça touche un public différent…). Rien à voir avec la passion flamboyante des premiers instants.
Je n’ai pas accroché malheureusement. Alors déçu, oui, par l’auteur qui m’avait fait rêver, par le roman, moyennement, parce que ce n’est pas mauvais, mais juste moyen. C’est fluide, le roman se lit facilement, tous les ingrédients sont là pour faire un bon scénario, un téléfilm passionnant, un triptyque formaté, parfait.
Je remercie Babelio et J’ai lu pour ce partenariat.

Chroniques de la Lune Noire 5. La danse écarlate – Ledroit et Froideval

Le village ORKH est paisible. Les jeunes mâles sont partis pour la guerre, laissant leurs famille en sécurité. Les enfants jouent au bord de la rivière et babillent gaiement jusqu’à ce que l’un d’eux s’inquiète dans son langage d’enfant:  » Quoi n’est le broouis? ». Le broouis, c’est la calvacade furieuse des Fils de la lumière, commandés par Wismerhill. Et il ne fait pas bon se trouver sur le chemin de ces perfectionnistes qui trucident d’abord les veuves et les orphelins avant d’aller affronter les époux et les pères. Car la guerre qui couvait depuis longtemps est désormais inévitable. De partout, les armées avancent vers le champ de bataille où, déjà Haazheel Thorn tient ses troupes prêtes. Quant à Wismerhill, il a décidé de se rallier au terrible maître de la lune noire. Les portes des enfers sont ouvertes.

Wismerhill devient officiellement le jouet de desseins supérieurs. L’histoire reste un peu compliquée, mais donne la sensation de démêler petit à petit les fils du complot qui se trame pour ce petit monde. L’épisode est violent, avec quelques « pleine page » qui permet au dessinateur de s’exprimer mieux que d’habitude. On ressent aussi assez l’impact des wargames et jeux de rôles dans cet épisode que les auteurs pratiquaient avant ou pendant la conception de cet album. Un album qui rehausse un peu la saga mais qui ne permet pas encore de dire si ça vaut le coup ou non. Encore une fois, ce n’est pas parce qu’un éditeur finance l’édition que c’est plutôt bien et des exemples, vous en avez à la pelle. Donc, pour l’instant mon avis reste mitigé sur cette saga.

Dad 3. Les nerfs à vif – Nob

09Dad, le comédien au chômage et père à temps plein, va devoir accepter à contrecoeur une nouvelle présence féminine dans son appartement. Alors qu’il était déjà bien occupé à gérer les revendications de son aînée Pandora, les garçons qui tournent autour d’Ondine l’adolescente, les jouets éparpillés de la petite Roxane et les balades au parc de la dernière, Bébérenice, l’installation pour quelques jours de la mère de sa seconde fille sur le canapé du salon risque bien d’être de trop. Car Rose, grandiloquente actrice, n’est pas des plus discrètes… Mais qu’importe, malgré les histoires des adultes, une chose est sûre : chez eux, il y aura toujours des rires, des crises, des repas à préparer, des sorties d’école, des copines et des amoureux.

Dans ce troisième album, une succession de gags humoristiques sur la vie de famille d’un père au foyer avec ses quatre filles. Comme les albums précédents, l’humour est présent. L’auteur sait se renouveler et c’est avec plaisir que nous retrouvons des situations cocasses. C’est l’occasion de faire la connaissance d’une des mères des quatre filles. C’est comme les premiers épisodes, un très bon moment de lecture de bande dessinée, beaucoup d’humour, un graphisme intéressant et bien réalisé. Recette simple mais efficace.