Né d’aucune femme – Franck Bouysse

J’ai eu la chance de pouvoir écouter ce roman grâce à Audiolib. C’est une expérience différente. Le choix des lecteurs est primordial et pour ce roman de Franck Bouysse, il était plus que nécessaire d’avoir des voix qui se prêtent à l’ambiance particulière, presque de huis clos, de ce récit dur, violent.

Le curé, Gabriel, après avoir promis de récupérer des cahiers d’une jeune femme internée devient le détenteur d’une vérité pesante, lourde à porter. C’est celle de Rose, jeune fille vendue à quatorze ans pas son père pour effectuer des travaux ménagers chez le maitre de forge. C’est là que se fracasse la vie de Rose, entre les mains de cette homme violent, de cette mère, une vieille femme mauvaise, et de ce demi-frère, effacé.

L’histoire, qui est certainement l’histoire de milliers de jeunes filles, devenues servantes pour éviter de devenir un poids trop lourd pour leur famille, est difficile. Combien sont tombées dans les mailles de la violence premièrement psychologique, parce qu’elles quittent leur famille, se retrouvent considérées au même niveau que du mobilier, sans valeur aux yeux des gens qui les entourent. Puis vient la violence physique, et ce chapitre, au centre du roman, pierre angulaire, celui que nous sentons arriver sans vraiment y croire, et pourtant il arrive. Les mots sont durs, l’intimité de ce moment que nous partageons est extrême. L’écoute de cette voix qui exprime toute l’émotion du moment. J’étais mal à l’aise face à cet acte odieux.

Le roman dans son ensemble est magnifique. Ecrit avec finesse, et justesse, faisant ressortir les émotions, les faisant transpirer. Un roman qui chamboule tout, qui vous pousse même dans vos retranchements. Aurez-vous le courage de continuer et de lire cette souffrance, d’être vous aussi le témoin, le détenteur d’un secret, ou fuirez-vous la réalité, pour revenir dans votre vie facile.

Merci à Audiolib.

Quatrième de couverture Dans le secret du confessionnal, on confie au père Gabriel une mission. Récupérer à l’asile voisin, sous la jupe d’une femme dont il doit bénir le corps, de mystérieux cahiers. C’est ainsi que sortent de l’ombre les carnets de la jeune Rose, ceux dans lesquels elle a conté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.

Demain est une autre nuit – Yann Queffélec

Trente neuf ans, c’est le temps qui aura fallu à deux frères pour se retrouver. Un sms, un malheureux sms, qui va faire venir le grand frère au chevet du petit frère, à l’hôpital. De cette rencontre qui dure la nuit va en sortir une sorte de procès contre le passé, ce que l’un attendait de l’autre, de la vie.

Le récit est celui de la nostalgie mal dégrossie, de la rancœur, et peut-être même du dégoût de soi, de son comportement, de son inactivité, son absence de motivation. Les deux frères se confrontent l’un dans son lit d’hôpital, ou de gisant, l’autre somnolant à ses côtés. L’un et l’autre s’accusant tour à tour. Mais que faire de ces retrouvailles presque quarante ans après. En réalité, pourquoi se retrouver. Sauf à reprendre sa vie à l’instant de la séparation.

Le roman est agaçant dans son esprit. C’est irritant et sans intérêt. C’est mielleux et bouffi de sentiments à l’eau de rose. La nostalgie est pompeuse. Nous lisons deux frères accrochés comme une moule sur le rocher de leur vingt ans, sans avoir l’impression d’avoir décollé à un moment ou à un autre, sur fonds de reproche. Le comportement est finalement synonyme d’une tristesse infinie, une pathologie de la nostalgie pauvre et une bassesse intellectuelle.

En revanche, l’écriture vous fait avaler ce roman aussi vite que vous l’oublierez. Le style est vraiment magnifique, dommage qu’il soit utilisé à mauvais escient pour le coup.

Je remercie Lecteurs.com et Calmann Levy pour ce partenariat.

Quatrième de couverture C’est par ce texto que le petit frère attire le grand à l’hôpital, chambre 49, un soir de neige.
Des retrouvailles? un piège? il ne se voient plus depuis des années. Le petit a une bonne raison d’en vouloir au grand – mais aucune allusion. Ils parlent de tout et de rien, du passé familial, des non-dits, du deuil de leur mère quand ils étaient enfants. L’opération? Tout va bien, fausse alerte. Une étrange infirmière va et vient.
Pour le grand frère, il est temps d’y aller – un dîner l’attend – Car le petit frère commence à poser des questions précises, à muscler leur dialogue, exigeant la vérité sur la dernière fois où ils se sont vus.
C’est alors que la nuit fait son entrée, que la neige prend son sens, et que la visite de courtoisie ne sait plus où elle va.

Le paradoxe d’Anderson – Pascal Manoukian

Plus rien n’est acquis. Plus rien ne protège. Pas même les diplômes.

À 17 ans, Léa ne s’en doute pas encore. À 42 ans, ses parents vont le découvrir. La famille habite dans le nord de l’Oise, où la crise malmène le monde ouvrier. Aline, la mère, travaille dans une fabrique de textile, Christophe, le père, dans une manufacture de bouteilles. Cette année-là, en septembre, coup de tonnerre, les deux usines qui les emploient délocalisent. Ironie du sort, leur fille se prépare à passer le bac, section  » économique et social « . Pour protéger Léa et son petit frère, Aline et Christophe vont redoubler d’imagination et faire semblant de vivre comme avant, tout en révisant avec Léa ce qui a fait la grandeur du monde ouvrier et ce qui aujourd’hui le détruit. Comme le paradoxe d’Anderson, par exemple.  » C’est quoi, le paradoxe d’Anderson ?  » demande Aline. Léa hésite.  » Quelque chose qui ne va pas te plaire « , prévient-elle. Léon, dit Staline, le grand-père communiste, les avait pourtant alertés :  » Les usines ne poussent qu’une fois et n’engraissent que ceux qui les possèdent. « 

Le paradoxe d’Anderson, mais le roman aurait très bien pu s’appeler la lutte des classes tellement le récit, dans une France presque paysanne,  une France ouvrière s’oppose avec véhémence, violence, au capitalisme, à la mondialisation. De nos jours, une familles se retrouvent, parce qu’ils vivent depuis toujours au jour le jour sans se préoccuper des lendemains, sans voir plus que le bout de leur nez, dans une galère, le chômage qui les touche, la grève, mais les parents tentent de sauvegarder au maximum la jeunesse de leurs enfants, de leur masquer la vérité, leur cacher les déboires, et dépenser sans compter les derniers deniers pour quelques minutes d’émerveillement sans s’imaginer que ces deniers leur auraient permis justement de vivre décemment les prochains mois difficiles. Nous découvrons finalement une famille plus capitaliste que les capitaliste eux-mêmes, avec un comportement de consommateur impulsif, à s’accrocher à ce qui est le plus matériel qui soit, une télévision, mais qui n’hésite pas à couper un arbre pour se chauffer (c’est la télé ou le chauffage, faut faire un choix).
L’écriture est légère et traite d’une tragédie qui frise le comique, l’auteur nous transporte dans ce monde fait d’incohérences avec un style maîtrisé, au point que cette famille aux aspects repoussants en devient attachante. Une famille, qui même en traversant la rue, n’aura aucune chance de se trouver un travail, parce que dépassé par son époque, celle de ses enfants, et qui pour y répondre comme les idiots qu’ils sont, n’ont que la violence la plus crasse. Une histoire bien triste finalement, mais l’honneur est sauf, Léa, elle les gagne ces 1000€.

La fée carabine – Daniel Pennac

«Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c’est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?»Ainsi s’interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d’un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l’innocence même («l’innocence m’aime») et pourtant… pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.

Nous retrouvons Malaussène, à nouveau dans une histoire dans laquelle tous les personnages qui tournent autour de lui vont être impliqués sans que lui-même se rende compte de quoi que ce soit. Tout commence par le meurtre d’un policier qui surveillait les allées et venues des habitants de Belleville, où des jeunes vieilles dames se sont faites assassiner. L’enquête est lancée, les commissaires sont sur tension, les lieutenants de police sur le terrain, et les vieilles dames sont en sécurité. Le récit et le style sont bien mieux travaillés que le roman précédent. C’est une succession de quiproquos et d’événements qui à la fin trouvent leur chemin vers le rétablissement de la vérité. Pour le lecteur, c’est un plaisir de vraie lecture, entre le polar, le trhiller, et l’humour noir, caustique. Les clichés tombent les uns après les autres, les phrases deviennent bientôt des citations, les personnages secondaires sont marquants et détiennent à eux seuls les clés de l’histoire. Un roman qui n’a pas pris une ride et qui se lit toujours avec autant d’entrain.

Au bonheur des ogres – Daniel Pennac

Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux. Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça ! Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants… Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique. Quel cirque !

Ben travaille dans un grand magasin à Paris. Son travail est simple, être le bouc émissaire des clients mécontents. Mais des attentats perpétrés par des personnes âgées font de Ben le suspect principal. Accompagné de sa tribu de frères et sœurs et d’un chien épileptique, il va mener de manière très dilettante son enquête.
Le récit est bien construit et nous présente la famille mais surtout le personnage de Benjamin Malaussène que Daniel Pennac a inventé et donné vie dans les années 80. L’enquête semble partir dans tous les sens et Benjamin quant à lui vit une vie sans pause entre histoires à raconter le soir au bord du lit, un chien paralysé et un chef qui l’accable de tous les maux, ce roman est tout simplement virevoltant.
Un style fluide qui donne au récit une dimension vivante et réelle aux personnages, nombreux qui tournoient autour de ce Benjamin. Attachant, Benjamin semble vivre nonchalamment mais la réalité le rattrape chaque jour et le promène ou plutôt le propulse d’un coin vers un autre à une vitesse vertigineuse.
Un très bon roman qui détonne et ouvre les portes à une saga familiale tonitruante.

Féerie générale – Emmanuelle Pireyre

Roxane a neuf ans, déteste la spéculation financière et se retire du monde en peignant le cheval des voisins. Sven, universitaire fantasque, abandonne sa thèse sur l’héroïsme contemporain. Batoule joue du violoncelle, porte un hijab et donne des conseils de mode halals. Dans un monde trop connecté, les vies se télescopent. Un désordre ambiant où le bonheur est à réinventer.

Ce livre n’est pas un roman, ni un essai, mais plutôt un amoncellement de textes, pour lesquels le lien est assez compliqué, peut-être même inexistant, tant il nous est difficile de discerner où l’auteure veut nous emmener.
Acheté pour le prix reçu, j’en sors assez déçu. Ce livre est un peu comme un cheveu sur la langue, une mouche dans la soupe, différent, pas complètement inintéressant, mais certainement où voulait en venir l’auteure, nous faire découvrir un ovni de la littérature. Bizarre et pourtant…
En revanche, l’écriture est d’une belle fluidité, qui nous permet de lire chaque page sans buter, sans ne pas avoir envie de continuer à lire. Bien écrit, l’auteure nous transpose dans son univers féérique par un style non pas hors norme, mais bien au-dessus de la moyenne, au-delà du niveau habituel. Et en toute honnêteté, on finit par prendre son pied à la lire même si l’histoire est abracadabrantesque (j’y suis arrivé !).
Original, trop, mais gros plaisir à la lire.

Le noeud de vipères – François Mauriac

noeudviperesVieil avare qui veut se venger des siens en les déshéritant, Louis se justifie dans une sorte de confession qu’il destine à sa femme : elle le précède dans la mort. Dépossédé de sa haine et détaché de ses biens, cet anticlérical sera touché par la lumière in articulo mortis.
Chronique d’une famille bordelaise entre l’affaire Dreyfus et le krach de Wall Street, Le Nœud de vipères offre les coups de théâtre, les surprises d’un vrai roman. La satire et la poésie y coexistent miraculeusement. C’est le chef-d’œuvre de Mauriac, et l’un des grands romans du XXè siècle.

C’est l’histoire d’un homme de soixante huit ans, arrivé au terme de sa vie et qui décide d’écrire une longue lettre à sa femme et ses enfants pour finalement raconter sa vie, montrer ses vrais sentiments et se jouer d’eux concernant l’héritage. Personnage contre la religion, vénal et matérialiste, travailleur, besogneux, aimé de sa mère, mal-aimé de ses pairs, de sa femme, de ses enfants, le récit nous délivre un caractère complet et complexe où se côtoient la haine comme l’amour. La lettre de confidence passe par des sentiments variés et des sensations contraires.
Ce personnage se fait haïr par le lecteur, mais parfois se fait comprendre et son point de vue relance la lecture, un personnage dont on aura des pensées mitigées. Compliqué et parfait.
Le style est fin, écrit avec une plume parfaite, ce roman est un pur chef-d’oeuvre qui se lit rapidement, trop peut-être, mais il faut reconnaître qu’une beauté littéraire est rare, et forcément trop vite lue.

Tueuses mais pas trop – Stéphanie Mesnier

tueusesQui n’a pas souffert de la présence, dans son entourage, d’un odieux personnage ? Supérieur hiérarchique pervers, belle-mère sadique, associé escroc… Comment se débarrasser de ces « encombrants », qui prennent plaisir à pourrir la vie de leur prochain, sans y perdre son âme et sa liberté ?
Quelques femmes – des esprits supérieurs et très inventifs – ont résolu la question. Réunies en une mystérieuse association, elles se consacrent aux cas extrêmes, dans un registre esthétique qui élève le crime au rang des beaux-arts.
Quand vous aurez fait leur connaissance, vous ne parlerez plus jamais de sexe faible.

Ce roman propose une alternative pour pallier au manque de courage des femmes pour se sortir des gens difficiles, les encombrants comme elles les appellent. Bien sûr, c’est un roman, à l’écriture légère, qui se lit facilement et rapidement. Ce groupe de femmes à la morale douteuse trouve un moyen radical pour aider ses semblables face des difficultés pouvant paraître insurmontable.
C’est finalement l’histoire d’une de ces femmes qui doit, pour se faire accepter dans cette secte différente, débarrasser un encombrant de l’une des membres en échange de se faire débarrasser de son encombrant par une de ses membres.
Mais cette jeune femme en est incapable, naturellement.
Alors sans ce côté assez comique et léger, l’histoire serait bien glauque, mais l’auteur sait fleurir la face sombre de ces amazones.
En somme, le roman est sympathique, divertissant, mais sans plus.

L’autre pays – Sébastien Berlendis

lautrepays« À cet instant, je sais que le périple italien ne s’aventurera pas plus au sud, comme si j’avais trouvé un pays à Craco, un pays certes sans ossements, sans tombes qui portent mon nom, sans murs de famille mais un pays tout de même. »

Dans ce récit charnel et poignant, Sébastien Berlendis nous invite à un voyage en Italie, à la recherche de traces familiales et amoureuses. Une traversée des lieux en une longue rêverie où affleurent des images, des visages, des paysages comme s’il s’agissait de photographies cadrées avec l’urgence du désir.

Ce nouveau roman de Sébastien Berlendis raconte son voyage dans l’Italie d’aujourd’hui, agrémenté de souvenirs d’enfances encore vivaces.
Le récit est mélancolique, et retrace un passé chargé d’émotions. L’auteur se remémore son passage dans ces villes chauffées par le soleil de l’été. Où se mêlent la chaleur du soleil, le vent sur la peau, les odeurs qui environnement les personnes, fortes et enivrantes. Il y raconte aussi la vie de sa famille, leur arrivée en France et leur amour pour ces deux pays. C’est la vie de beaucoup de familles italiennes du début du XXème siècle que la Grande Guerre poussera de l’autre côté de la frontière où ils se retrouveront en masse en Provence, dans le Var.
Ce récit est lié aux sens de l’enfance. C’est la madeleine de l’auteur, son Italie d’avant.
Le roman est court mais l’écriture est douce, pleine se sensualité, le texte est sensoriel. Un beau récit sur des moments de la vie contée avec une grande passion contenue, avec beaucoup de pudeur.

Je remercie Libfly et Stock pour ce partenariat.

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Une dernière fois la nuit – Sébastien Berlendis

unedernierefois« Adolescent, j’attends les heures d’été. Que mon corps s’ouvre, se dilate, respire et se brûle. »

C’est la dernière nuit d’un homme, arrivé d’Italie après un long chemin. Ses poumons suffoquent. Il se souvient. 
De l’enfance et des premières crises d’asthme, du lac de Côme, de la mer de Trieste, du premier corps aimé… 
L’écriture de Sébastien Berlendis, mélancolique, sensuelle et envoûtante, agit comme un rêve éveillé dont on voudrait ne plus sortir.

Ce roman n’est pas à proprement parlé d’un roman habituel mais plutôt d’un récit. C’est le premier récit de l’auteur Sébastien Berlendis qui montre dans son écriture une grande maturité.

Ce récit décrit les réminiscences d’un Italien souffrant de crises violentes d’asthme. Il raconte son enfance, son père, sa mère, son premier amour, une autre malade dans le même centre de soins que lui. Il raconte ses sensations face à cette infirmité. L’écriture est belle, poétique, sensuelle.

Chaque page décrit un moment précis avec quelques lignes seulement à chaque fois pour nous faire ressentir cet instant magique pour cet homme qui vit avec comme seul espoir, vivre le plus longtemps possible, tout en sachant qu’il en mourra, avec des souffrances qui l’accompagneront jusqu’au bout.

En quelques phrases, nous nous retrouvons à ses côtés pour un moment, non pas malheureux, mais toujours empreint d’une forte émotion, d’où perle de l’amour, pour la vie, pour cette fille, Simona, pour la vie.

Cet homme ne regrette pas, n’en veut pas à la vie, ou à la maladie, cest un combat de tous les jours qu’il réalise avec beaucoup de courage. Une vie où chaque seconde de répit est importante, à vivre au maximum.

Un premier récit réussi aux émotions qui transpirent de chaque mot, de chaque lettre.

Je remercie Libfly et Stock pour ce partenariat.

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