Fallen Angel Lain 1. Les enfants d’apparitions – Fazia Salhi

Tout d’abord, merci à l’auteur pour la confiance en m’offrant son livre pour une avis. Mais surtout merci pour se prêter au jeu.

Ce roman est un roman de science-fiction dans un monde futuriste qui économiquement s’est effondré. Mais dans ce monde fait de désillusions, des chercheurs seraient tombé sur des formules permettant de faire des prouesses divines. Des enfants soumis à des expériences ont été éliminés mais quelques années plus tard, l’un de ces enfants, une jeune femme, réapparaît.

Même si l’idée est originale, je suis resté bloqué par quelques erreurs. Il y a des anachronismes dérangeants, comme l’utilisation du CD. Et puis le style est assez immature. Il y a beaucoup d’erreurs de conjugaison, parfois dans la même phrase. Le découpage des paragraphes est un peu bizarre, et le texte donne l’impression d’avoir été corrigé qu’à moitié. Il y a encore du travail, c’est sûr.

Enfin, le dénouement est décevant, le roman s’arrête dans l’action, mais sans donner l’envie de continuer. Il y a trop peu d’attente à la fin du roman.

Bref, c’est amateur, sans vouloir être péjoratif, écrire un roman demande beaucoup de travail, et là il manque la relecture, même plusieurs fois s’il le faut.

Quatrième de couverture Lain cherche son avenir. Stan cherche son passé. Année 2992. Heavendale est une ville oubliée du monde. Lain, une jeune femme, y arrive et espère oublier son passé en démarrant une nouvelle vie. Mais quand Stan Howard, un jeune homme habitant les lieux, la bouscule par mégarde un soir, tout change pour eux. Ils découvrent tous les deux qu’un lien étrange et très fort les relie. Des phénomènes insolites vont dès lors se produire dans leur environnement et des quantités d’obstacles se dresseront sur leur chemin. Lain sera confrontée aux énigmes qui régissent sa propre existence. Petit à petit, à la suite de multiples aventures, le voile se lèvera, et son ami Stan apprendra avec stupéfaction ce qui est caché derrière l’objet de ses recherches, à savoir la mort de sa propre mère.

 

Vie TM – Jean Baret

La société a évolué, l’homme est à l’apogée de son évolution technologique. Il n’a plus à s’inquiéter, les algorithmes s’occupent de tout. Plus de faim, plus de soif, la mort n’existe plus, la propriété non plus, donc plus de criminalité. Sylvester est comme tous les autres citoyens, dans son espace de quelques mètres carrés. Connecté, il a un travail imaginaire, possède un temps de loisir, d’amitié et d’amour. Mais Sylvester se pose de plus en plus de question sur l’utilité de ce qui l’entoure.

L’auteur propose une vision qui pourrait sembler très réaliste. Les pulsions primaires, manger, dormir, faire l’amour, la violence… ne sont plus un problème, c’est devenu virtuel, mais cela suffit à contenter des milliards d’habitants. Est ce que la vie peut elle alors se limiter à ça, sans but, sans effort.

L’attrait de ce roman est l’impact psychologique sur chaque citoyen. La plupart vont se limiter à suivre le troupeau, mais quelques uns vont essayer de se poser de vrais questions. Est ce cela va les déranger, les algorithmes, ceux qui sont au service de l’homme, qu’un individu se rebelle ?

Chaque chapitre commence de la même manière pour nous faire comprendre comment la répétition sans obstacle de chacune des journées peut provoquer le sentiment d’étouffement que connaît Sylvester.

Le récit est bien construit, et permet au lecteur de se sentir aux côtés de Sylvester, de le comprendre, d’être dans l’impossibilité de l’aider, de nous aider nous-même, de devenir fou.

Au delà de la vision de science-fiction de la vie humaine dans quelques siècles, l’attrait est philosophique, une vraie réflexion s’impose, voulons nous devenir les objets des machines.

Un très bon roman qu’il faut découvrir.

Merci à Lecteurs.com et Le Bélial pour ce partenariat.

Quatrième de couverture Sylvester Staline, citoyen X23T800S13E616, tourne des cubes colorés. Un boulot qui en vaut bien un autre, au fond, et qui a ses avantages. Son compte en banque affiche un solde créditeur de 4632 unités. Et si son temps de loisirs mensuel est débiteur de huit heures, son temps d’amitié restant à acheter est dans le vert. Sans même parler de son temps d’amour : plus de quarante-trois heures ! Une petite anomalie, c’est sûr ; il va falloir qu’il envisage de dépenser quelques heures de sexe… Mais de là à ce qu’un algorithme du bonheur intervienne ? Merde ! À moins que cela ait à voir avec cette curieuse habitude qu’il a de se suicider tous les soirs ? Il n’y a jamais trop songé, à vrai dire… Sylvester ne le sait pas encore, mais il pourrait bien être le grain de sable, le V de la vendetta dans l’horlogerie sociale du monde et ses dizaines de milliards d’entités. D’ailleurs, les algorithmes Bouddha et Jésus veillent déjà sur lui…

La Fleur de Dieu – Jean-Michel Ré

Dans un futur lointain, très très lointain, l’homme a colonisé l’espace, se déplace à la vitesse subluminique, mais ne se bat à coup de sabre laser. Nous sommes dans un space opera comme Star Wars, sans les batailles de vaisseaux spatiaux.

Sur une planète éloignée, presque aux confins de l’espace, pousse une plante exceptionnelle, capable de tout, la Fleur de Dieu. Sa formule est analysée, puis volée, dans le même temps, un enfant ingurgite l’une de ses plantes et semble être pourvu de pouvoirs « divins ». Qui a volé la formule, que peut faire l’Empereur contre le coup d’état que tout le monde semble sentir venir, mais sans pouvoir faire quelque chose. Qui est cet enfant, que veut-il.

Le roman démarre difficilement. L’auteur pour s’imprégner d’un univers totalement différent utilise des termes difficile à retenir malgré son petit dictionnaire à la fin du roman. Mais après quelques dizaines de pages avec des quantités de nouveaux mots, le reste du roman est beaucoup plus léger sur ce point et rentre plus dans le récit. C’est assez notable pour ressentir vraiment cette différence entre le placement du décor puis l’histoire qui débute.

Il y a une multitude de personnages sans que vraiment une bande de héros en ressortent. Il est donc difficile de s’attacher à l’un ou l’autre. J’ai malgré tout apprécié le seigneur de la guerre qui est en avance d’un coup à chaque fois et dont l’intelligence qui ressort du lot le fait apprécier.

Un premier tome un peu poussif, fourni, mais qui se termine sur un dénouement étonnant que le second tome, espérons le saura sortir la saga du lot des romans habituels de space opera.

Je remercie Babelio et Albin Michel pour ce partenariat.

Quatrième de couverture An 10996.
L’Empire s’étend sur dix-huit mille mondes habités. Au-delà de ses frontières, vit une diaspora humaine dont on ignore tout. Dans les déserts suspendus de la planète sacré,  Sor’Ivanya, pousse la Fleur de Dieu. Ce remède à de nombreux maux est aussi un vecteur privilégié pour accéder au divin. Grâce à la Fleur de Dieu, l’Homme sait désormais ce qui advient de la mémoire après la mort.
Alors qu’un impitoyable seigneur de la guerre fomente un coup d’état, la formule chimique de la Fleur de Dieu est dérobée par une organisation anarchiste paradoxalement très organisée. Au même moment, l’apparition sur  Sor’Ivanyia d’un enfant aux pouvoirs extraordinaires bouleverse toutes les certitudes scientifiques et religieuses de l’Empire. Qui est cet enfant ? Est-il seulement humain ? Est-il ce Messie que certaines religions ont cessé d’attendre ?

Dieu point zéro – Christophe Kaufmann

Je remercie Rivière Blanche pour cette découverte.
Roman visionnaire ou science-fiction. Dieu point zéro se déroule dans une société dans laquelle la fracture entre les riches et les pauvres est faite, pas de classe moyenne, tous les zonards peuvent crever dans leur cité. Au point que les jeunes et moins jeunes se font sauter sans aucune raison, parce que la vie ne leur apporte plus rien, parce qu’enfoncé dans leurs propre médiocrité, ils ont juste conscience qu’ils n’arriveront pas à faire mieux, des enfants d’anciens gilets jaunes certainement. Bref, dans une société ou l’IA prend le dessus et décide de ce qui est bien ou pas pour vous, la voici qui prend même les mesures pour éradiquer les nouveaux-nés susceptibles de professer et d’amener des paroles d’espoir et de réconfort, derrière lesquels la population marchera.

Le récit se découpe en différents entretiens, de personnes qui ont été les premiers et les derniers à suivre Jonas, un gamin sauvé d’une rafle, ça fait très français d’ailleurs, pour le meilleur et pour le pire. Jonas a des pouvoirs, mais surtout une présence, et c’est avec lui que renaît l’espoir.

Un roman qui pousse énormément à la réflexion et qui s’interroge sur le devenir de notre société dans quelques décennies face à cette fracture sociale cumulée à l’intelligence artificielle. Les premiers sont pavés sont posés aujourd’hui et forment le début du chemin pour y arriver.

D’une écriture travaillée pour se coller aux manières, accents et autres artifices de la langue, sans que cela soit pénible à lire. J’ai beaucoup aimé ce roman qui a un attrait très philosophique. Dommage qu’il soit trop court.

Quatrième de couverture Nous savons aujourd’hui qu’une intelligence artificielle peut gagner au poker, nous savons qu’un moteur de recherche devance nos désir, nous gardons dans nos portefeuilles les cartes de fidélités des grandes surfaces, nous savons que des puces sous-cutanées sont introduites, de leur plein gré, dans les paumes des employés. Nous le savons et nous l’avons accepté. Demain est déjà une histoire ancienne. Dieu est mort ? Voici Dieu point zéro.

La longue utopie – Terry Pratchett et Stephen Baxter

Récit de science-fiction peut-être même visionnaire, non pas dans le côté fantastique du passage d’un monde à l’autre, mais sur le reste du récit. En effet, La Longue Utopie peut se lire autant seul, isolé, que dans la suite que Pratchett et Baxter ont écrit ensemble. Pour faire court, des personnes ont l’immense pouvoir qu’ils tiennent secret de se déplacer d’un monde à l’autre, parallèle. Ce pouvoir a été par la suite « commercialisé » et aujourd’hui, l’homme fait ce qu’il sait faire de mieux, coloniser. Mais une famille atterrit dans l’un des mondes qui présente des particularités.
Le récit est long à s’installer, avec parfois j’ai trouvé beaucoup de difficultés, mais certainement parce que je ne connais pas les romans précédents. Et malgré que le style est vraiment fluide et intéressant, ce n’est que sur le dernier tiers que l’histoire se décante pour aborder immédiatement un dénouement passionnant, avec les explications que nous attendions.
Je reste sur un avis mitigé. L’écriture est bien ciselé, le récit quant à lui, prend du volume un peu tardivement.

Quatrième de couverture Milieu du XXIe. Fuyant la Primeterre, l’humanité s’est réfugiée dans les mondes parallèles.
Josué s’est mis en quête du secret de ses origines, un secret qui a vu le jour dans l’Angleterre victorienne.
De son côté, Lobsang a renoncé à ses desseins grandioses. Accompagné d’Agnes et de leur fils adoptif, il s’est retiré sur la lointaine Terre-Ouest 1 217 756 pour y mener incognito une existence frugale.
C’est sur ce monde qu’apparaissent les signes d’un dérèglement qui menace la Longue Terre dans son ensemble. Lobsang, Josué, Sally Linsay, les Suivants eux-mêmes, ces nouveaux enfants de l’humanité à l’intelligence surhumaine, tous devront s’unir pour faire face à la catastrophe… et certains se résoudre au sacrifice ultime.

Le Vaisseau Noir – Arnauld Pontier

Je remercie Rivière Blanche pour cette découverte.
FELINE est une saga, celle d’un justicier, une organisation, qui envoie une femme, pour traquer les grands criminels, ceux capables de réaliser des génocides planétaires. Dans ce roman, la Féline traque Lars Hamilton, qui lui-même aurait bien besoin de la technologie utilisée par l’organisation pour équiper son détective fétiche. Le récit est assez particulier, avec des anachronismes assumés, des références obsolètes. Quelques passages m’ont gêné, parce qu’ils manquent de réalisme. L’univers de l’auteur est malgré tout dans l’ensemble cohérent. L’histoire quant à elle, est courte, rapide, et je l’ai perçu sans beaucoup d’intérêt. Il manque en réalité de la profondeur au récit, le sentiment d’un survol est omniprésent.
Je n’ai pas du tout accroché à cette aventure de la Féline.

Quatrième de couverture Lars Hamilton, alias Lothar Milton, ex-Conseiller général de la Fédération, Maître de l’organisation déviante Arach, responsable de trois génocides planétaires, reste insaisissable.Mais si, grâce à ses multiples avatars, il a pu jusqu’à présent échapper à la F.E.L.I.N.E. : la Force d’Elimination, de Libération et d’Intervention Nano-Equipée, échappera-t-il au capitaine Saronis et à son extraordinaire VAISSEAU NOIR ?…

Le Prophète Noir – Denis Lereffait

Ce roman de science-fiction se déroule dans plusieurs millénaires. Les humains colonisent petit à petit les planètes. Le capitaine Oxford, vend ses compétences, son équipe et son vaisseau cargo pour transporter de la marchandise. Mais son savoir faire ne passe pas inaperçu, et rapidement il lui est demandé d’aller sur une comète particulière. Ou alors, est ce parce qu’il est justement un ancien Star Explorer.
Nous sommes rapidement dans l’histoire, mêlant action et enquête, qui tire les ficelles, et le capitaine Oxford n’aura de cesse d’enquêter pour le savoir. Les personnages principaux sont attachants, et c’est très facilement que nous nous lions d’amitié avec l’équipe du capitaine Oxford qui est loin d’être caricatural. Le récit est intéressant avec des rebondissements qui parsèment l’enquête, même si certains passages m’ont paru un peu long, parce qu’ils n’amènent rien au récit. Le dénouement propose une suite. L’écriture est fluide, facile. Nous nous plongeons rapidement dans l’univers de l’auteur, un soap opera à la française.
Ce premier opus est intéressant et me donne envie de continuer à vivre les aventures d’Oxford.
Je remercie Rivière Blanche pour cette découverte.

Quatrième de couverture Théomose OXFORD, Star Explorer banni de sa guilde, survit en vendant les services de son cargo aux plus offrants. Que l’on veuille le tuer n’est pas nouveau, mais que sa mort serve un complot à l’échelle de la galaxie change tout. Entre alors en scène le Prophète Noir…

Metro 2033 – Dmitry Glukhovsky

2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers des rencontres inattendues.

Le monde que nous connaissons a été décimé. La surface est devenue inhabitable. Les humains et les rats vivent sous terre, dans les tunnels des métros. Russie, Moscou, Artyom est un jeune homme qui vit dans une station. Sauvé lorsqu’il était petit alors que sa mère succombait sous une invasion de vermines, il part lui aussi dans les tunnels pour sauver sa station d’un danger immense. Et à travers Artyom, nous découvrons comment la société s’est rétablie sous terre, dans des tunnels puants, infestés. Mais bien que la menace soit aussi l’homme, les radiations ont provoqué de graves mutations et parfois quelques monstres s’aventurent dans le métro.
Le roman est important, généreux et l’auteur prend le temps de nous décrire la vie dans l’ancien métro moscovite. La vie est rude et Artyom découvre différente façon de vivre. Le danger, bien qu’omniprésent, ne devient réellement palpable, dans l’action directe, qu’à partir des deux tiers du livre. Ce n’est donc clairement pas un roman décrivant des scènes de violence sur scènes de violence. Artyom est un personnage attachant qui croise la route de plusieurs personnages tout aussi attachant. Il reste malgré tout un aspect surnaturel dans ce roman pour nous faire voyager dans un univers de science-fiction intéressant et rempli, complet. Le récit est fluide et les quelques huit cent pages se lisent avec facilité, et plaisir. Le dénouement laisse la place à une suite, Metro 2034, mais l’histoire racontée se suffit à elle-même. Un très bon roman.

La planète des singes – Pierre Boulle

Y a-t-il des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie ? C’est la question que se posent le professeur Antelle, Arthur Levain, son second, et le journaliste Ulysse Mérou, lorsque, de leur vaisseau spatial, ils observent le paysage d’une planète proche de Bételgeuse : on aperçoit des villes, des routes curieusement semblables à celles de notre Terre. Après s’y être posés, les trois hommes découvrent que la planète est habitée par des singes. Ceux-ci s’emparent d’Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expériences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité…

Qui ne connaît pas La planète des Singes. Au moins avons-nous vu un épisode de la série ou même un film. Un récit de science-fiction passionnant dans lequel un groupe de chercheurs parti à la conquête de l’espace découvre une planète habitable. Ils y découvrent que la planète est habitée par des hommes et des femmes, mais aussi que la planète est dominée par des singes pourvus de la parole. Rapidement, ils se rendent compte que les hommes et les femmes sont des proies faciles pour ces singes intelligents qui mènent sur ces cobayes des expériences.
Ce roman est une histoire fantastique qui vous mène dans une science-fiction visionnaire dans lequel l’homme est victime de son avancée sur les animaux. Et la confrontation entre les deux espèces intelligentes est une approche menée par l’auteur très intéressante, qui si le roman est lu au deuxième degré nous pousse à la réflexion.
Les personnages sont intéressants et complexes. L’attention est particulièrement poussée par l’auteur sur Zira et le professeur détenu, mais aussi sur un des personnages secondaires comme Nova. C’est parfois même dérangeant de découvrir des animaux avec des caractères et des expressions identiques à ceux d’un humain, mais c’est l’attrait de cette peur… primale.
Le style est typique des années d’après-guerre, ce qui pourrait en rebuter quelques-uns, mais la lecture se fait facilement avec beaucoup de plaisir. Le roman n’est pas très long et se lit très rapidement. Un roman qu’il faut au moins avoir lu une fois. Un très bon roman, une fantastique histoire sur l’homme et sa liaison avec l’animal.

Nexus – Ramez Naam

nexus2040. Le monde est plus que jamais en proie aux dérives technologiques. Les agences gouvernementales sont déterminées à éradiquer toutes les recherches scientifiques pouvant constituer un danger pour l’humanité. Parmi ces menaces : NEXUS, une nano-drogue qui permet à ses consommateurs de connecter leurs cerveaux. Kade, un jeune et brillant biologiste, considère cette drogue comme un immense progrès pour la société, offrant des possibilités de communication illimitées. À l’aide d’une poignée d’amis, et malgré l’illégalité d’une telle entreprise, il parvient à l’améliorer. Mais ses recherches attisent bientôt les convoitises… Des couloirs universitaires aux coulisses du pouvoir ; du siège d’une agence d’élite de Washington à un laboratoire secret de Shanghai ; des fêtes clandestines de San Francisco aux marchés illicites de biotechnologie de Bangkok, en passant par un monastère bouddhiste, Nexusmet en scène avec brio notre univers au bord de l’implosion.

Dans moins de trente ans, une nouvelle drogue permet à ceux qui l’ingèrent de pouvoir communiquer entre eux par l’esprit. Mais un groupe de jeunes pirates de l’informatique détournent ce Nexus 3 pour l’améliorer et permettre de communiquer de manière illimité, de contrôler l’autre aussi. Malheureusement, les services secrets comptent s’approprier cette nouvelle version pour éviter qu’elle ne se propage et devienne incontrôlable.

Ce roman de science-fiction est une vision de l’auteur par rapport aux dernières découvertes technologiques et scientifiques. Alors qu’actuellement, il est possible d’informer le cerveau d’influx nerveux par des électrodes implantées, il sera peut-être alors possible de le faire uniquement en s’injectant un produit. Est ce que cette vision est crédible ? Pour ma part, cela pourrait être une nouvelle avancée, mais rien de bien innovant finalement. On y découvre aussi des personnes génétiquement modifiés s’appelant d’eux mêmes des posthumains. Serons nous supplantés par une nouvelle race d’humains génétiquement supérieur. Découvrirons-nous l’horreur d’être indiens, juifs ou noirs dans des périodes de génocides de masse ? L’homme étant ce qu’il est, alors oui, si sa vision est juste, il faut sacrément s’inquiéter.

L’histoire quant à elle est assez lente, parfois un peu molle, et sans rebondissements. Le roman s’éternise de temps en temps sur des détails sans intérêt et finalement, il faut attendre le dernier quart du roman pour avoir un peu d’actions, mais le mal est fait, rien ne se passe. Le roman est un conflit politique entre les services secrets américains, chinois, thaïlandais et des personnes comme un jeune pirate informatique, une posthumaine et une agent génétiquement modifiée.

Le roman est assez ennuyeux, avec un faible intérêt. Il ne révolutionnera pas son genre.

Je remercie Babelio et Presses de la cité pour ce partenariat.

babelio