Adam 4. La vérité est sous le tapis – Basset

adam4-copie-1Ce quatrième tome de Adam, le père au foyer, nous raconte avec humour la vie d’un homme, papa, au foyer, s’occupant de ses trois enfants, alors que sa femme est au travail.

Il faut avouer que ce quatrième tome tend à s’essouffler. Bien que l’humour soit présent, certains gags semblent réellement un peu tiré par les cheveux. Autant le premier tome est hilarant du début à la fin, autant celui-ci puise au fond du puits pour nous trouver les quelques perles qui parsèment cet album. Le dessin reste fidèle au premier tome, adapté, léger et suffisant pour le genre.

En somme, un album bourré d’un humour suranné, qui reste néanmoins sympathique pour se détendre.

Encre brute – Jérôme Baccelli

encrebrute« – Le diable ? A quoi le reconnaîtrez-vous donc, votre diable ?
Le professeur avait pris un air effrayé.
– Ses actes parleront pour lui. Et s’il le faut, s’il faut d’abord en faire un prince du mal avant de le sacrifier, s’il faut le porter au pinacle pour mieux l’en faire descendre, eh bien nous le ferons. De son règne jailliront les gisements d’encre brute, de ses crimes éclatera l’apocalypse annoncée, comme l’a prédit l’oracle… »

Al-Majid, l’assassin appelé à devenir le futur raïs de Babylone, s’entretient en prison avec l’évangéliste Lindsay Steward, à la solde des services secrets américains, lui aussi condamné à mort… Il vient de comprendre que tuer ne suffit pas à conjurer le sort. À l’oracle de la Bible, il va devoir opposer sa propre malédiction. La main qui tue sera aussi celle qui écrit…
Un conte des Mille et Une Nuits transposé dans l’Irak de Saddam Hussein sur fond de guerres et de coups d’État sanglants.

Dans un pays du moyen-orient, l’Irak, le destin de deux amis qui vont tracer l’histoire d’une nation. Le premier, Sharif, poète, enrôlé dans l’armée de force, combat la violence physique, des armes et du sang, par les mots. Le deuxième, un ami d’enfance, Al-Majid, fils  de putain, assassin et voleur, violé dans son enfance et haineux de l’étranger, paranoïaque, devient celui qui fera sombrer cette nation en devenant le Raïs.

Jérôme Baccelli propose ici un texte poétique, digne d’un conte des Milles et une nuit, dans un pays ravagé par la guerre et la famine. Il y présente l’accession, à peine voilée, du dictateur Irakien et des horreurs qui s’ensuivirent pendant plusieurs décennies. Al-Majid, en quête d’une reconnaissance honnête, tente sans succès d’écrire un roman, son roman, celui de sa vie. La guerre de huit ans et sa paranoïa, dépouillant le pays de sa jeunesse et de ses artistes, laisse un pays exsangue, dans le seul but de pouvoir créer à partir du réel. Quant à son ami d’enfance, enrôlé, héroïque malgré lui, allant combattre en citant des vers ,emprisonné pour corriger, réécrire, le roman du dictateur.

Avec une écriture magnifique, l’auteur, avec beaucoup de poésie, conte l’accession d’un dictateur, des horreurs perpétrées par des guerres incessantes, le meurtre et le viol, et de ce destin de deux hommes, tous les deux enquête d’une reconnaissance, mais qui tente d’y accéder avec les moyens qu’ils connaissent et qu’ils possèdent, l’un c’est avec un poignard, l’autre avec une plume. Ce besoin d’être reconnu est incessant. Le dictateur souhaite se détacher de sa haine pour les hommes qui l’ont violé, de sa paranoïa qui le fait douter de ses généraux, conseillers, amis ou même famille. Le soldat idéalise le rêve d’être lu et adulé, mais son seul public sera le seul homme qu’il essaye de combattre.

Un roman original et… qui en devient effrayant. Imaginer que des millions de vies ont été brisées, par la mort, par le viol, pour le seul plaisir d’un seul homme qui avait un rêve d’enfant, celui d’être aimé, tout simplement.

Je remercie Babelio et Pierre Guillaume de Roux pour ce partenariat.

babelio

La Geste des Chevaliers Dragons 14. La première – Ange, Palma, Cossu et Sentenac

lageste14« Racontez nous l’histoire du premier Dragon… » demandent les trois apprenties à la Gardienne de la Salle des Fresques. Et la Gardienne dira… elle dira un conte. Celui de temps préhistoriques, le récit d’une tribu qui arrive près d’une montagne magique, une montagne fertile en proies, mais où peu à peu, hommes et animaux se transforment, deviennent fous. Que dissimule cette montagne? Peut-être une malédiction. Ou… une Bête. Un Dragon. Ceci n’est pas l’histoire du Premier Dragon, mais de la femme qui l’a combattu. Une Chevalier Dragon, à une époque où ces mots n’existaient pas encore. La Première.

Ce quatorzième tome remonte dans le temps et nous conte par l’intermédiaire d’une ancienne et de ses disciples l’histoire du premier chevalier dragon, celle qui tua pour la première fois un dragon. Une tribu s’installe au pied d’une montagne où la terre est bonne et le gibier bien gras, mais un dragon rôde sous la roche, persécuté par une vieille femme, jusqu’au jour où le veill commence à déformer les esprits et les corps.
L’histoire de cet album aurait pu être un des meilleurs albums, mais le récit est assez léger. Il n’y a pas de suspense ni beaucoup d’action. Les dialogues sont assez simplistes et agaçants, à en devenir fastidieux. Et bien sûr, le graphisme ne relève pas le niveau. C’est bien réalisé, mais la mise en scène aurait pu être mieux travaillée pour donner plus de rythme ou nous fasciner par des cases sublimes, mais non…
En somme, un bien piètre album qui décevra énormément.

 

Acide sulfurique – Amélie Nothomb

acidesulfuriqueUne satire impitoyable de la violence télévisuelle et des jeux de télé-réalité qui prend pour décor… un faux-vrai camp de détention nazi. Un roman de politique-fiction plutôt audacieux…
 

Imaginez que les camps de concentration deviennent un jeu de télé-réalité. Des gens se font arrêter et sont envoyer dans un camp pour y travailler et mourir. La production paye des kapo pour y faire régner l’ordre. Tout ça sous l’œil bienveillant de centaines de caméras. Comment les prisonniers peuvent réagir face à tant de souffrance, de violence et de bêtises.

Acide sulfurique est un roman comme Amélie Nothomb sait les faire. Elle prend du recul sur un événement, le modifie, le remodèle et nous le sert avec sa sauce. Elle prend plaisir à torturer psychologiquement ses personnages.

On y trouve le refus du laxisme avec lequel les gouvernements se sont laissés aller devant autant d’atrocités, c’est la critique de la culture moderne qui à son apogée est au plus profond, de la société décadente qui se plaît à regarder des gens souffrir derrière leur écran, sans état d’âme. On y trouve aussi le récit assez cruel des pauvres gens, à qui on a volé jusqu’à leur nom, et qui face à l’adversité commune, continue comme l’homme sait si bien le faire, à se retourner les uns contre les autres.

Les personnages sont caricaturés et pourtant si réels, de la kapo bête et méchante à Pannonique, qui se considère comme Dieu pendant un temps, au public abruti derrière son écran, ou alors, la caricature n’existe pas. Ces gens étudiés dans un lieu et un événement terribles se comporte le plus simplement, en faisant ressortir uniquement ce qu’ils ont de plus profond, parce que le reste n’est que futilité dans des conditions extrêmes.

L’écriture est efficace, fluide, alternant courtes descriptions et dialogues, Amélie Nothomb nous emmène dans son univers si particulier, décalé dès les premières pages pour nous lâcher, presque à bout de souffle, au point final. Le roman est court et va à l’essentiel sans se perdre.

Un roman qui pousse la réflexion plus loin. Un roman qui demandera au public un peu plus de discernement que celui qui regarde ce genre d’émissions, qui peut la critiquer tout en la cautionnant de par sa présence derrière l’écran. Je dois en faire partie, j’ai lu son roman, trouver abject les tortures, mais j’ai continué jusqu’à la dernière page, parce que j’ai aimé le lire, finalement, je suis comme tout le monde.

La Quête de l’Oiseau du Temps 1. La conque de Ramor – Loisel et Le Tendre

queteoiseauQuand la belle Pelisse, fille de Mara la magicienne, part avec le chevalier Bragon sur les traces d’un fabuleux volatile, la Quête de l’oiseau du temps peut commencer…

Pélisse, la fille de Mara, a pour mission de convaincre Bragon de retrouver la conque de Ramor pour éviter une catastrophe. Cette belle jeune femme se révèle être la fille de Bragon et c’est ensemble qu’ils partent en quête de la conque.

Ce premier album de la Quête de l’Oiseau du Temps date de 1981, autant dire un éternité dans le monde de la bande dessinée, et pourtant cette série n’a jamais cessé de vivre. La Quête de l’Oiseau du Temps est reconnu comme étant la première bande dessinée de fantasy française. Dans l’univers d’Akbar, nos héros sont confrontés à une apocalypse imminente, égrené d’humour et jalonné d’actions, leur quête va se révéler être périlleuse.

Le scénario est passionnant, le dessin est superbe, la jeune Pélisse est vraiment… magnifique, mais les couleurs datent, et manquent de profondeur, donnant une sensation de platitude désagréable à l’ensemble.

Ayant commencé la série créée après la Quête et se nommant Avant la Quête, je connaissais déjà le personnage de Bragon, et la ressemblance de Pélisse avec sa mère Mara est frappante, et le fouet qu’utilise Pélisse, héritage de sa mère capricieuse, fait aussi une apparition fracassante.

Un premier album intéressant qui sans aucun doute laisse présager d’une suite toute aussi excitante.

La Geste des Chevaliers Dragons 13. Salmyre – Ange et Vax

lageste13Aux croisements des routes du sud, aux frontières de l’Empire se trouve Salmyre, la grande Cité. Son roi est un tyran. Le Prince Lancelas, son neveu, est jeté en prison. La révolution gronde. L’arrivée d’Alène, la belle Chevalier Dragon, auréolée de tant d’exploits, enflamme le peuple dont elle est l’héroïne.
Une histoire d’amour, de guerre, de loyauté et de pouvoir. Car il y a bien plus en jeu qu’une simple révolte. Bientôt, c’est le sort d’un peuple entier qui va se jouer…

Ce treizième tome nous fait découvrir comment un chevalier prit part à un renversement de pouvoir, en menant les citoyens à une révolution inévitable.
Il faut reconnaître que la saga monte de plus en plus en puissance depuis les quelques derniers tomes grâce à des scénarios bien mieux écrits que les premiers albums. L’histoire de cette bande dessinée est complexe. Nous ne sommes pas dans un récit fantastique mais politique, avec bien entendu, des scènes épiques, sanglantes et violentes.
Le graphisme est remarquable, la couverture est superbe et les planches sont vraiment bien réalisés. Les personnages sont particulièrement bien faits, avec des visages presque parfaits.
Ce tome rehausse incontestablement la série et lui donne un souffle nouveau.

Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent – François Szabowski

lesfemmes »Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent » suit les aventures rocambolesques d’un jeune homme qui, convaincu par les idées de son temps que l’homme n’obtient sa dignité que par le travail, décide de réussir par tous les moyens à décrocher un emploi, aussi abrutissant soit-il. Sa bêtise et sa mesquinerie, doublées d’un art consommé de l’intrigue, provoquent une série de catastrophes qui l’amènent à revoir ses ambitions à la baisse, et le poussent in fine à explorer tout l’éventail du parasitisme, en profitant sans scrupule de la naïveté de son entourage. Portrait d’un Candide à l’innocence feinte,  »Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent » est le tome 1 du roman-feuilleton  »Le Journal d’un copiste », dont il regroupe les 180 premiers épisodes.

Ce roman est écrit à la manière d’un journal tenu par un homme, François.Il y raconte son emploi de copiste jusqu’à son déménagement dans la capitale avec Clémence où il devient écrivain.

François pourrait être un homme d’une cinquantaine d’années tant il paraît dépassé par les nouvelles technologies. Il est surtout atteint de plusieurs défauts psychopathologiques, comme la mythomanie ou la paranoïa. Pour justifier ses propres défaillances intellectuelles ou physiques dans la vie de tous les jours, au travail pour garder un emploi, ou avec ses voisins par exemple, il invente des histoires le faisant passer tantôt pour une victime tantôt le mettant en valeur, et surtout, il y croit, ce qui est le propre de la mythomanie. François se sent constamment persécuté et met tout en œuvre pour arriver à ses fins, vivre aux crochets des autres et se faire assister, même si d’après lui ,et avec ses mots, il abat un travail titanesque méritant compensation financière.

Il faut avouer qu’au bout d’une centaine de pages, le personnage devient sérieusement agaçant mais les rebondissements dans sa vie, et comment il aborde les événements, comment il s’y adapte, et surtout comment il arrive à ses fins, font que la lecture devient prenante. Passé ce sentiment, le personnage devient comique, surtout lorsqu’ils arrivent à Paris avec ses nouveaux projets dont celui de son financement deviennent parfois même hilarants.

Bien que tourné à la façon d’un journal intime, ce roman est bien écrit et use d’un vocabulaire relevé, mais accessible. Ce qui est assez paradoxal avec le personnage qui avoue ne pas avoir eu une éducation élevée, mais pour le lecteur, c’est appréciable.

Le thème est original, mettant en scène un personnage atypique, souvent considéré comme un paria, loin du héros anodin ou magnifique, il est tout le contraire. C’est le journal intime d’un personnage complètement inintéressant, rendu attrayant par une écriture favorable au plaisir de lire et à ses délires.

Le roman est d’autant plus original que les différents chapitres ont déjà été publiés sur le blog de l’auteur, même si quelques romans publiés ont déjà suivis cette démarche.

Finalement, l’originalité du thème et de la forme font de ce roman un moment de lecture apprécié. L’auteur a continué la vie de François dans de nouveaux chapitres. Espérons qu’il ne lui arrivera que du bien…

Ce roman a été lu dans le cadre de la dixième édition Un éditeur se livre en partenariat avec Libfly et  Aux forges du Vulcain.

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Just Kids – Patti Smith

justkidsLa grande prêtresse du punk rock revient sur ses années de bohème dans le New York arty des années 70 et sur son amitié amoureuse avec Robert Mapplethorpe, son compagnon de galère et d’inspiration. Énorme succès international, cette fresque nostalgique et enivrante est le premier récit autobiographique de Patti Smith, artiste majeure de ces trente dernières années.

Just Kids est l’histoire, réelle, de deux jeunes adultes, tout juste sortis de l’adolescence, vivant à New-York à la fin des années 60, début 70, et qui essayent de vivre de leur art.

Cette biographie romancée par l’un des personnages, Patti Smith, nous fait découvrir l’amour de deux jeunes gens pour la musique, la peinture, et l’art dans tous ses états. Patti Smith et son compagnon Robert Mapplethorpe nous font vivre la vie trépidante, difficile et désinvolte, des artistes américains pendant quelques années, ces années de grande lucidité artistique.

Patti Smith a une grande facilité pour l’écriture, et arrive à nous faire vivre avec une passion dévorante les petits tracas de la vie de tous les jours, et c’est ce qui fait l’atout de ce roman, ce qui fait aussi qu’elle est une artiste différente, elle s’émerveille de tout, s’attend toujours au meilleur, et fonce quoi qu’il arrive. Cette facilité se retrouve dans ses poèmes et dans ses chansons. Elle nous fait découvrir aussi un artiste photographe, en conflit avec soi-même, Robert. Ils forment un couple, un couple d’amoureux, puis un couple d’artistes, le créateur et la muse. Ce roman est une ode à la réussite tant attendue, chère payée aussi, mais tellement belle. C’est un hommage vibrant à Robert Mapplethorpe, son premier amour, dans lequel nous la découvrons, dans sa nature profonde, avec les qualités d’une insouciante jeune femme, qui manie les mots avec aisance, mais aussi les doutes qui la font quelques fois presque abandonner, mais Robert y veille, comme un rempart.

Un roman biographique qui a trouvé le bon ton pour vous tenir d’un bout à l’autre, ne se limitant pas à nous décrire simplement deux êtres qui rencontrent le succès, mais plutôt, qui nous fait vivre une partie de la jeunesse américaine pendant une période artistiquement féconde.

Le cauchemar d’Innsmouth – H.P. Lovecraft

innsmouthQue se passe-t-il à Innsmouth ? Pourquoi les gens évitent ses habitants comme s ils étaient maudits ? Quel secret cache cet ancien port à l abandon ? Je m y retrouvais par les hasards de mon voyage … Mais était-ce bien un hasard ?… Et j y vécus la plus terrible nuit de mon existence ! Je croyais avoir survécu au pire… Mais le cauchemar ne faisait que commencer ! Une oeuvre majeure de H.P. Lovecraft, un des pères de la littérature fantastique et d épouvante.

Ce recueil de nouvelles est une suite de récits qui ont presque tous une trame commune, l’horreur indicible venue des confins du cosmos. L’auteur fait ressentir par son écriture empruntée, son vocabulaire recherché, les affres de ces propres cauchemars cumulés à son imagination débordante, la peur de l’inconnu et surtout le sentiment que l’homme est ridiculement petit dans l’univers.
On pourra être gêné par son racisme omniprésent et la différence prononcée des classes sociales, mais aussi sa misogynie dans ses récits, mais l’ensemble montre principalement une recherche de l’impossible, de l’indicible, des entités infinies plus vieilles, plus anciennes que l’homme, comme si la Terre avait et appartient encore à des puissances innommables.
La première nouvelle est assez difficile à lire et peut être rebutante par son style un peu buté, mais les autres récits sont plus fluides.
Alors qu’il est bien défini que Lovecraft n’a jamais mentionné son oeuvre de Mythe mais dans l’une des nouvelles, il en fait allusion, serait-ce cette nouvelle qui lança plus ou moins le Mythe de Cthulhu, l’oeuvre de Lovecraft.
Dans l’ensemble, ce recueil est vraiment intéressant et plonge les lecteurs dans une horreurs latentes, invisibles et fantastiques.

Mémoire de fée – Dominique et Alain Robet

memoiredefeeCroyez-vous aux fées ?

Découvrez leurs présences et leurs différentes apparences.

Depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours, elles ont inspiré moult légendes ainsi que de grands poètes.

Plus que de simples mémoires, Dominique et Alain Robet nous plongent au coeur de l’imaginaire de notre enfance.

Ce livre grand format sur les fées nous présente, aux premiers abords, de belles illustrations et se veut être une sorte de récipient retraçant les différentes histoires de la mythologie des fées de leur commencement jusqu’à nos jours.

Le texte m’a paru presque trop encyclopédique pour pouvoir être apprécié à sa juste valeur. Trop de références sont lancées sans nous laisser le temps de les digérer et d’une page à l’autre nous découvrons des auteurs, des anecdotes tirées de contes, et surtout des conclusions un peu naïves.

Le dessin, quant à lui, est intéressant, bien travaillé. Il illustre à merveille le texte et permet au lecteur un peu perdu se s’immerger plus facilement.

En somme, mon avis sur ce livre est assez mitigé, presque négatif à cause du texte, trop professoral, ne nous laissant pas rêver mais qui possède un ton trop strict, celui de l’enseignement.