Entretien avec un vampire – Anne Rice

Premier roman de la saga des vampires de Anne Rice, roman d’ailleurs qui aura fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Le roman est paru dans les années 80 et plusieurs romans plus tard la mode est lancée. D’abord les jeux de rôles, puis le cinéma et plus récemment, beaucoup de romans, de nouvelles, de séries et encore des films. Mais c’est Anne Rice qui propose le vampire que nous nous imaginons tous aujourd’hui.

Nous sommes avec Louis dans une chambre d’hôtel miteuse, accompagné d’un journaliste qui va enregistré le récit de ce personnage qui se prétend être un vampire né il y a trois cent ans. Louis est né en Louisiane. Il a un domaine, des esclaves. Il raconte alors sa vie de l’époque et son passage dans le monde des immortels grâce ou à cause de Lestat, un français qui lui donne le baiser de la mort avant de le ressusciter.

Louis est un vampire avec des sentiments complexes, et le roman est une tragédie humaine dans lequel la passion dans le sens noble du terme est omniprésente. Cette passion dévorante, qui se vit à chaque fois jusqu’à ce qu’une nouvelle passion prenne le dessus et vous dévore à nouveau.

Louis est le personnage par lequel l’auteur va nous faire vivre le quotidien d’un vampire. Pour ma part ce n’est pas mon personnage préféré. J’ai une attirance pour d’autres personnages plus complexes, comme Claudia, tellement imprévisible.

Le style est un mélange de langage soutenu, de poésie et de plus léger, l’ensemble est harmonieux et se lit très facilement et même si le roman est un peu long, vous arriverez rapidement jusqu’au dénouement.

C’est un long monologue assez frustrant puisque nous aurons qu’un seul point de vue, mais Louis passe en revue presque toute sa vie. Un monologue très sentimental.

Ce n’est pas le meilleur de la saga, mais il installe malgré tout les éléments nécessaires pour continuer.

Quelqu’un à qui parler – Cyril Massarotto

Samuel est seul le soir de son anniversaire. Il n’a pas de femme, encore moins d’enfants, pas d’amis. Son métier l’ennuie et son patron est un psychopathe. Ce soir là il boit, il appelle son ex, son ex de dix ans qui a refait sa vie. Puis il se remémore des instants de sa jeunesse, et comme ça il numérote un vieux numéro de téléphone, celui de maison de quand il était petit. Un enfant répond, il s’appelle aussi Samuel.

Le récit c’est le face à face d’un petit garçon plein d’enthousiasme et d’un adulte dépassé par la vie, anesthésié par son propre quotidien. Un petit plein de rêve face à un adulte ensuqué. C’est un homme seul qui au plus profond de lui-même refait surgir l’état d’esprit dans lequel il était à dix ans pour faire un bilan sur sa vie, ses choix.

L’auteur a un style d’une grande fluidité. Pour avoir déjà plusieurs de ses romans, il y a un travail qui malgré une histoire un peu pauvre, vous pousse à avancer. C’est léger et très fluide. Le roman se lit avec une grande facilité, c’est presque simple de lire cet auteur.

Mais ce style ne suffit pas, le récit est pauvre comme déjà dit plus haut. C’est mielleux, et tout est bien qui finit bien, c’est même agaçant.

C’est le premier roman de cet auteur qui me déçoit. Dommage…

Quatrième de couverture Samuel fête ses trente-cinq ans, seul face à des assiettes vides. La déprime est proche. Il attrape alors son téléphone mais réalise qu’il n’a personne à qui parler. Soudain, un numéro lui revient en mémoire : celui de son enfance et de la maison du bonheur familial depuis trop longtemps disparu.

Tiens, et s’il appelait ? À sa grande surprise, quelqu’un décroche. Et pas n’importe qui : c’est à lui-même, âgé de dix ans, qu’il est en train de parler ! Mais que dire à l’enfant que l’on était vingt-cinq ans plus tôt ?

Finalement, chaque soir, à travers ce téléphone, Samuel va s’interroger : l’enfant que j’étais serait-il fier de ma vie ? Aurait-il vraiment envie de devenir l’adulte que je suis aujourd’hui ? Ne l’ai-je pas trahi en renonçant à mes rêves ?

Grâce à ce dialogue inattendu et inespéré, Samuel va, peu à peu, devenir acteur de sa vie. Et avancer, enfin !

Le Monde de Milo tome 1 – Marazano et Ferreira

Milo est un jeune garçon qui vit seul dans une maison au bord du lac. Son père est loin de lui et lui écrit mais il a trois vieilles tantes qui s’occupent de lui, elles habitent le village, et descendent lui apporter des gâteaux et de quoi manger. Mais Milo découvre un poisson d’or qu’un homme crapaud recherche. Et là, l’aventure débute.

L’histoire est bien construite et se lit avec plaisir, bien que destiné plus à des adolescents, le récit est plutôt entraînant, bien ryhtmé.

Graphiquement, c’est un très beau album. Les personnages comme les décors sont travaillés, mais surtout, c’est les couleurs qui sont belles.

C’est un très bon album, qui mérite que la suite soit lue.

Quatrième de couverture Le Monde de Milo se situe tout près de cette maison au bord du lac, dans laquelle il est si souvent seul. Un jour, il trouve un magnifique poisson d’or, et sa vie bascule ! Car après le merveilleux poisson, c’est un homme à tête de crapaud, puis un autre à tête d’aigle qui apparaissent, bientôt suivis par une jeune fille prisonnière. Milo découvre que, de l’autre côté du lac, existe un monde fantastique dans lequel une bataille entre le Bien et le Mal fait rage. Il comprend surtout qu’il n’est pas impliqué dans cette histoire par hasard…

Kaamelott 1. L’armée du nécromant – Astier et Dupré

Ce premier tome de Kaamelott est la première aventure en bande dessinée et l’adaptation de la série télévisée. Au fil des pages, nous retrouvons l’esprit de la série, mais le support de la bande dessinée n’arrive pas malgré tout plus de profondeurs. En revanche, le récit est plutôt bien construit et les personnages bien représentés.

Le graphisme est à la hauteur, c’est bien réalisé. Il manque quand même l’intonation, la voix des personnages pour s’imprégner et s’immerger à 100%. Au final, cette bande dessinée est plutôt sympa, c’est pas transcendant, mais ça reste bien.

Quatrième de couverture Retrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelott aux prises avec une terrible armée de morts-vivants.