Walking Dead 13. Point de non-retour – Robert Kirkman et CHarlie Adlard

walking13Enfin arrivés aux portes de Washington, Rick et ses compagnons intègrent une communauté de survivants, visiblement épargnés par le fléau qui ravage l’humanité depuis un an maintenant. Ici, pas d’apparition de zombies. Mais ce retour au calme et à une vie presque normale ne se fait pas sans heurts. Bien au contraire, il révélera au grand jour les difficultés d’adaptation de chacun.

Ce treizième album est peut-être pour le groupe de Rick un moment enfin après une année passée à combattre les zombies de repos grâce à cette découverte d’une communauté pacifiste et bien installée. Mais Rick a des doutes et préfèrent rester armé.

Cet album est l’un dans lequel la confrontation avec les rôdeurs est réduite au minimum. Nous pouvons profiter de quelques crânes fracassés, mais cet opus n’axe pas le scénario sur le combat contre les mort-vivants mais plutôt sur l’intégration dans une communauté. Et nous retrouvons un Rick toujours aussi prévoyant, une Michonne de plus en plus attachante et un Carl qui s’éloigne de plus en plus de son enfance. La psychologie des personnages ici est importante et façonne l’avenir de la saga en proposant des caractères toujours plus abîmés par la tragédie et ce virus inconnu.

Le scénario est pourvu de plusieurs rebondissements intéressants et laisse présager d’un prochain album intéressant.

Le graphisme est quant à lui loin d’être l’atout de la série et encore moins de cet album. Le noir et blanc ajoute heureusement toujours cette note dramatique mais le bâclage de quelques cases gâchent le plaisir visuel.

En somme, un très bon album d’un point de vue scénaristique mais qui déçoit toujours autant graphiquement.

Marathons – Dans la foulée d’un coureur photographe – Erwan Mordelet

marathonsIl prend des photos…en courant ! Erwan Mordelet est passionné de photographie et de courses à pied depuis une vingtaine d’années. Il s’était promis une chose : faire une marathon avant ses quarante ans. Il a plus que tenu son pari…En deux ans, il a ainsi participé aux trois marathons les plus prestigieux : Paris, New York et Londres. Et à chaque fois, il a couru avec son appareil photo à la mains ! Embarqué dans sa foulée, on découvre ainsi l’atmosphère si singulière de ces trois villes. Il en ressort un récit authentique, jalonné d’émotions, de découvertes et de souffrances ; et servi par plus de 150 clichés pris sur le vif. Erwan Mordelet nous fait arpenter Paris, New York et Londres à travers 42 ;195 kilomètres de photos mythiques.

Ce livre allie texte et photographies. L’auteur a participé à plusieurs marathons et il a décidé d’immortaliser cette grande course dans trois lieux mythiques, les plus belles capitales au monde.

Le texte est là pour nous faire vivre la course de l’intérieur avec le coureur. On y lit la joie d’y participer, la découverte d’endroits magnifiques, le public chaleureux mais aussi la souffrance des kilomètres, les corps fatigués, épuisés, les larmes sur la ligne d’arrivée et la médaille de reconnaissance pour tous les participants.

Les photos sont prises à l’aide d’un argentique en noir et blanc. Il faut imaginer le coureur sont petit appareil à la main en train de changer la pellicule pendant la course.

La qualité des photos est moyenne, beaucoup de grains, de flou de bougé aussi mais nous ressentons malgré tout l’ambiance de la course. Le noir et blanc nous permet de parcourir le chemin sans s’imaginer l’époque à laquelle la course a été courue. Elle pourrait dater d’il y a vingt ans comme de l’année dernière.

Cet album est intéressant, nous faisant vivre un moment particulier, sans fioriture, juste pour le plaisir d’y être du début à la fin et d’avoir réalisé trois mythiques marathons.

Les forêts d’Opale 5. Onze racines – Arleston et Pellet

opale5Opale est le monde des forêts. Le clergé des la Lumière y fait régner un pouvoir assis sur la puissance des Pierres Magiques. Mais Darko est celui qui doit réaliser la prophétie et faire revenir les titans pour libérer les Cinq Royaumes… Aidé du barde Urfold, de la jolie jongleuse Sleilo et du monstrueux Ghörg, Darko est plongé dans une aventure où se joue le destin d’un monde… Une grande saga vivante, de la pure fantasy !

Cinquième tome de la saga et un scénario toujours aussi bien ficelé, prenant, avec des scènes épiques comme on aime bien. Dans cet épisode, Darko et ses compagnons partent à la recherche de Onze racines pour retrouver un sage puissant pouvant leur fournir des éléments nouveaux pour la continuité de leur quête.
Le récit qui même autant la quête que les scènes de combat devient plus crédible par son côté cruel. L’auteur aura bien sûr eu le temps de placer un clin d’oeil à une autre oeuvre, cette fois-ci c’est Star Wars. Mais hormis quelques répliques humoristiques, l’ensemble de la bande dessinée est très sérieux.
Le graphisme est toujours aussi soigné et on appréciera fortement les scènes de combat violentes, et les quelques cases glamour, mais le tout nous permet de passer un très bon moment de lecture avec des personnages soignés et des révélations sur l’ennemi qui font froid dans le dos.
Un très bon album, une très bonne saga.

Walking Dead 14. Piégés ! – Robert Kirkman et Charlie Adlard

walkingdead14Suite à la tragédie qui vient d’ébranler la tranquille communauté d’Alexandria, Douglas Monroe cède sa place de leader à Rick. Son sang-froid, son organisation et sa lucidité durant l’agression du groupe de maraudeurs ont prouvé à tous sa capacité à faire face à ce genre de situation extrême. Reste que les coups de feu échangés semblent avoir attiré l’attention sur des kilomètres à la ronde…

Ce quatorzième tome est fidèle à l’album précédent. Les rebondissements sont nombreux. Dans la nouvelle ville que Rick et le groupe ont trouvé la cohabitation se fait avec quelques heurts. Mais le pire reste à venir. Une invasion de rôdeurs va compromettre sérieusement l’avenir de la communauté.

Cet album donne aux rôdeurs un peu plus d’importance que d’habitude. La réaction des différents personnages face à cette invasion sera décisive. La vie de beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants est en jeu dans cet album et l’hécatombe, le massacre, se lit au fil des pages de cet album.

Le scénario est vraiment intéressant dans cet album et bien travaillé. Les rebondissements nombreux et crédibles ajoutent à la dimension catastrophique de la situation.

Le graphisme semble être mieux travaillé même si encore une fois ce n’est pas la priorité des auteurs. Au fur et à mesure on s’y habitue mais on aurait préféré un graphisme moins bâclé pour profiter pleinement de cette bande dessinée.

Escadrille Normandie Niemen 1. Destination Moscou – Mark Jennison et Michel Lourenço

normandieniemen1A l’appel du Général De Gaulle, six pilotes français se portent volontaires pour combattre aux côtés de leurs frères russes sur le front est. Lors de cette périlleuse expédition vers Moscou, nos héros vont faire preuve d’une telle audace et d’une telle ténacité en bravant tous les obstacles, que leur soif de combat leur vaudra d’obtenir le titre d’Ambassadeurs du courage-Ces hommes étaient les chevaliers de l’Escadrille Normandie-Niémen et ceci est leur histoire…

Dans ce premier tome de l’Escadrille Normandie Niemen, nous découvrons comment s’est formé cette escadrille, et surtout quels sont les personnages qui en ont fait partie. Ces soldats qui souhaitaient se battre pour la France, ne voulant pas la laisser s’abandonner comme le souhaitait le gouvernement de Vichy à l’Allemagne nazie.

Le scénario essaye de nous montrer l’héroïsme de ces jeunes gens, mais aussi leurs qualités et leurs défauts en s’immisçant dans leur quotidien. De temps en temps, l’histoire semble un peu brouillon mais dans l’ensemble cette découverte de la création d’une escadrille dont l’objectif est d’aider les Russes à perturber les Allemands est un apport culturel et historique indéniable.

Le graphisme est assez moyen, les perspectives des visages sont mal travaillées alors que les scènes dans les airs sont excellentes. Les couleurs sont bien réalisées et permettent de s’imprégner plus facilement de l’ambiance.

En somme, un album intéressant nous faisant découvrir un aspect de la deuxième guerre mondial inconnu du grand public.

Les forêts d’Opale 4. Les geôles de Nénuphe – Arleston et Pellet

opale4Opale est le monde des forêts. Le clergé de la Lumière y fait régner un pouvoir assis sur la puissance des Pierres Magiques. Mais Darko est celui qui doit réaliser la Prophétie et faire revenir les Titans pour libérer les Cinq Royaumes… Aidé du barde Urfold, de la jolie jongleuse Sleilo et du monstrueux Ghörg, Darko est plongé dans une aventure où se joue le destin d’un monde… Une grande saga vivante, de la pure fantasy !

Ce quatrième tome fait traverser une nouvelle partie de l’univers des forêts d’Opale. Nous découvrons une cité corrompue où la pègre oeuvre sans état d’âme. Nous apprenons un peu plus sur les intentions et les pouvoirs par le maître de l’Ordre dont dépendait le jeune paladin qui accompagne Darko.
Le récit est bien construit et mêle beaucoup d’actions avec une quête en toile de fonds qui permet aux personnages principaux de faire preuve d’ingéniosité mais aussi d’utiliser leurs bras lorsqu’il le faut.
Le graphisme est très réussi et les scènes d’action sont bien maîtrisées. Hormis les couleurs qui sont peut-être un peu trop contrastées, l’ensemble est vraiment très réussi.
Ce quatrième tome est réussi et cette saga s’annonce très bonne. A suivre bien sûr…

Les forêts d’Opale 3. La cicatrice verte – Arleston et Pellet

foretopale3Opale est le monde des forêts. Le clergé de la Lumière y fait régner un pouvoir assis sur la puissance des Pierres Magiques. Mais Darko est celui qui doit réaliser la Prophétie et faire revenir les Titans pour libérer les Cinq Royaumes… Aidé du barde Urfold, de la jolie jongleuse Sleilo et du monstrueux Ghörg, Darko est plongé dans une aventure où se joue le destin d’un monde… Une grande saga vivante, de la pure fantasy !

Ce troisième nous permet de découvrir le nouveau personnage du groupe. Il y a maintenant le barde, oncle de Darko qui est en réalité un jeune garçon mêlé dans une aventure où va se jouer le destin du monde. Ils sont accompagnées par le belle jongleuse, la brune, et la nouvelle équipière, un paladin de l’Ordre, une superbe blonde aux formes athlétiques.
Alors qu’ils fuient la cité, ils se retrouvent sur les chemins dangereux et atterrissent sur une sorte de tortue géante. Pour ma part, j’y vois un clin d’oeil à l’oeuvre de Pratchett.
Le récit est épique et mène le lecteur d’un bout à l’autre d’un seul souffle. C’est sans répit et très bien mené de la première page à la dernière. Un atout indéniable même si les notes d’humour sont parfois un peu lourdes.
Le graphisme est très réussie, alliant autant le côté épique, énergique et bien rythmé des scènes d’actions avec parfois quelques cases glamour avec les aventurières aux côtés de Darko.
Dans l’ensemble, un troisième tome très réussi qui commence à faire de ce début de saga un récit intéressant.

Les Pompiers 5. Hommes des casernes – Cazenove et Stédo

pompiers5Envie de mettre le feu à vos petits soucis quotidiens ? Besoin urgent de blagues fumantes ? Pas besoin d’appeler le 18 : « Les Pompiers » de Cazenove et Stédo sont déjà sous vos fenêtres !
Nos héros n’hésitent pas à s’aventurer tout en haut de la grande échelle de l’humour et à prendre les risques les plus fous pour vous sauver de la morosité ambiante.
D’accord, quand on est déjà la coqueluche des Français (et des Françaises…) on a un peu tendance à en profiter. Toujours volontaires pour circonscrire tout foyer de pessi­misme, ils n’hésitent pas à utiliser le prestige de l’uniforme pour draguer en boîte… ou la lance à incendie pour des massages « thalasso » !
Autant dire que pour voir débarquer ces pompiers-là dans notre quotidien, on en deviendrait presque pyromane ! Mais pas besoin d’en arriver là : un simple passage dans une bonne librairie fera l’affaire. « Les Pompiers » de Cazenove et Stédo vous mettent d’emblée la pression et rassurez-vous, ils ne la lâcheront plus ! Une nouvelle comme ça, ca s’arrose !

Ce cinquième album est une série de gags sur la vocation de pompier.  On y découvre une équipe qui essaye de tricher pour ne pas partir en intervention ou d’inventer des intervention pour ne pas passer du temps en famille et voir un match de foot à la télévision. Les caricatures sont un peu trop grosses et les gags un peu poussés. Cet album n’est franchement pas le meilleur  car les pompiers sont vraiment moqués et pas dans le bon sens malheureusement, les faisant passer pour des fainéants à longueur de temps. Certains gags sont sympathiques bien sûr, mais dans l’ensemble, cette bande dessinée est assez décevante. On veut mieux que ça et les auteurs n’y arrivent pas.

Warhammer – Mort sur le Reik

mortsurlereikCe deuxième tome de la campagne de l’Ennemi Intérieur fait suite à La Campagne Impériale amènera les personnages à voyager à travers l’Empire, et notamment par péniche fluviale, sur le fleuve Reik. Tout au long de leur périple, moult rumeurs et événements annexes obscurcissent l’horizon des personnages, et rendent le trajet long et risqué. Ce scénario au déroulement flexible, les amènera à rencontrer plus de monstruosités chaotiques que jamais auparavant, et l’accent est mis sur l’horreur de certaines scènes.

Lors de l’introduction de quatre pages, on apprend le fond de l’histoire. Un sorcier astronome nommé Dagmar Von Wittgenstein est devenu fou après avoir récupéré une météorite, en fait un gros morceau de pierre distordante. L’ayant ramené chez lui, toute la région a été corrompue par son prodigieux pouvoir chaotique. C’est le genre de puissance qui suscite des convoitises…

Un premier chapitre (3 pages) La Secte de la Main Pourpre fait le lien avec l’épisode précédent, puisque les joueurs seront toujours harcelés par ceux qui continuent de faire une « erreur sur la personne ». Il est suivi par une page complète de rumeurs à distiller lors des interactions avec les PNJ.

Le chapitre suivant Du Grabuge sur la rivière (2 pages) entre dans le vif du sujet. Alors que les personnages iront certainement à la recherche d’une certaine Etelka Herzen, complice du sinistre Johannes Teugen rencontré lors de l’épisode précédent, ils feront une mauvaise rencontre sur le fleuve puisqu’un bateau a été pris d’assaut par une bande de mutants. Deux lieux sont proposés (7 pages) pour gérer l’évolution des personnages : ceux-ci seront invités à se rendre à Weissbruck pour revoir une amie apothicaire rencontrée à Bögenhafen, et à Delbertz pour que le sorcier du groupe (si sorcier il y a) puisse revoir son maître pour poursuivre son apprentissage. Ce ne sera pas de tout repos, puisque leur amie apothicaire a été enlevée par un groupe de sectateur pourvus de mauvaises intentions.

Les projets de la couronne rouge (2 pages) présente Etelka Heren et son sbire, ainsi que la secte à laquelle elle appartient, et ses buts. Elle est à la recherche de la météorite de Dagmar, et il y a fort à parier que les PJ devront l’affronter au cours de ce scénario, puisqu’ils la cherchent. Sur le chemin des crêtes noires (8 pages) présente Grissenwald, le lieu de résidence de cette charmante Etelka. Elle n’y sera plus lorsque les personnages arriveront, mais ces derniers auront le loisir d’être confrontés à la bande de gobelins débridés qui profitent de son absence pour faire des leurs et mettre à sac les fermes avoisinantes.

En remontant le Reik (5 pages) est un chapitre traitant du voyage fluvial et présente notamment un incident significatif qui se déroulera sur un chantier de sémaphore où travaillent des nains. Celui-ci est bâti sur les ruines de l’observatoire de Dagmar, et les « serviteurs » de ce dernier qui ont plutôt bien résisté aux outrages du temps, font subir bien des maux aux pauvres nains. Les personnages auront l’occasion d’en savoir plus sur cette météorite qui attire tant de convoitises. Le court chapitre Kemperbad (3 pages) offre des opportunités de rencontre dans cette ville, lorsque les personnages y feront étape. Enfin, Les Collines Stériles (7 pages) présente le voyage cauchemardesque que les PJ entreprendront pour aller au lieu d’impact de la météorite. Celle-ci n’y est malheureusement plus, mais en faisant parler les morts, les PJ arriveront à retrouver sa trace… elle se trouve dans le château des Wittgenstein, protégé par une vieille charte impériale.

En route pour Château Wittgenstein (14 pages) décrit la baronnie de Wittgenstein, et le village situé à proximité du château : Wittgendorf. La région a été complètement corrompue par la présence de la pierre distordante, mais grâce à la charte, les répurgateurs ne viennent pas y fourrer leur nez. Les quelques jours que les personnages passeront à Wittgendorg risque de ressembler à un cauchemar, entre mutations, cannibalisme, torture et désespoir. Après de nombreuses péripéties, ils finiront certainement par prendre le maquis avec une bande de hors la loi, afin de mettre en place un plan d’action contre le château et les dégénérés qui s’y terrent. Château Wittgenstein (6 pages) contient la description du contingent de soldats du château, ainsi que les souterrains oubliés qui permettent d’y pénétrer en douce. Description du Château (22 pages) contient la description lieu par lieu du château, en concordance avec la carte détachée. La visite du château risque d’être particulièrement risquée, et emmènera les PJ au comble de l’horreur. Pour terminer, ils se feront certainement souffler la pierre distordante par quelques skavens les ayant suivi depuis les collines stériles. Mais de toute façon, qu’en auraient-ils fait ?

Le chapitre La vie fluviale dans l’Empire (15 pages) est consacré à la navigation, aux combats entre navires, et au commerce fluvial. Quelques rencontres types, et dangers courants sur les fleuves sont présentés comme autant d’anecdotes de voyage pour les joueurs. Le chapitre La Population Fluviale de l’Empire présente le genre de personnes qui voyagent sur les fleuves : patrouilleurs, pêcheurs, gitans, etc. On trouve aussi les plans des embarcations typiques.

Enfin, l’ouvrage se termine sur un répertoire géographique du Reikland fournissant toutes les communes avec leur population, économie, suzerain, garnison, etc. On trouve également une feuille de référence contenant les profils de PNJ type (contrebandier, chasseur, etc.), puis 14 pages de plans et indices à photocopier et à donner aux joueurs.

Ce deuxième épisode de la Campagne Impériale propose la suite d’une des plus fantastiques campagne du jeu de rôle. Le livre est découpé en plusieurs parties. La majeure partie du livre est consacrée aux scénarios qui vont mener les joueurs sur le Reik et leur faire découvrir le métier de bateleur. Ensuite, vous trouverez une partie consacrée à la vie fluviale, le commerce en prenant une partie assez intéressante. De plus, une magnifique carte est fournie avec sur une face, une carte allant d’Altdorf à Nuln permettant aux joueurs de se repérer pendant leur voyage, puis sur l’autre face, l’apogée de cette partie de la campagne, le château des Wittgenstein.
La campagne est fort bien construite et donne aux joueurs une immensité de possibilités pour mener à bien leur quête. Il faudra malgré tout de temps en temps aiguiller les personnages pour ne pas sortir des sentiers battus et pouvoir continuer l’aventure. Les règles de commerce mèneront les joueurs à vouloir s’enrichir, ce qu’ils arriveront à faire assez facilement.
La difficulté de la campagne est assez moyenne, et nous devons faire face parfois à un style grosbillisme. Quelques ennemis assez costauds mais pas trop, et derrière pas mal de richesses à récupérer. Cette facilité peut déconcerter et ce n’est pas dans cette campagne que vous perdrez des personnages.
En somme, un très bon supplément qui ravira les joueurs friands d’espaces.