Le monde de Nedarra 1. Celle qui reste – Katherine Applegate

Ce roman de fantasy se situe dans un univers dans lequel plusieurs espèces comme les humains, ou les dairnes, des sortes de chien doués d’intelligence, se partagent le monde. Mais les humains ont la fâcheuse tendance à exterminer les autres.

Le livre est intéressant, l’histoire est bien structurée et les courts chapitres relancent à chaque fois le lecteur, ce qui fait de ce premier opus une lecture adaptée pour les adolescents.

Le récit se base sur la destruction des races vivantes, ce qui est aussi un sujet d’actualité, ce qui ravira les jeunes lecteurs aux envies écologiques.

Les personnages sont assez complexes et le mélange des différentes races, des différentes cultures, font que chacun apporte réellement une pierre à l’édifice. Les personnages de Byx et celle qui l’accompagne dès le début Khara, sont attachants et les lecteurs s’identifieront facilement.

Enfin, le récit est parsemé de rebondissements ce qui nus fait arriver à la fin du premier tome avec l’envie de découvrir ce que le deuxième proposera.

Quatrième de couverture Byx serait-elle la dernière de son espèce, celle que l’on appelle l’ultimon ? Pour en avoir le cœur net, elle traverse le royaume de Nedarra à la recherche des siens. Mais chaque recoin regorge de prédateurs…

Platinum End tome 01 – Ohba et Obata

Mirai est un adolescent qui a perdu ses parents, recueilli par son oncle et sa tante, qui le battent et l’exploitent. Il est malheureux et se retrouve au sommet d’un immeuble pour se suicider. Mais un ange l’intercepte. Treize anges sont envoyés sur Terre pour trouver le prochain Dieu. Pour cela, les candidats ont droit à des pouvoirs. Mais l’un des candidats est décidé à exterminer les autres candidats pour rester le seul éligible.

Le thème est assez original. Et le manga démarre avec un rythme intéressant, des révélations qui tombent coup sur coup. Il y a un vrai intérêt à débuter cette bande dessinée pour son histoire original.

Mais comme d’habitude les mangas partent en vrille. On se retrouve dans la même ville avec plusieurs candidats alors que potentiellement, c’est impossible. Première incohérence. Le dénouement. Deuxième incohérence. J’enrage parce que pour une fois le thème, l’approche sont bien réfléchis et fournissent au lecteur matière à réflexion, mais les auteurs ont un délire et gâchent ce qui pourrait devenir un très bon récit.

Graphiquement, c’est typiquement un manga, rien d’exceptionnel. Visage angélique, décor simplifié, rien de fantastique.

Un bon début, un super thème, un premier tome très décevant.

Quatrième de couverture Mirai, un jeune homme qui a perdu tout espoir en la vie, décide de se suicider en se jetant du haut d’un building. Mais juste avant qu’il ne touche le sol, un ange, appelé Nasse, le rattrape au vol et lui sauve la vie. Elle lui offre alors la possibilité d’obtenir de puissants pouvoirs, promesses d’une vie meilleure… Mais en acceptant, Mirai découvre qu’il participe désormais à une compétition mortelle dont l’issue est à la hauteur de l’enjeu… prendre la place de Dieu…

La Quête d’Ewilan – Lylian, Pierre Bottero et Baldetti

Cette bande dessinée est l’adaptation du roman de Pierre Bottero. Je n’ai pas lu ces romans et c’est par le biais de la bande dessinée que je vais découvrir cette histoire. Tout d’abord, nous avons une histoire très originale, pas dans le fait de voyager d’un monde à l’autre mais par les personnages qui semblent assez atypiques. Camille, une adolescente, se découvre un don, celui de modifier la réalité et de voyager d’un monde à l’autre. C’est assez perturbant pour elle mais aussi pour son ami qui la suit.

Le récit est bien construit et c’est progressivement que nous découvrons le nouveau monde dans lequel Camille est connue sous le nom d’Ewilan. La bande dessinée est généreuse et permet au lecteur de s’immerger dans cet univers fantastique assez facilement au terme de ce premier tome. Une bande dessinée de 48 pages aurait été trop courte pour découvrir et s’identifier aux personnages.

Le graphisme est plutôt bien réussi, avec des personnages très réalistes tout en gardant un côté « jeune ». Les couleurs sont belles et ce premier album me paraît être une belle réussite.

A suivre bien sûr…

Quatrième de couverture La vie de Camille, adolescente surdouée, bascule quand elle pénètre par accident dans l’univers de Gwendalavir avec son ami Salim. Là, des créatures menaçantes, les Ts’liches, la reconnaissent sous le nom d’Ewilan et tentent de la tuer. Originaire de ce monde, elle est l’héritière d un don prodigieux, le Dessin, qui peut s’avérer une arme décisive dans la lutte de son peuple pour reconquérir pouvoir, liberté et dignité.

Le Fléau 5. Désolation – King, Aguirre-Sacasa, Perkins et Martin

Cinquième album. Toujours autant de plaisir à suivre cette histoire fantastique dans laquelle, une erreur humaine à l’origine du virus le plus destructeur qui n’ait jamais existé se mêle à la mythologie chrétienne. Dans cet épisode, les groupes se forment et c’est principalement le groupe des bons, des gentils, que nous suivons. Ils comprennent qu’ils doivent mener une quête.

Les personnages deviennent plus complexes et chacun à leur manière sont attachants. Une histoire palpitante que les auteurs ont réussi à faire poursuivre sans relâcher la pression. Très bon album encore une fois.

Quatrième de couverture Le virus  » Captain Trips « , développé par les militaires, s’est propagé, annihilant quasiment toute population sur Terre. Depuis la fin de la pandémie, les rares survivants se regroupent et les choix qu’ils font vont déterminer le destin de l’Humanité. Certains prennent conscience de la force démoniaque qui rôde aux alentours et commencent à la craindre, tandis que d’autres l’embrassent sans hésitation… L’éternelle lutte du Bien contre le Mal prend une forme étonnante, et elle ne fait que commencer…

Open Bar 1ère tournée – Fabcaro

Cet album se lit comme une suite de brèves de comptoir. Chaque page est une situation, dans laquelle le burlesque, la bêtise, les clichés tout fait, la psychologie de bas étage, prennent le pas pour offrir au lecteur une succession de pensée bien pensante, hypocrite, mais tellement ridicule.

Les lecteurs un peu réac, bobos… y trouveront leur compte. Pour ma part, j’ai trouvé cette bande dessinée sans grande innovation, des situations vues et revues, des parodies philosophiques retournées dans tous les sens depuis des décennies dans la littérature, la bande dessinée, et même la télévision. Rien de bien nouveau dans cette suite que nous pourrions imaginer comme étant une critique de la bêtise de la société.

Le graphisme est quant à lui bien réfléchie. Il relate le bête crasseux dans sa plus simple expression, utilisant les ombres, deux couleurs ou un coup de crayon, c’est incisif, bien réalisé, et surtout efficace. Il est là en réalité le talent de l’auteur. En une image, répétée quatre cinq ou six fois, suffit à relater un fait, une pensée. Seul le contenu des bulles change.

Un ensemble moyen, mais un dessinateur à suivre pour sa réflexion, l’exercice n’est pas facile, c’est le sujet qui est mal choisi.

Quatrième de couverture Que fait un bébé éléphant dans la salade ? Quels sont les ingrédients pour s’assurer un horrible voyage en TGV ? L’Inde ou le Yémen, quel pays visiter pour pouvoir mieux frimer ? On découvre sous un angle inédit, à la sauce Fabcaro, la rentrée littéraire, la rentrée sociale, l’alimentation bio, la radicalisation, tout ce qui fait notre quotidien, qui deviendra bien plus supportable et léger après la lecture du livre.

Le Fléau 4. Les survivants – King, Aguirre-Sacasa, Perkins et Martin

Nous continuons avec Larry qui essaye de quitter la ville avec sa petite amie, mais tout ne se déroule pas systématiquement comme il le voudrait. Mais au moins il est vivant. Cet album pose des bases solides. Les groupes sont en train de se former et surtout les rêves commencent à prendre une forme prophétique avec l’apparition d’un personnage emblématique, Mère Abigail.

Un récit encore très bien construit, qui prend le temps de se bâtir tout comme le roman. L’adaptation reste très fidèle. Le graphisme est fidèle aux albums précédents. Je ne suis pas fan de ce graphisme mais au moins l’équipe reste identique et le dessin reste donc le même.

Un album très intéressant, à suivre donc…

Quatrième de couverture Un virus hyper-contagieux, baptisé  » Captain Trips « , s’est échappé d’un laboratoire ultra-secret de l’armée américaine. Il est la source d’une pandémie qui signe la fin de l’espèce humaine, à l’exception de quelques individus immunisés qui se trouvent liés par un seul but commun : survivre dans ce monde d’horreurs…

Le Fléau 3. Le cauchemar américain – King, Aguirre-Sacasa, Perkin et Martin

Dans ce troisième épisode, on va suivre un personnage plus qu’un autre, et c’est le tour de Frannie. Une jeune fille qui passe par des moments difficiles avec le décès de ses parents. L’histoire continue avec malgré tout un coup d’oeil sur les autres personnages. La base est en train de prendre forme avec d’un côté des personnages qui deviennent attachants et de l’autre avec l’homme sans visage ou Poubelle, les ennemis de l’humanité.

Le récit est toujours aussi bien construit, bien écrit, et très bien adapté. C’est une belle réussite pour l’instant. Généralement, l’histoire se tasse vers le troisième tome, là il n’en est rien, nous sommes pris dans la spirale du fléau, et c’est franchement très bien fait.

A suivre donc…

Quatrième de couverture Un virus hyper-contagieux, baptisé  » Captain Trips « , s’est échappé d’un laboratoire militaire ultra-secret. Il est la source d’une pandémie qui signe la fin de l’espèce humaine, à l’exception de quelques individus immunisés liés par un seul et même but commun : survivre dans ce monde d’horreurs, où le Mal prend forme sous les traits d’un mystérieux Homme sans visage…

Le Fléau 2. L’homme sans visage – King, Aguirre-Sacasa, Perkins et Martin

Ce deuxième tome est important. Il doit continuer dans la lancée du premier épisode pour conserver le lecteur, en adaptant le roman, mais avec un côté plus immédiat, moins dans la longueur.

Cet album nous présente l’homme sans visage, le côté fantastique de l’histoire débute vraiment ici, avec ce personnage semblable à la bête envoyée sur Terre. Tout en poursuivant l’histoire des personnages qui survivent au virus et déjà commencée dans l’album précédent.

Le virus fait des ravages, des millions de morts s’amoncellent dans les rues des Etats-Unis. Le gouvernement est dépassé, l’armée tente de rattraper le coup en éradiquant les menaces.

Le graphisme est similaire à l’album précédent, et j’imagine facilement que la série complète sera du même genre. Je ne raffole pas des couleurs, mais l’histoire est très bien adaptée et semble passionnante pour pallier à ce travail sur les couleurs qui me semble un peu facile.

A suivre donc…

Quatrième de couverture Un virus hyper-contagieux, baptisé  » Captain Trips « , s’est échappé d’un laboratoire ultra-secret de l’armée américaine. Il est la source d’une pandémie qui signe la fin de l’espèce humaine, a l’exception de quelques individus immunisés qui se trouvent liés par un seul but commun : survivre dans ce monde d’horreurs…