Ce troisième tome fait décoller la saga. L’histoire prend un plus forme, les personnages semblent enfin se placer sur l’échiquier. Nous en apprenons plus sur les druides et leur religion. Mais malgré tout, nous avons un peu de mal à suivre les raisons d’agir de certains des personnages. Le jeu politique semble plus compliqué qu’il ne laisse paraître. Le graphisme est quant à lui vraiment bien travaillé, et les décors sont particulièrement réussi, mais les personnages manquent, et je l’avais écrit dans le précédent article, de crasse, de saleté, de réalisme.
Une histoire qui décolle, un graphisme intéressant, beau, mais avec un petit bémol.
Quatrième de couverture Gwenc’hlan… Mon maître, celui vers qui se tournent toutes mes pensées maintenant, à l’heure où il me tarde de le rejoindre dans l’autre monde, là-bas, par-delà les brumes… Nous, druides, pensions à raison que l’écriture ne devait pas figer nos sciences, que nous devions les enseigner par la parole et non par l’encre. Mais vint le crépuscule des druides, et maintenant que nombre d’entre nous se sont convertis à la religion du dieu unique et que les autres ont disparu, il nous faut consigner par écrit ce qui sera perdu faute de bouche pour initier… Il apparaît donc fort louable que ceux qui restent, et dont je fais partie, transcrivent notre mémoire sur ce papier, si éphémère, mais qui demeure en ce jour notre seule possibilité de perdurer au travers des époques à venir… Mes souvenirs étreignent mon cur, se changent en larmes et mes larmes se mêlent à l’encre… Gwenc’hlan… Mon maître…