Les Druides 3. La lance de Lug – Istin, Jigourel et Lamontagne

Ce troisième tome fait décoller la saga. L’histoire prend un plus forme, les personnages semblent enfin se placer sur l’échiquier. Nous en apprenons plus sur les druides et leur religion. Mais malgré tout, nous avons un peu de mal à suivre les raisons d’agir de certains des personnages. Le jeu politique semble plus compliqué qu’il ne laisse paraître. Le graphisme est quant à lui vraiment bien travaillé, et les décors sont particulièrement réussi, mais les personnages manquent, et je l’avais écrit dans le précédent article, de crasse, de saleté, de réalisme.

Une histoire qui décolle, un graphisme intéressant, beau, mais avec un petit bémol.

Quatrième de couverture Gwenc’hlan… Mon maître, celui vers qui se tournent toutes mes pensées maintenant, à l’heure où il me tarde de le rejoindre dans l’autre monde, là-bas, par-delà les brumes… Nous, druides, pensions à raison que l’écriture ne devait pas figer nos sciences, que nous devions les enseigner par la parole et non par l’encre. Mais vint le crépuscule des druides, et maintenant que nombre d’entre nous se sont convertis à la religion du dieu unique et que les autres ont disparu, il nous faut consigner par écrit ce qui sera perdu faute de bouche pour initier… Il apparaît donc fort louable que ceux qui restent, et dont je fais partie, transcrivent notre mémoire sur ce papier, si éphémère, mais qui demeure en ce jour notre seule possibilité de perdurer au travers des époques à venir… Mes souvenirs étreignent mon cœur, se changent en larmes et mes larmes se mêlent à l’encre… Gwenc’hlan… Mon maître…

Les enfants de la Résistance 1. Premières actions – Ers et Dugomier

Ce premier tome qui traite d’un thème très récurrent, la deuxième guerre mondiale, met en scène des enfants pour nous permettre d’avoir une vision différente. Tout d’abord, le point de vue est assez naïf, puis rapidement, les enfants se rendent compte qu’ils peuvent agir, mais ils comprennent que le danger est présent. Le récit est intéressant et cette approche assez originale nous donne vraiment une vision nouvelle. C’est assez intéressant et les personnages sont très attachants. Le graphisme est bien réalisé. Avec des couleurs légèrement ternes, le lecteur s’immerge plus facilement dans les années 40. Les personnages sont particulièrement bien travaillés. Ce premier album promet ici une série qui se veut à la fois historique, pédagogique, tout en suivant une fiction avec des personnages différents, des enfants.

Quatrième de couverture Dans un petit village des Ardennes occupé par l’armée allemande, trois enfants refusent de se soumettre à l’ennemi. Mais comment s’opposer à un si puissant adversaire quand on n’a que dix ans ?

Les Druides 2. Is la Blanche – Istin, Jigourel et Lamontagne

Dans ce deuxième épisode, l’enquête du druide le mène jusqu’à la ville d’Is, cité devenue une légende. Le récit a tendance un peu à s’étaler et les auteurs prennent le temps d’installer de bonnes bases, je l’espère. Il apparaît clairement que le druidisme se présente ici comme une religion proche de la terre, et des hommes, en totale opposition avec le christianisme qui considère la nature comme étant sienne et qui fait l’apologie de la mort. La critique est assez présente tout au long de cet album, et bien que ça ne me dérange pas, n’oublions pas que le christianisme a éradiquer toute les religions qui se transmettaient oralement en Europe, il n’en reste pas moins que le parti est bien pris pour les cultes « païens ». Mais les auteurs démontrent qu’au sein de l’église des hommes restent bons. Les personnages semblent très caricaturaux et certains qui sont censés prendre de l’importance semblent effacés.
Les dessins sont toujours aussi beaux que le premier album, les scènes sont réalistes, mais il manque malgré tout un peu de crasse, sachant quelle époque à laquelle se déroule l’histoire.

Un ensemble moyen mais j’espère que la suite s’élèvera un peu.

Quatrième de couverture Gwenc’hlan… Mon maître celui vers qui se tournent toutes mes pensées maintenant, à l’heure où il me tarde de le rejoindre dans l’autre monde, là-bas, par-delà les brumes… Nous, druides, pensions à raison que l’écriture ne devait pas figer nos sciences, que nous devions les enseigner par la parole et non par l’encre. Mais vint le crépuscule des druides, et maintenant que nombre d’entre nous se sont convertis à la religion du dieu unique et que les autres ont disparu, il nous faut consigner par écrit ce qui sera perdu faute de bouche pour initier… Il apparaît donc fort louable que ceux qui restent, et dont je fais partie, transcrivent notre mémoire sur ce papier, si éphémère, mais qui demeure en ce jour notre seule possibilité de perdurer au travers des époques à venir… Mes souvenirs étreignent mon coeur, se changent en larmes et mes larmes se mêlent à l’encre… Gwenc’hlan… Mon maître…

Streets of San Francisco L’histoire du rock dans la Bay Aera – Arnaud Devillard, Olivier Bousquet

Ce bouquin va devenir la bible du rocker, celui qui aime le rock, le hard rock, et San Francisco est un ville qui inspire les artistes et particulièrement les musiciens contemporains. Le livre est scindé en deux parties qui somme toute sont assez similaire. La première prend les quartiers réputés musicalement et trace porte après porte dans les rues pour raconter les anecdotes liées au rock. La deuxième partie propose plutôt des parcours thématiques, sur les traces d’un musicien par exemple et vous font visiter San Francisco comme l’aura vécu untel ou untel.
Sans avoir jamais été là-bas, le livre propose une visite guidée particulière et le jour où vous aurez la chance de pouvoir parcourir ces rues, ce sera le moment d’aller découvrir les coins qui auront vu naître les musiciens que vous appréciez, naître, vivre ou mourir.

La narration met en évidence les événements avec beaucoup de présence, et de passion. Ecrit par des amoureux du rock et du metal, ce livre s’adresse donc aux mêmes amoureux de Metallica, Green Day ou Janis Joplin pour les plus anciens. C’est un livre particulièrement réussi, très fourni, proposant énormément d’histoires et d’anecdotes sur les musiciens qui ont bercé votre adolescence ou qui vous font encore vibrer. J’aurai adoré voir les photographies des lieux en couleurs, mais c’est le seul bémol que je pose.

Un gros merci à Le mot et le reste et Babélio pour ce partenariat.

Quatrième de couverture Dans ce guide thématique, les deux auteurs partagent leur curiosité pour la ville des fleurs dans les cheveux et des acid tests au LSD. Les voilà partis sur les traces de Janis Joplin qui lance sa carrière en chantant dans une ancienne caserne de pompiers, avant un crochet par le manoir du Jefferson Airplane en face du Golden Gate Park. Plus loin, U2 fait scandale avec un concert inopiné dans le Financial District, et si on pousse parmi les anciens coffeehouses de l’époque beat et des clubs de strip-tease de North Beach, on découvre les quartiers qui ont vu naître Metallica, les Dead Kennedys et Green Day. Une balade dans une des capitales culturelles du monde où chaque rue déborde d’histoires.

Comme un roman – Daniel Pennac

Comme un roman est plutôt à classer comme un essai sur la nécessité de lire ou pas. Mais l’exercice se lit avec beaucoup de plaisir tant la plume de Pennac est engageante, et légère. Il nous propose donc une réflexion sur le pourquoi ou pas de lire, sur le pourquoi ou pas d’écouter lire, la nécessité de lire, ou pas. Ce « ou pas » est justement la pierre angulaire de son essai. Lire ce livre, m’a fait réfléchir, et m’a bousculé. Qu’est ce qu’on peut être con à mimétiser nos parents, nos grands-parents, et obliger nos enfants à s’infliger une torture. La lecture devrait et doit être un plaisir et non une punition, et surtout, brûlez vos classiques si ça vous fait chier de les lire. Moi, pour ma part à moi-même, la lecture qui reste un acte très personnel, ce livre m’a foutu une claque, il m’a décomplexé, j’ai pris un coup de pied littéraire (et pas dans le derrière) comme rarement. J’aime lire Pennac, pour son style de d’autodérision fictive, et je ne le connaissais pas dans ce registre, j’ai adoré, et maintenant, si un livre m’emmerde, je le brûle.

Quatrième de couverture Les droits imprescriptibles du lecteur
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n’importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n’importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.

Les 100 mots de la photographie – Pierre-Jean Amar

Je remercie Les éditions Que Sais-je ? et Lecteurs.com pour ce partenariat.
Comment dire… ce petit ouvrage regroupe ce que l’auteur a estimé important pour parler et décrire la photographie en 100 mots. Il n’enseignera pas la technique mais aura l’importance d’aller au-delà, en vous présentant ce qui a fait la photographie et comment. Dans les 100 mots, vous aurez beaucoup de noms qui ont inventé, perpétué ou en fait un art. Mais pas que, pour le néophyte, il y aura aussi les termes de base, que peu connaissent mais qui pourtant en permanence prennent des clichés grâce à leur smartphone. C’est une collection qui a toujours été très intéressante, qui permet de découvrir un thème, sans l’approfondir, à vous ensuite si vous souhaitez aller plus loin. Les termes sont très abordables et se comprennent facilement. Mais surtout, vous avez vraiment le sentiment d’avoir appris quelque chose même si vous vous y êtes déjà intéressés, il y a aura toujours quelque chose à découvrir.

Quatrième de couverture La photographie n’a jamais été aussi présente dans notre vie quotidienne. Facebook, Instagram, Pinterest… Chaque jour, des millions d’internautes n’hésitent pas à se raconter en images. Le numérique et les smartphones ont démocratisé une technique qui n’est plus réservée seulement à la presse ou à la publicité. Même les expositions, dans les musées comme dans les galeries, attirent de plus en plus de monde. De Niepce, l’inventeur de la photographie, à Photoshop, célèbre logiciel de retouche, en passant par Avedon et Penn, camera obscura, Cartier-Bresson, Kodak ou encore selfie, Pierre-Jean Amar nous donne quelques clés pour comprendre la photographie, son histoire et ses techniques, mais aussi des conseils pour réussir nos clichés. En photographe reconnu et proche de Willy Ronis, dont il a réalisé les tirages, il illustre un art qui dépend finalement moins de la qualité de l’objectif que de la qualité du regard.

Les Druides 1. Le mystère des Oghams – Istin, Jigourel et Lamontagne

Alors que des meurtres sont perpétrés en Bretagne selon quelques rites druidiques, un haut dignitaire chrétien, réfractaire à ce culte païen, diligente une enquête en faisant appel à un druide. Entre coutumes, craintes et politique, ce premier tome pose les bases d’une histoire qui s’annonce tragique. Le personnage de Gwenc’hlan a qui il est demandé de mener des investigations doit faire face à la haine des contrées chrétiennes, faire appel à ses pouvoirs qui effraient tant les chrétiens, et transmettre son savoir à son apprenti. Le récit pose donc les bases de cette série qui se pose sur une histoire réelle, la fin des cultes païens en Europe. Le graphisme est très bien réalisé, les personnages sont vraiment réussis, particulièrement les expressions du visage. Les décors sont détaillés. Ce premier tome est une belle découverte.

Quatrième de couverture Ve siècle. Le monde change, un conflit vient de commencer : le Christianisme s’oppose à l’ancienne religion. Druides et moines se livrent une guerre, dans l’ombre. Tandis que les Bretons descendent peupler le promontoire rocheux de l’Armorique, Gwenc’hlan, le dernier druide de cette région, et Taran, son apprenti, tentent de déjouer les pièges tendus par leurs adversaires fanatiques. L’aide de La Morrigane, une femme de l’Autre Monde, sera précieuse…
Entre les vestiges d’anciens cultes néolithiques, une menace sourde s’élève…