Le Monde de Milo tome 1 – Marazano et Ferreira

Milo est un jeune garçon qui vit seul dans une maison au bord du lac. Son père est loin de lui et lui écrit mais il a trois vieilles tantes qui s’occupent de lui, elles habitent le village, et descendent lui apporter des gâteaux et de quoi manger. Mais Milo découvre un poisson d’or qu’un homme crapaud recherche. Et là, l’aventure débute.

L’histoire est bien construite et se lit avec plaisir, bien que destiné plus à des adolescents, le récit est plutôt entraînant, bien ryhtmé.

Graphiquement, c’est un très beau album. Les personnages comme les décors sont travaillés, mais surtout, c’est les couleurs qui sont belles.

C’est un très bon album, qui mérite que la suite soit lue.

Quatrième de couverture Le Monde de Milo se situe tout près de cette maison au bord du lac, dans laquelle il est si souvent seul. Un jour, il trouve un magnifique poisson d’or, et sa vie bascule ! Car après le merveilleux poisson, c’est un homme à tête de crapaud, puis un autre à tête d’aigle qui apparaissent, bientôt suivis par une jeune fille prisonnière. Milo découvre que, de l’autre côté du lac, existe un monde fantastique dans lequel une bataille entre le Bien et le Mal fait rage. Il comprend surtout qu’il n’est pas impliqué dans cette histoire par hasard…

Kaamelott 1. L’armée du nécromant – Astier et Dupré

Ce premier tome de Kaamelott est la première aventure en bande dessinée et l’adaptation de la série télévisée. Au fil des pages, nous retrouvons l’esprit de la série, mais le support de la bande dessinée n’arrive pas malgré tout plus de profondeurs. En revanche, le récit est plutôt bien construit et les personnages bien représentés.

Le graphisme est à la hauteur, c’est bien réalisé. Il manque quand même l’intonation, la voix des personnages pour s’imprégner et s’immerger à 100%. Au final, cette bande dessinée est plutôt sympa, c’est pas transcendant, mais ça reste bien.

Quatrième de couverture Retrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelott aux prises avec une terrible armée de morts-vivants.

Colonisation 1. Les naufragés de l’espace – Filippi et Cucca

OUF C’est pas souvent que je lis un bon space opera en bande dessinée. A part Star Wars et encore, il n’y en a pas d’un bon niveau. Tout débute dans une galaxie lointaine… Une équipe est en mission pour récupérer les premières missions de colonisation lancée un peu sauvagement. Lancée il y a plusieurs décennies, les vaisseaux sont devenus des épaves et les habitants reposent dans un rêve cryogénisé.

Mais pour leur première mission, les jeunes recrues vont devoir affronter aussi des écumeurs qui pillent ces vaisseaux avant de les détruire.

Pourquoi les volent-ils et surtout comment va réagir l’homme qu’ils ont récupéré sur ce vaisseau en perdition après des décennies d’une vie heureuse dans une matrice.

Graphiquement, les décors sont sublimes, les personnages sont plutôt bien travaillés, et j’ai plutôt bien aimé les scènes d’actions. Une bande dessinée bien réalisée.

Ce scénario regroupe tous les ingrédients pour faire un bon space opera, de l’action, une enquête, des rebondissements, et surtout un bon dénouement qui laisse la place à une suite.

Quatrième de couverture Le futur. Pour faire face à une surpopulation devenue ingérable, l’humanité envoie une multitude de vaisseaux spatiaux à travers la galaxie. À leurs bords, des équipages de colons ayant pour but de permettre à l’homme de survivre, ailleurs. Quelque temps après le lancement de cet exode, une civilisation extraterrestre se manifeste : les Atils. Pacifistes et bienveillants, ils partagent avec les humains leur technologie de déplacement bien plus avancée et leur permettent de s’implanter avec eux sur une quantité d’autres mondes. Beaucoup des premières nefs demeurent alors introuvables, perdues dans l’immensité de l’espace.

Le temps passant, la cohabitation avec les Atils s’avère ne pas être du goût de tous. Certains représentants des deux peuples finissent par se rassembler, allant jusqu’à essayer de capturer les nefs des premiers colons échouées dans l’univers pour vendre leur contenu à prix d’or sur le marché noir. On les appelle les Écumeurs.

C’est pour retrouver les nefs des premiers colons et s’opposer à ces extrémistes d’un nouveau genre que l’Agence forme ses unités d’élite dans laquelle Milla Aygon s’est engagée. Mais lorsqu’elle et son équipe secourent l’officier Clarence Sternis, colon de première génération, aucun d’entre eux n’imagine que leur mission pourrait bien faire basculer le destin de deux civilisations…

Les Maîtres Inquisiteurs 1. Obeyron – Peru et Goux

Un univers fantasy, un peu comme les sagas Elfes, Nains…, dans lequel des inquisiteurs sont les enquêteurs pour lesquels tout leur est permis pour arriver à mener la justice. Ce qui forcément dans un monde violent, fait d’un certain inquisiteur, Obeyron, un homme violent qui use de la violence et de son intelligence pour mener la justice. Mais Obeyron gêne. Ses ennemis fomentent et le laisse pour mort dans une forêt sombre. Plusieurs années après, il revient et enquête. Il va retrouver ses meurtriers.

Avec un scénario assez bien mené malgré tout, merci la magie qui permet de se sortir des impasses, le personnage est plutôt bien dépeint. Nous en arrivons même à ne pas l’aimer tellement il est obsédé par son travail.

Avec des graphismes magnifique, des personnages détaillées, et des monstres effrayants, cette série qui commence ici a de beaux jours devant elle, mais personnellement, je vais me contenter de ce premier tome. Le personnage ne m’a pas plu et je ne vais pas investir dans une série qui débute sur un personnage qui me rebute.

Quatrième de couverture Obeyron ! Le pire Maître-Inquisiteur que le monde ait porté … aux dires de ses ennemis. Ainsi que de ses amis. S’il est une chose qu’a réussi le mage dans la grande guerre qui a ravagé le monde d’Oscitan, c’est provoquer la haine, la méfiance, la peur, le mépris, la discorde et beaucoup d’autre nobles sentiments. Devenu Maître-Inquisiteur après le conflit afin de lutter contre le crime, Obeyron n’obéit qu’à une seule maîtresse, la justice. Jusqu’à sa dernière mission dans la lointaine forêt des Soupirs, où on l’a piégé et laissé pour mort. Seulement, voilà, on ne tue pas un Inquisiteur si aisément. Et Obeyron est bien décidé à enquêter sur sa propre mort…

Les beaux étés 1. Cap au Sud ! – Zidrou et Jordi Lafebre

Bienvenue dans une famille belge des années 70. Repartons pendant la période estivale. C’est le rituel, ils partent dans le sud de la France pendant le mois d’août.

Cette bande dessinée nous imprègne de l’ambiance des années 70 avec le véhicule pour commencer, la 4L. Puis la musique, et les objets du quotidien. C’est une approche avec beaucoup de philosophie du défi au jour le jour d’une famille simple, un peu comme toute les familles.

Le graphisme est bien réalisé. Avec beaucoup de détails et des couleurs magnifiques.

C’est un très bon premier album d’une série qui nous fait découvrir avec nostalgie pour les plus anciens cette période insouciante.

Quatrième de couverture Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de « beaux étés » ! Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l’étape pique-nique… Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l’aile, Tante Lili malade. Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l’essentiel. Cap au sud !

Walking Dead 32. La fin du monde – Kirkman, Adlard, Gaudiano et Rathburn

C’est presque la fin… Cet album, le trente deuxième, eh oui déjà, nous donne le devenir des communautés quand les hordes arrivent à être gérées et que l’équilibre entre les différentes méthodes de gouvernance se trouve. Dans cet album il est question de pouvoir au sein des communautés. Des erreurs vont être encore faites. Malheureusement, il va y avoir encore des morts.

Vous l’aurez peut-être vu et vous aurez peut-être lu mes précédentes critiques, j’aime beaucoup cette grande saga. J’aime le style, l’histoire.

Cet épisode même si le récit reste basique propose toujours son lot de surprise. Il est question de complot, d’insurrection et de prise de pouvoir au sein d’une communauté. Rick est présent à nouveau pour essayer de régler les problèmes qui interviennent. Ce n’est pas un album dans lequel il faut massacrer les morts-vivants et cet album depuis que les communautés sont bien implantées est celui qui présente certainement le plus de sérénité face au monde horrible qui attend dehors. Bien sûr, le danger est à l’intérieur.

Graphiquement, il y a nettement de l’amélioration. Les personnages sont moins brouillons, mieux travaillés. Les décors sont plus détaillés.

Un très bon album avec des rebondissements insoupçonnables.

Je remercie Lecteurs.com et Delcourt pour ce partenariat.

Quatrième de couverture Rick va-t-il être capable de ramener la paix au Commonwealth ? La situation s’envenime avec la Gouverneuse Milton. Et question essentielle reste posée, sans réponse dans l’immédiat : est-ce que si une communauté aussi puissante et organisée que le Commonwealth venait à tomber, qu’est-ce que cela dirait de l’état du monde ? Pas certain que le futur soit très brillant pour nos protagonistes…

Ma mère et moi 1. Chaud devant ! – Marc Cantin et Isabelle Maroger

J’avais déjà lu quelques albums de Dad, le papa seul au foyer avec une ribambelle d’enfants, voici la maman seule avec sa fille. C’est de la bande dessinée au gag facile. Elle se lit vite, très vite même, les gags faisant deux pages. Mais c’est surtout le niveau, très mitigé, assez hétérogène. De plus, le graphisme est léger, pas de fioriture, un peu facile.

Un ensemble qui ne m’a pas plu.

Quatrième de couverture Cloé adore sa mère, et sa mère l’adore… mais ce n’est pas pour autant toujours simple de vivre ensemble ! Cloé est parfois un peu gaffeuse, et sa mère se met vite en colère ! Mais quoi qu’il arrive, ces deux-là restent inséparables !

Télémaque 1. A la recherche d’Ulysse – Kid Toussaint et Kenny Ruiz

Télémaque, fils d’Ulysse, a grandi pendant que son père était en guerre. Mais le roi parti trop longtemps laisse un royaume vacant. Télémaque se décide à partir à sa recherche et va à la rencontre des dangers.

Une bande dessinée qui se veut historique, mais avec un public visé plutôt jeune. Apprendre aux jeunes de primaires l’histoire des héros de l’antiquité. C’est abordé d’une manière un peu trop puérile malgré tout mais c’est le public qui veut ça dirait-on.

Graphiquement, ça se prête très bien aux enfants qui prendront plaisir aux dessins très énergiques et aux belles couleurs.

Un bon premier album mais pour un public particulier, les jeunes de primaire.

Quatrième de couverture Plus de dix ans après le départ d’Ulysse à la guerre de Troie, Télémaque, son fils, s’impatiente et décide de partir à sa recherche. Il faut dire que désormais, le temps presse : à défaut d’avoir retrouvé le corps de son père, Télémaque ne pourra pas accéder au trône d’Ithaque à sa majorité. Pire, sa mère sera obligée d’épouser un prétendant qui deviendra le nouveau roi de l’île. Plus inquiétant encore, il se murmure que Néoptolème, fils d’Achille, roi de Phthie et véritable psychopathe, a levé une armée pour envahir Ithaque et d’autres territoires de l’alliance achéenne.

Replay l’intégrale – Zentner et Sala

Deux tomes, deux vies et pourtant les mêmes personnages. Le récit démarre à chaque fois de la même façon, mais une décision fait prendre un tournant complètement différent aux personnages. Cette bande dessinée à une approche philosophique de la vie. Tout un chacun finalement a la main sur son destin. Les décisions qui sont prises peuvent avoir un impact comme ne pas en avoir. Le récit est plutôt bien construit. Seul finalement les ambitions des personnages modifient le tracé de leur vie.

Graphiquement, le dessin est adapté au type du récit. Avec des personnages réalistes et sombres, sans trop de détails. Les formes sont parfois plus suggestives que bien tracées.

Une bande dessinée très intéressante à lire, avec un sujet de réflexion existentiel.

Replay est un récit sombre, tragique, entièrement conçu en flash-back. Il retrace la destinée tumultueuse de Don Walden, héro cabossé et joueur invétéré qui mène sa vie comme une partie de poker. Allez de l’avant, ne jamais revenir sur ces pas, sinon ça porte la poisse. Et les années filent à vive allure dans ce road-movie brumeux et mouvementé. Les amis d’enfance qu’on laisse derrière soi, les rencontres dont on attend tout et finalement, rien. Et puis le grand amour qu’on a raté pour lequel il reste peut-être encore une chance…

Aliénor La Légende Noire tome 3 – Delalande, Mogavino et Gomez

Normalement le troisième et dernier tome de ce triptyque qui compte six tomes (cherchez l’erreur !). Ce personnage d’Aliénor est agaçant et ne donne pas envie d’aller plus loin. Elle mène cette fois-ci une croisade et ses erreurs de jugement vont mener à sa perte des centaines d’hommes.

Personnage qui encore une fois me paraît aussi bête qu’elle est belle mais qui arrive à mener son entourage à la baguette par ses caprices incessants.

Toujours aussi bon graphiquement, c’est visuellement que le plaisir de lire se réalise. Les personnages sont bien réalisés. C’est le dernier tome que je lis de ce triptyque.

Souveraines, bourgeoises ou femmes du peuple, elles ne reculeront devant rien pour assouvir leur soif de pouvoir elles sont Les Reines de sang. Nouvel épisode consacré à Aliénor d’Aquitaine en route pour la Deuxième croisade. Après le drame de Vitry-en- Perthois et la sanction papale qui touche le royaume, Aliénor, vulnérable, cherche désespérément à donner un enfant à Louis VII. Ses voeux sont couronnés de succès : elle accouche d’une fille. Le 25 décembre 1145, Louis VII annonce à Bourges sa participation à la Deuxième Croisade. Aliénor le suit. Mais la Croisade est un échec. Le couple royal vit ses dernières heures.