Le 8 mai 1945, les nazis capitulent. Hitler s’est suicidé une semaine plus tôt, dans son bunker berlinois. Les Alliés et les Soviétiques fêtent ensemble la victoire. Voilà pour la version connue. En réalité, dès le pemier mai, Staline ordonnait à ses services d’enquêter sur la mort du Führer et de récupérer son corps. Cherchait-il une pièce à conviction ou un trophée de guerre prouvant au monde entier que son pays avait vaincu Hitler  ?
Après deux ans d’interminables négociations auprès des autorités russes, Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina ont pu accéder aux dossiers confidentiels concernant l’incroyable traque du corps d’Hitler par les espions soviétiques, ainsi qu’aux interrogatoires des témoins des derniers jours du Führer. Surtout, Moscou a accepté de leur présenter des restes humains  : un morceau de crâne avec un impact de balle et une mâchoire. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs ont obtenu l’autorisation d’effectuer des examens scientifiques sur ces ossements. Le Kremlin prétend qu’ils appartiennent à Hitler. Qu’en est-il vraiment  ?
Cette enquête fascinante, digne d’un roman d’espionnage, met un point final aux ultimes questionnements sur la mort d’Hitler.

L’un des grands mystères de la seconde guerre mondiale. Hitler, sa fin, son départ de Berlin, le mythe de l’Amérique du sud. Qu’en est il réellement ? C’est la réponse que va essayer de donner le journaliste Jean-Christophe Brisard aidé de la Russo-américaine Lana Parshina en allant chercher les prises de guerre détenues par les russes.
Berlin 1945, la capitale est entourée par l’ennemi du IIIème Reich. Les russes pénètrent jusqu’à quelques mètres du bunker, sous la chancellerie, où Hitler se terre avec ses proches. Après la chute de l’Allemagne nazie, et la victoire des alliés, les russes laissent entendre qu’Hitler s’est enfui, à l’ouest. Mais la réalité est toute autre. C’est ce que va tenter de vérifier le journaliste français, grâce à une habituée de système administratif russe.
De manière romancée, nous découvrons comment ils vont arriver, dans les méandres de l’administration russe. Les bâtiments vétustes, les personnages caricaturés, rien de tout cela n’est inventé, tout est vrai. L’enquête devient alors passionnante. Nous revivons les derniers instants du Führer dans son bunker grâce aux témoignages des prisonniers de guerre et les reconstitutions.
Bien écrit, les auteurs nous mènent d’un bout à l’autre de cette enquête avec le plaisir de la recherche, la découverte, le mystère. J’aime lire l’histoire avec un grand H de cette manière, j’ai le sentiment d’avoir appris tellement de choses, de détails. Un livre à découvrir.
Je remercie Babelio et Fayard pour ce partenariat.

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