asterix34A l’occasion des célébrations du cinquantenaire d’Astérix, né le 29 octobre 1959 dans les pages du premier numéro de l’hebdomadaire Pilote, Albert Uderzo a imaginé un cadeau exceptionnel pour fêter ses héros et leurs millions de lecteurs à travers le monde !

Fidèle à l’esprit de caricature et d’autodérision des années Pilote, il a créé un album d’histoires courtes d’Astérix sur le thème de l’anniversaire, réunissant 56 pages de bandes dessinées inédites ! Tandis qu’Astérix et Obélix sont parti à la chasse aux sangliers dans la forêt entourant le Village, un grand nombre des 400 personnages des albums d’Astérix sont réunis par Abraracourcix pour préparer l’anniversaire des deux compères.

Au fil des pages, on découvre Astérix et leurs amis vieillis de 50 ans, un hilarant défilé de mode avec Obélix, des messages d’anniversaire signés de Numérobis, Falbala ou encore des pirates, un guide de voyage conçu à partir d’un texte de René Goscinny inédit en album, des parodies de pochettes de disques célèbres avec Assurancetourix, et même un incroyable Musée Gaulois imaginé par le devin Prolix.

Un bel album qui se conclut, une fois n’est pas coutume, non sur un banquet mais sur une magistrale ronde de plus de 60 personnages démontrant s’il en était besoin toute la virtuosité et la jeunesse du trait d’Albert Uderzo.

Pour les cinquante ans d’Astérix, quel plus beau cadeau de l’auteur de lui dédié un album pour donner à son héros et à son autre défunt créateur un hommage. L’intention devait être bonne au départ…

L’album est le plus mauvais de la série que j’ai lu. Il n’a aucun intérêt. L’esprit de l’univers d’Astérix n’existe plus, c’est terminé. La perte de Goscinny se fait ici sentir comme jamais. Les quelques albums qui ont suivi son décès étaient pourtant bons. Certainement que Goscinny avait laissé quelques bonnes bases de départ, et pourquoi des histoires toutes prêtes. Mais là, on touche le fond. Avec La Traviata, je pensais qu’il avait été atteint, mais là, on creuse la tombe d’Astérix. C’est très très décevant. Astérix est en train de se mourir à cause de la bêtise commerciale. L’humour est mauvais, utilisant de mauvaises blagues loin de l’Astérix de Goscinny.

Un album à vite oublier, à planquer ou à essayer de refourguer sous la veste dans une ruelle sombre, et vu la qualité, il faudra même rajouter un petit billet avec pour qu’on vous en débarrasse.

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