Le Club des Cinq et le passage secret – Blyton, Béja et Nataël

Deuxième épisode de cette nouvelle collection en bande dessinée des aventures du Club des Cinq, que nous retrouvons pour de courtes vacances sur l’île de Kernach. Histoire courte et intense mêlant actions, enquêtes et dénouement heureux sur une trentaine de pages. Pour les débutants de la bande dessinée, même si je suis très fan des graphismes. J’aurais préféré lire un format original mais tant pis. Malgré tout, on retrouve bien l’esprit des petits romans.

Quatrième de couverture Claude et ses cousins sont bien décidés à profiter des vacances de Noël pour explorer le passage secret d’une ferme de Kemach. Or leurs projets sont compromis : les bulletins scolaires n’ont pas été bons. Les voilà bloqués à la maison sous la surveillance de Mr Rolland, un précepteur dont le comportement curieux pourrait bien cacher quelque chose. Les quatre enquêteurs et leur chien Dagobert sont en alerte…

Le club des Cinq et le trésor de l’île – Blyton, Béja et Nataël

Qui n’a pas lu étant enfant un livre de la bibliothèque rose et découvert ce Club des Cinq. Hachette propose aujourd’hui une bande dessinée sur nos petits héros de notre enfance. L’album est assez fin et pour cause, il ne dépasse que de peu les trente pages. Clairement affiché pour les jeunes lecteurs, la bande dessinée est courte, intense, et on se l’imagine assez facilement mêlé action et enquête avec des dénouements joyeux.
En effet, cela ne déroge pas à l’habituel histoire du club des Cinq et à ce à quoi nous nous attendions. C’est vraiment court, mais le récit arrivera à tenir le lecteur dans l’attente des rebondissements qui se succèdent. Le graphisme reprend les codes des années 60-70 avec une colorisation très actuelle, ce qui rend une bande dessinée très agréable à lire.
Une histoire qui vous fera découvrir le club des Cinq et leur première enquête. C’est sympathique mais trop court.

Quatrième de couverture Pour la première fois, François, Mick et Annie vont passer les grandes vacances chez leur tante. Ils y font connaissance de leur cousine Claude, un vrai garçon manqué. Accompagnés du fidèle chien Dagobert, ils partent à la découverte du trésor qu’indique une vieille carte trouvée sur l’île de Kernach. Ils doivent faire vite, car ils ne sont pas les seuls à rechercher le trésor…

Edmond le film

Merci à Lecteurs.com de m’avoir offert deux places pour le film Edmond.
Edmond, c’est l’histoire de Edmond Rostand, écrivain, poète et auteur de l’une des plus célèbres pièces de théâtre, Cyrano de Bergerac. Le film débute sur un énième échec. Edmond se borne à écrire en vers alors que la mode en cette fin de XIXème siècle, c’est Feydeau et ces vaudevilles. Après deux ans à chercher l’inspiration, une rencontre bouleverse tout. Bien que la difficulté à écrire soit toujours là, c’est le stress de rendre une pièce dans des délais très et trop courts qui va le pousser à surpasser, mais pas que. Le film monte crescendo, avec des situations rocambolesques et des scènes inoubliables comme celle du balcon. Le film n’est pas que porté par un acteur, mais par une multitude qui chacun par leur rôle, leur touche, amène le spectateur à s’émerveiller devant la création, le théâtre, la poésie, jusqu’au dénouement magnifique. Le dialogue aura été je l’imagine l’une des obstacles de taille, puisque pour faire tenir le spectateur, le faire rire, tout en lui déclamant des vers aura été je n’en doute pas un sacré challenge.
Les décors sont superbes, du Paris d’il y a un siècle, à la brasserie, jusqu’au planche de théâtre, c’est superbe, les costumes, les coiffes, c’est comme il faut, ni trop, ni trop peu.
Un film qui se regarde avec beaucoup de plaisir, différent et pourtant amusant. Epoustouflant.

L’Assassin Royal 10. Vérité le Dragon – Hobb, Clerjeaud et Picaud

Dernier tome de la saga de L’Assassin Royal de Robin Hobb. Un dénouement à la hauteur. Ce dixième album, qui pour une adaptation en bande dessinée, propose un final fantastique. Fidèle aux romans, cette adaptation même simplifiée est très réaliste. Les pièces du puzzle sont bien mises en place et la vue se dégage. Impossible ici, maintenant, de vous raconter l’histoire de cet ultime album. C’est une soixantaine de pages pleines de rebondissements. Le graphisme est encore mieux réalisé. Les personnages, les décors, tout est propre, comme on l’aime. C’est un album à la limite de la perfection et qui termine une belle saga. Au terme de ces dix albums, l’adaptation de L’Assassin Royal est superbement maîtrisée. A lire bien sûr, je vous le recommande.

Quatrième de couverture Fitz et ses compagnons poursuivent leur route sur les traces de Vérité, laissant l’hiver et le royaume des montagnes derrière eux. La reine Kettricken conduit le groupe vers une carrière de pierre noire où, enfin, ils retrouvent le roi Vérité. Épuisé, complètement hagard, ce dernier les reconnaît à peine. Son esprit semble tout entier obnubilé par une seule tâche : sculpter son propre dragon pour ensuite l’éveiller grâce à l’Art et sauver les Six-Duchés. Partagés entre scepticisme et désespoir, Fitz et ses compagnons vont peu à peu entrevoir leurs destins. Des secrets et des identités vont se dévoiler, des prophéties se révéler et l’impensable se réaliser…

L’Assassin Royal 7. Gué-de-Négoce – Hob, Clerjeaud et Picaud

Episode important dans lequel Fitz fait des découvertes toutes aussi importante. Il se rend compte qu’il n’est pas seul à utiliser le vif, et surtout que sa vengeance est toujours une envie puissante en lui. Le personnage reste passionnant et la quête semble longue et semée d’embûches. Cette saga est vraiment bien réalisée, l’adaptation est réussie et propose malgré les albums qui se succèdent un moment de lecture toujours aussi plaisant. Le graphisme est toujours époustouflant. J’adore les personnages et leurs expressions. Un très bon album encore une fois, à lire.

Quatrième de couverture « C’est ainsi que doit vivre un roi : au milieu de l’art et de la grâce, il élève ainsi l’existence de ses sujets. J’avais un aperçu de mon ignorance et de la laideur d’un homme formé uniquement à tuer ses semblables. Ma résolution de tuer Royal n’avait pas changé ;seule vacillait mon assurance d’y parvenir ».

L’Assassin Royal 5. Complot – Hobb, Gaudin et Picaud

Ce cinquième tome est un tournant important. Toutes les pièces placées par les complots pour prendre le trône agissent. Fitz est démuni et tente tout ce qu’il peut pour mettre à l’abri les personnes à qui il reste fidèle. Beaucoup de rebondissements dans cet épisode, beaucoup de changements, qui annoncent une suite encore plus passionnante. Le dénouement nous laisse sur notre faim. Que va t-il se passer ? J’avoue ne pas avoir lu les romans et je suis assez pris dans la lecture de cette bande dessinée, mais l’univers de Robin Hobb semble tellement complet et passionnant que l’envie de lire les romans se fait pressante. Cette bande dessinée semble être une très bonne adaptation.

Quatrième de couverture Dans les Six-Duchés, les dissensions éclatent entre les territoires côtiers, qui doivent supporter les incessantes attaques des Pirates Rouges, et l’intérieur des terres qui se désintéresse de leur sort. Pendant ce temps à la cour, l’ambiance est à la trahison, au mensonge et à la violence. Le vieux roi Subtil, manipulé par Royal, se meurt lentement. Fitz a bien du mal à protéger les êtres qui lui sont chers… sans parler des dangers qui le menacent personnellement !
Le roi-servant Vérité décide alors d’entreprendre une quête insensée : aller trouver les Anciens, par-delà les montagnes, pour leur rappeler leur serment. Son seul espoir est de les convaincre de venir en aide au royaume qui vit ses heures les plus sombres…

L’Assassin Royal 3. Kettricken – Hobb, Gaudin et Picaud

Dans cet album, les complots sont plus présents. Ils débutent dès les premières pages alors que Fitz accompagne Dame Thym et toute une panoplie de nobles pour représenter Castlecerf et le Roi auprès de Kettricken et sa famille, qui doit épouser le Roi et devenir donc Reine. Mais beaucoup œuvrent en silence et dans l’ombre pour déstabiliser cette alliance et donner au royaume des difficultés à se réconcilier. Fitz se retrouve au milieu de ces complots, lui-même devant y prendre part.
Le récit est une nouvelle fois bien construit avec dans cet album un thème qui se précise très rapidement, le complot. Mais au lieu d’emmêler le lecteur, l’histoire nous présente assez clairement et intelligemment comment se déroule la vie au plus haut niveau du royaume, les souhaits, les trahisons, les meurtres, la politique… Très intéressant, nous apprenons un mieux à connaître Fitz, ce jeune garçon un peu différent, très humain.
Graphiquement, on se régale avec des personnages bien travaillés et des décors parfois somptueux. J’avoue avoir un faible pour le personnage du Fou. Un très bon album, le troisième de la saga, qui donne encore plus envie de continuer.

Rémi sans famille le film

Merci à Lecteurs.com de m’avoir offert offert des places pour Rémi sans famille.
Le film propose une adaptation réussie, très fidèle au roman d’Hector Malot. Pour ceux qui souhaitent voir un film qui retrace presque trait pour trait le récit de ce roman, vous ne serez pas déçu. Ici, la différence se fera sur le jeu des acteurs. Daniel Auteuil incarne un Vitalis grandiose, magnifique, et porte le film grâce à un talent comme il a l’habitude de proposer. Loin du Daniel Auteuil avec son sourire en coin, ici Vitalis est sérieux, heureux de faire vivre le petit Rémi comme la prochaine grande voix, en le formant à chanter sur les routes. La bande originale donne au film une dimension sonore toute particulière avec un Rémi a la voix hors du commun. Mais le film n’est pas que porté par des acteurs. Le choix graphique, la photographie, est tout particulièrement bien réalisé. Les images sont belles. C’est finalement à travers les yeux du petit Rémi que nous découvrons la vie avec des plans superbes, aux couleurs éclatantes. En somme, de belles images, une bande originale impeccable, un bon Daniel Auteuil, font de ce film une assez bonne réussite.

L’Assassin Royal 2. L’Art – Hobb, Gaudin et Sieurac

Dans ce deuxième épisode, Fitz, reconnu comme étant de sang noble, peut suivre des cours d’Art. L’Art étant la faculté de pouvoir projeter son esprit pour communiquer avec la pensée. Les cours sont difficiles et Fitz n’est pas épargné. Les personnages secondaires comme le Fou prennent plus d’importance dans ce deuxième opus. Fitz en est toujours à se questionner à qui doit-il faire confiance.
Tiré des romans de Hobb, ce deuxième album propose un récit bien construit avec beaucoup de détails et l’immersion dans cet univers se fait d’autant plus facilement que l’adaptation est réussie. L’histoire est intéressante, nous ne sommes qu’au deuxième épisode et déjà l’histoire est prenante. Le graphisme est bien réalisée et la bande dessinée se lit avec plaisir. Les quelques scènes d’actions sont dynamiques et ajoutent un peu de rythme au débit pour l’instant assez tranquille du récit. Un très bon début de saga.

Quatrième de couverture  » Où que tu ailles, tu resteras le bâtard de la chevalerie. Tu es l’otage de ta propre lignée. « 

L’Assassin Royal 1. Le Bâtard – Hobb, Gaudin et Sieurac

Voici l’adaptation en bande dessinée de L’Assassin Royal de Robin Hobb. Ce premier tome présente l’univers et les personnages, et particulièrement le personnage de Fitz, une jeune garçon, fils bâtard du Roi Chevalerie. Ce premier opus nous raconte ses premières années à la cour alors qu’il vient d’avoir six ans. Son apprentissage va durer quelques années, avec des enseignements assez variés. Le récit est complet, intéressant. Nous apprenons beaucoup d’éléments sur l’univers, les us et coutumes, ce premier tome permet la mise en place d’un monde plus vaste. Graphiquement, c’est bien réalisé, et les personnages sont particulièrement bien travaillé, malgré leur multitude. Les décors sont beaux mais l’oeuvre met l’accent sur les personnages, qui sont très expressifs.
Un très bon premier album qui met en image l’oeuvre de son auteur, Hobb.