Récit de science-fiction peut-être même visionnaire, non pas dans le côté fantastique du passage d’un monde à l’autre, mais sur le reste du récit. En effet, La Longue Utopie peut se lire autant seul, isolé, que dans la suite que Pratchett et Baxter ont écrit ensemble. Pour faire court, des personnes ont l’immense pouvoir qu’ils tiennent secret de se déplacer d’un monde à l’autre, parallèle. Ce pouvoir a été par la suite « commercialisé » et aujourd’hui, l’homme fait ce qu’il sait faire de mieux, coloniser. Mais une famille atterrit dans l’un des mondes qui présente des particularités.
Le récit est long à s’installer, avec parfois j’ai trouvé beaucoup de difficultés, mais certainement parce que je ne connais pas les romans précédents. Et malgré que le style est vraiment fluide et intéressant, ce n’est que sur le dernier tiers que l’histoire se décante pour aborder immédiatement un dénouement passionnant, avec les explications que nous attendions.
Je reste sur un avis mitigé. L’écriture est bien ciselé, le récit quant à lui, prend du volume un peu tardivement.

Quatrième de couverture Milieu du XXIe. Fuyant la Primeterre, l’humanité s’est réfugiée dans les mondes parallèles.
Josué s’est mis en quête du secret de ses origines, un secret qui a vu le jour dans l’Angleterre victorienne.
De son côté, Lobsang a renoncé à ses desseins grandioses. Accompagné d’Agnes et de leur fils adoptif, il s’est retiré sur la lointaine Terre-Ouest 1 217 756 pour y mener incognito une existence frugale.
C’est sur ce monde qu’apparaissent les signes d’un dérèglement qui menace la Longue Terre dans son ensemble. Lobsang, Josué, Sally Linsay, les Suivants eux-mêmes, ces nouveaux enfants de l’humanité à l’intelligence surhumaine, tous devront s’unir pour faire face à la catastrophe… et certains se résoudre au sacrifice ultime.

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