Dans ce polar qui débute en Suisse, nous suivons un pseudo agent polonais, Miernik, qui serait à la solde d’après les personnes qui l’entourent tantôt des américains, tantôt des russes. Il se retrouve pour une histoire de permis de travail qui expire à partir jusqu’au Soudan en Cadillac. Qui est-il vraiment ?

L’auteur traite le roman au rythme des rapport des agents secrets qui travaillent à ses côtés, qui deviennent des amis, ou qui se cachent derrière l’apparence d’amis.

Le roman est construit assez bizarrement et ce côté froid, éloigné du roman habituel, est perturbant. Je n’ai pas accroché à ce genre très Guerre Froide où les uns s’imaginent sur les autres qui imaginent sur les uns, pour arriver au point final qu’il n’y avait rien, mais qui a tué malgré tout quelques gars en plein milieu de l’histoire. C’est même consternant, la bêtise sous couvert de raison d’état.

Une histoire un peu rocambolesque sans dénouement satisfaisant. Un style haché qui n’est pas plaisant à suivre.

Quatrième de couverture Opération Golgotha est le premier roman de Charles McCarry et la première apparition de son héros, Paul Christopher, le flegmatique agent secret américain. L’auteur, un ancien de la CIA, connaît admirablement le monde de l’espionnage, qu’il évoque, non sans humour : des agents doubles, voire triples, un univers cynique où personne n’est ce qu’il prétend être, des coups tordus de toutes sortes… Au travers des rapports, courriers d’agents de diverses nationalités, une question obsédante : qui est réellement Tadeusz Miernik, ce Polonais exilé ? Personne ne le sait. Ni Paul Christopher, ni l’Anglais Nigel Collins, ni le Soudanais Kalash el Khatar. Tout ce beau monde va s’embarquer à bord d’une Cadillac et se propulser de Suisse jusqu’au Soudan, chacun surveillant les autres…

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