Cet ouvrage porte un nouveau regard sur la beauté et l’impact de la couleur noire dans l’architecture des 1000 dernières années. Les 150 réalisations d’architectes de renom comme Jean Nouvel, Philip Johnson, Eero Saarinen, Mies van der Rohe, David Adjaye ou Steven Holl vont de la maison privée à l’espace public en passant par des gratte-ciels, des studios d’artistes, des chapelles ou des centres culturels. Noir : Architecture monochrome invite à apprécier d’une autre manière le monde construit, avec pour seul et unique critère l’esthétique de l’architecture en noir. Une nouvelle façon d’appréhender tous types de bâtiments à travers l’esthétique de l’architecture en noir.
– Présente des réalisations historiques et vernaculaires ; des granges, des maisons urbaines géorgiennes, des chapelles islandaises et des maisons de pierre traditionnelles portugaises.
-Inclut les oeuvres de grands noms de l’architecture du XXe siècle tout comme celles d’architectes contemporains reconnus.
– Les bâtiments sélectionnés sont associés de manière originale ; chacun est illustré d’une splendide photographie et d’un texte explorant le rôle de la couleur noire dans la conception du projet.
Voici un ouvrage imposant présentant, détaillant une quantité phénoménale de construction mettant en avant le noir. Pas particulièrement passionné d’architecture, j’ai la curiosité de m’y intéresser grâce à ce livre. Et là, coup de foudre. L’architecture de tous ces bâtiments est parfois différente, dérangeante même, drôle, travaillée ou minimaliste, mais surtout, c’est la manière dont le noir, la couleur, le matériau, sont utilisés pour mettre en valeur l’édifice, et parfois pour justement qu’il se fonde dans le décor, dans la nature ou dans l’environnement urbain.
Le travail pour réunir tous les éléments qui constituent ce livre est impressionnant. Chaque page de ce bouquin de 200 pages nous raconte l’histoire d’un édifice et comment justement l’architecte, les propriétaires, ont choisi d’ajouter le noir pour en fait un bâtiment différent. Un petit regret malgré tout car la France est très peu représentée, mon côté chauvin certainement.
Un vrai plaisir de découvrir l’ailleurs urbain. Une découverte et peut-être un livre qui pourra créer des vocations.
Je remercie Babelio et Phaidon pour ce partenariat.
Le critique 