holmes14 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît en Suisse aux Chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty. Quelques jours plus tard, l’appartement du détective au 221 b Baker Street est mis à sac par des hommes de main envoyés par Mycroft Holmes, le propre frère de Sherlock. Mycroft tente ainsi de détruire toutes les preuves de la folie de son frère, qu’il accuse de s’être abandonné à la cocaïne. Pour lui, la mort de Holmes est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue. Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse à croire cette version des faits. Il se lance à travers toute l’Europe dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.

Dans ce premier épisode, nous découvrons que Sherlock Holmes vient de disparaître et son ami, le Docteur Watson décide d’élucider ce mystère car le corps n’a pas été retrouvé.
Ce premier épisode installe les personnages principaux et l’histoire peut commencer. Bien que peu généreux, avec seulement une trentaine de planches, le récit est bien construit et permet de s’immerger immédiatement, mais cela reste malgré tout trop court.
Heureusement que l’album possède quelques pages descriptives du mythe de Sherlock Holmes qui survit toujours à son créateur.
Le graphisme est bien réalisé, très beau avec un gros travail sur les personnages et leurs expressions, c’est un atout indéniable. Le choix d’une couleur dominante pour ce noir et blanc est assez judicieux et donne un aspect vieillot à l’histoire se déroulant en 1891. Espérons que ce choix se justifiera réellement dans les prochains albums, parce qu’un vrai noir et blanc aurait mieux venu.
Dans l’ensemble, un bon album, trop court.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.