tintin1Nous sommes le 10 janvier 1929, à Bruxelles. Accompagné de son chien Milou, un tout jeune reporter monte dans le train à destination de Moscou. Pour Tintin, c’est le début d’une grande aventure. Pour Hergé, c’est le vrai début de sa carrière. Les Aventures de Tintin, reporter du Petit Vingtième au pays des Soviets paraîtront sous forme d’album en 1930. Cette année marque la naissance d’un mythe qui n’est pas près de s’éteindre, et les premiers signes d’une troublante confrontation entre la fiction et la réalité.

Ce premier tome de Tintin en noir et blanc présente le jeune reporter qui part en Russie explorer les contrées froides et communistes pour rendre compte aux lecteurs du petit vingtième. Tintin est accompagné de son chien Milou.

L’album est en noir et blanc comme les albums qui suivront mais celui-ci ne sera jamais retravaillé, ni colorisé. L’histoire est vraiment bancale et pleines de clichés. En fait, elle est même sans intérêt. Tintin se mêlant de tout et de tout le monde, il en devient vite agaçant. De plus, il a une chance telle que presque rien ne peut lui arriver. Il arrive toujours à s’en sortir alors que de temps en temps il mériterait bien d’y rester.

L’album semble vraiment être destiné à des petits lecteurs.

En revanche, le graphisme est intéressant. Les traits des personnages sont plutôt bien réalisés et le chien Milou prend déjà toute son ampleur. Les décors sont pauvres mais Hergé se rattrapera bien vite dès le deuxième tome. Là où Hergé est talentueux et précurseur, c’est le rythme et la cinématique de ses cases.

Ce n’est pas le meilleur, loin de là même, mais l’album est intéressant pour faire découvrir le talent de Hergé.

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